Les 120 occupants du gymnase de Fontaine-au-Roi, dans le 11ème arrondissement de Paris, ont trouvé portes closes mardi 5 juillet au soir. Des CRS empêchaient alors d’accéder au bâtiment, dont les rideaux métalliques avaient été baissés. Retour à la rue pour ces migrants auquel ni la Ville de Paris ni les associations n’ont trouvé de solutions pérennes de logement.
Un scandale pour les volontaires, présents aux côtés des migrants. « Paris, aujourd’hui, n’est pas capable de gérer 300 Tunisiens qui sont condamnés à errer dans la capitale, alors même que plus personne n’arrive de l’île de Lampedusa. C’est une catastrophe. Il suffirait d’un petit coup de pouce supplémentaire, puisque la plupart d’entre eux veulent trouver une solution pour retourner dans leur pays », explique un volontaire au journal Le Parisien.
Cette expulsion, ordonnée par la Ville de Paris, aurait officiellement pour but de commencer des travaux dans le gymnase. La Ville a alors proposé 40 places d’hébergement, ce qui est loin d'être suffisant. Après l’évacuation du 51 avenue Simon-Bolivar en mai dernier et du 36 rue Botzaris en juin, la stratégie de dispersion utilisée par les autorités françaises envers les migrants tunisiens, semble donc se poursuivre.
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Documents compromettants au 36 rue Botzaris
Les migrants tunisiens de Paris en situation d’urgence
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