© Isla Délice
Non, Isla Délice n'a « aucun lien ni aucune activité en Israël ». C'est en ces termes clairs que la société française leader de la charcuterie halal a réaffirmé, mardi 23 décembre, cette position après la diffusion, ces derniers jours, « de fausses informations sur les réseaux sociaux » laissant à penser que la marque entretiendrait des liens avec Tel Aviv dont la répression à Gaza et en Cisjordanie est plus féroce que jamais.
Alors qu'A&M Capital Europe (AMCE) est devenu actionnaire majoritaire d’Isla Délice depuis le 16 décembre 2025 en lieu et place de la holding d'investissement britannique Perwyn, « cette évolution de l’actionnariat a donné lieu à une nouvelle vague de désinformation », déplore Isla Délice dans un communiqué parvenu à la rédaction.
Alors qu'A&M Capital Europe (AMCE) est devenu actionnaire majoritaire d’Isla Délice depuis le 16 décembre 2025 en lieu et place de la holding d'investissement britannique Perwyn, « cette évolution de l’actionnariat a donné lieu à une nouvelle vague de désinformation », déplore Isla Délice dans un communiqué parvenu à la rédaction.
En cause, sans être nommément cité, un article du blog Al-Kanz en date du 14 décembre qui fait état d'un « partenariat stratégique » entre AMCE et le cabinet américain de conseil Alvarez & Marsal. Celui-ci a choisi en août dernier « Tel Aviv pour le siège de sa nouvelle filiale, A&M Cyber Risk Services LTD, au cœur de l’écosystème sécuritaire israélien ». Ce qui, selon l'article, place « la première marque halal de France, cible de rumeurs récurrentes sur ses liens supposés avec Israël, face à un enjeu inédit pour sa réputation ».
Quand bien même, affirme Al-Kanz, Alvarez & Marsal n'est pas une filiale d'AMCE et qu'il n'y a de ce fait aucun lien entre le premier et Isla Délice, ce dernier « appartient à un fonds d’investissement partenaire stratégique d’un groupe dont une activité clé s’inscrit dans l’appareil sécuritaire israélien », lit-on. Assez donc pour faire semer le doute à des internautes et relancer des appels au boycott d'Isla Délice. Car c'est loin d'être la première fois que la marque est affectée par de telles campagnes. Déjà, à l'époque où ID appartenait encore à la famille Hertzog, les rumeurs allaient bon train.
Quand bien même, affirme Al-Kanz, Alvarez & Marsal n'est pas une filiale d'AMCE et qu'il n'y a de ce fait aucun lien entre le premier et Isla Délice, ce dernier « appartient à un fonds d’investissement partenaire stratégique d’un groupe dont une activité clé s’inscrit dans l’appareil sécuritaire israélien », lit-on. Assez donc pour faire semer le doute à des internautes et relancer des appels au boycott d'Isla Délice. Car c'est loin d'être la première fois que la marque est affectée par de telles campagnes. Déjà, à l'époque où ID appartenait encore à la famille Hertzog, les rumeurs allaient bon train.
Un enjeu réputationnel auquel Isla Délice répond
Les allégations du moment s’appuient sur « un article récent cumulant amalgames et approximations, sans qu’Isla Délice n’ait jamais été contactée pour vérification », souligne la société, qui se dit victime depuis des mois « de fake news et de tentatives répétées de désinformation à caractère complotiste ».
Or « Isla Délice exerce exclusivement ses activités en Europe, avec des marchés principaux en France, Espagne, Belgique et Angleterre. » Quant à son actionnaire majoritaire, AMCE, c'est « une société d’investissement privée et indépendante, basée à Londres et Milan, dont les activités sont exclusivement européennes », clame-t-on. Aucun mot n'est soufflé sur Alvarez & Marsal car, nous dit-on, il n'existe aucun lien avec ID.
Alors s'agissant de ses prétendus liens avec Israël, ce sont des « accusations infondées (qui) portent atteinte aux consommateurs, aux 350 salariés d’Isla Délice et à l’ensemble de ses partenaires ».
Or « Isla Délice exerce exclusivement ses activités en Europe, avec des marchés principaux en France, Espagne, Belgique et Angleterre. » Quant à son actionnaire majoritaire, AMCE, c'est « une société d’investissement privée et indépendante, basée à Londres et Milan, dont les activités sont exclusivement européennes », clame-t-on. Aucun mot n'est soufflé sur Alvarez & Marsal car, nous dit-on, il n'existe aucun lien avec ID.
Alors s'agissant de ses prétendus liens avec Israël, ce sont des « accusations infondées (qui) portent atteinte aux consommateurs, aux 350 salariés d’Isla Délice et à l’ensemble de ses partenaires ».
La réponse du PDG d'Isla Délice
Contacté par la rédaction, le PDG d'Isla Délice, Eric Fauchon, s'explique : « Si nous démentons expressément le lien avec Israël, c'est parce que c'est, de façon récurrente, depuis de très nombreuses années, sans aucune preuve apportée par nos détracteurs, ce qui est reproché à Isla Délice. Hier, c'était en raison de la religion (juive, ndlr) du fondateur de la marque. Aujourd'hui, c'est en inventant des liens qui n'existent pas, avec une société dont nous sommes totalement indépendants. Toutes les occasions sont bonnes pour réveiller et relancer cette fausse rumeur. ».
« Nous le réaffirmons donc clairement et sans détour (...) : nous sommes une société française, dédiée aux consommateurs musulmans français et européens, et n'avons aucun lien, ni économique ni politique, avec Israël. C'est une question d'honneur et de fierté, pour moi et l'ensemble des salariés d'Isla Délice, pour qui il est insupportable que des mensonges circulent sans cesse concernant notre entreprise. C'est aussi une question de respect de nos clients et des consommateurs musulmans, à qui certaines personnes mentent en diffusant des informations mensongères. (...) Faire circuler de fausses informations est dangereux. Il faut que cet acharnement cesse. » Les rumeurs sont tenaces, mais en se positionnant aussi clairement, Isla Délice espère enrayer le développement d'infox qui fragilisent grandement son image auprès de son cœur de cible.
Lire aussi :
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« Nous le réaffirmons donc clairement et sans détour (...) : nous sommes une société française, dédiée aux consommateurs musulmans français et européens, et n'avons aucun lien, ni économique ni politique, avec Israël. C'est une question d'honneur et de fierté, pour moi et l'ensemble des salariés d'Isla Délice, pour qui il est insupportable que des mensonges circulent sans cesse concernant notre entreprise. C'est aussi une question de respect de nos clients et des consommateurs musulmans, à qui certaines personnes mentent en diffusant des informations mensongères. (...) Faire circuler de fausses informations est dangereux. Il faut que cet acharnement cesse. » Les rumeurs sont tenaces, mais en se positionnant aussi clairement, Isla Délice espère enrayer le développement d'infox qui fragilisent grandement son image auprès de son cœur de cible.
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