Un homme âgé de 45 ans soupçonné d’avoir projeté de détruire la salle de prière de Delle, dans le Territoire de Belfort, a été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire mercredi 14 janvier au soir.
Plus tôt dans la journée, il a été présenté à un juge d’instruction du parquet de Belfort, qui a ouvert information judiciaire pour « menaces de crime contre des personnes en raison de leur religion » et « détention de substances pouvant entrer dans la fabrication de produits explosifs ».
Le quadragénaire est soupçonné d’avoir laissé un message téléphonique menaçant vendredi 9 janvier sur le répondeur de la salle de prière musulmane de Delle, située à 25 kilomètres de Belfort.
Les gendarmes se sont présentés lundi soir à son domicile, à Belfort. Au cours de la perquisition de son appartement, de sa cave et de son grenier, qui a duré toute la nuit, les forces de l’ordre ont trouvé une armoire remplie de produits chimiques « qui auraient éventuellement pu servir à produire des explosifs », a précisé le parquet, ainsi que des détonateurs.
Cependant, lors de la fouille, aucun explosif prêt à être utilisé n’a été découvert. Le parquet a précisé qu’« il s'agit de quelqu'un qui se prétend passionné par la chimie et (que) pour l'instant, aucun élément ne permet de dire qu'il avait des projets de violence contre la mosquée de Delle ».
Le Belfortin placé en examen est déjà connu de la justice. Il avait notamment détruit un bâtiment à l’explosif à Belfort, une quinzaine d’années auparavant. Le parquet a requis son placement en détention provisoire, mais l’homme a été remis en liberté.
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Le quadragénaire est soupçonné d’avoir laissé un message téléphonique menaçant vendredi 9 janvier sur le répondeur de la salle de prière musulmane de Delle, située à 25 kilomètres de Belfort.
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