Il est courant d’entendre par des musulmans que la oumma, au sens communément admis de « la communauté musulmane », est « la meilleure des communautés ». Cette assertion ne vient pas de nulle part ; c’est bien et bel tiré d’un passage du Coran dans lequel le terme « oumma » est bien employé en tant que tel en arabe. Sourate 3 (Al Imran), verset 110 : « Vous êtes la meilleure communauté qu’on a fait surgir pour les Hommes. Vous ordonnez le convenable et vous interdisez le blâmable. »
Le « vous » est certes dirigé aux musulmans mais une mauvaise interprétation de ce passage coranique est souvent répandue, tendant à faire croire que les musulmans sont par nature meilleurs par rapport aux autres groupes du genre humain sur Terre du seul fait de leur appartenance à l’islam. Il n’en est rien. Autrement, ce serait trop facile.
Une telle interprétation n'est pas sans conséquences puisqu'elle vient irriguer des logiques qui vont à l'encontre du faire société ensemble. Or, appuie Omero Marongiu-Perria, « le musulman doit logiquement être inséré dans la société et agir au profit de tous. C’est la conclusion logique d’une bonne compréhension de l’islam ». Après tout, en se tenant à la sourate 5 (Al-Maida), verset 48 : « (...) Si Dieu l’avait voulu, Il aurait fait de vous une seule communauté, mais Il a voulu vous éprouver par le don qu’Il vous a fait. Rivalisez donc dans les bonnes œuvres (...) ». Partout et pour tous.
Le « vous » est certes dirigé aux musulmans mais une mauvaise interprétation de ce passage coranique est souvent répandue, tendant à faire croire que les musulmans sont par nature meilleurs par rapport aux autres groupes du genre humain sur Terre du seul fait de leur appartenance à l’islam. Il n’en est rien. Autrement, ce serait trop facile.
Une telle interprétation n'est pas sans conséquences puisqu'elle vient irriguer des logiques qui vont à l'encontre du faire société ensemble. Or, appuie Omero Marongiu-Perria, « le musulman doit logiquement être inséré dans la société et agir au profit de tous. C’est la conclusion logique d’une bonne compréhension de l’islam ». Après tout, en se tenant à la sourate 5 (Al-Maida), verset 48 : « (...) Si Dieu l’avait voulu, Il aurait fait de vous une seule communauté, mais Il a voulu vous éprouver par le don qu’Il vous a fait. Rivalisez donc dans les bonnes œuvres (...) ». Partout et pour tous.
Après un premier épisode dédié à la oumma, en voici donc un second produit autour de cette notion par « La Casa del Hikma » avec le spécialiste de l'islam français, Omero Marongiu-Perria.
Un nouvel épisode qui intervient après la production d’une série d'une vingtaine de vidéos pédagogiques sur les thèmes de la charia, de la fatwa, du soufisme, de la foi face au doute, de l’universalisme, du califat, de la culture, du blasphème ou encore du réformisme que vous pouvez (re)voir ici à l’occasion du Ramadan.
Un nouvel épisode qui intervient après la production d’une série d'une vingtaine de vidéos pédagogiques sur les thèmes de la charia, de la fatwa, du soufisme, de la foi face au doute, de l’universalisme, du califat, de la culture, du blasphème ou encore du réformisme que vous pouvez (re)voir ici à l’occasion du Ramadan.
Qu'en pensez-vous ? Réagissez sur nos réseaux sociaux avec le hashtag #LaCasaDelHikma.
Téléchargez notre application en un clic pour recevoir chaque semaine les épisodes de « La Casa del Hikma ».
Téléchargez notre application en un clic pour recevoir chaque semaine les épisodes de « La Casa del Hikma ».