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Religions

Une conférence pour éveiller les consciences à la paix

Rédigé par Pauline Compan | Samedi 25 Juin 2011 à 13:14

           

Promouvoir la paix dans le monde. Une proposition somme toute banale mais qui reste un enjeu essentiel dans nos sociétés. A l’heure où les conflits internationaux, autour de différences cultuelles ou culturelles, se multiplient, l’association de l’Ecole Soufie Internationale se mobilise pour la paix et un message de non-violence. Elle propose, les 25 et 26 juin prochain, deux jours de conférences, de débats et de rencontres pour éveiller une conscience à la paix chez les citoyens.



Une conférence pour éveiller les consciences à la paix
L’Ecole Soufie Internationale se donne pour mission de «former des êtres de paix » par « une éducation à la paix ». Car si tout le monde comprend ce que peut apporter la paix aux Hommes, il est possible que chacun s’engage plus profondément dans la non-violence. C'est l'un des messages essentiels du soufisme.

Le lycée Teilhard de Chardin à Saint-Maur-des-Fossés (94) accueille les 25 et 26 juin, une manifestation sur la non-violence, la diversité, la responsabilité et l’engagement pour la paix, initiée par l’Ecole Soufie. Conférences, concerts et expositions rythmeront ces deux jours, ouverts au public et entièrement gratuits.

Des intervenants de toute confession

« Notre but est de donner une impulsion pour réveiller la conscience des individus. Nous espérons créer ainsi une vague qui donnera une impulsion collective», affirme Chantal Maret, secrétaire générale de l’Ecole Soufie Internationale. Car défendre une vision apaisée et pacifiste de la spiritualité est bien un but de l'Ecole Soufie. Et pour éveiller la conscience du public, des intervenants de tous horizons seront présents.

Le présentateur de l’émission « Islam » sur France 2, Ghaleb Bencheikh, animera la conférence du samedi 25 juin. Des figures emblématiques de différentes confessions se joindront au débat : Monseigneur Santier (évêque de Créteil), Christian Rubin (professeur de yoga au sein du Brahma Kumaris) et Michel Aguilar (administrateur de l’Union Bouddhiste de France).

Dans la soirée, est suivant le principe de l’Ecole « l’art sert la paix », un concert gratuit de musique du monde sera donné. Au programme : la Chorale Saint-Nicolas, la chanteuse d’origine algérienne Nassima ou encore Ocean of Love, l’union des voix des membres de l’Ecole Soufie Internationale sur le principe du Zikr (répétition collective des noms du Divin pour la purification des cœurs, central dans le soufisme).

Des sénégalais exploitent la terre en partenariat avec l'Ecole Soufie Internationale.
Des sénégalais exploitent la terre en partenariat avec l'Ecole Soufie Internationale.

Un enseignement de la Paix

L’Ecole Soufie internationale se donne avant tout une mission d’enseignement. « Nous apprenons à regarder l’Histoire du monde et l’histoire personnelle comme des facteurs qui actualisent en permanence les relations humaines, explique Chantal Maret, il est évident pour nous que lorsqu'un individu est violent, ce n'est pas la religion qui s'exprime mais son être, il faut faire un travail sur soi pour endiguer cette animalité. C'est un message du soufisme qui prône l'amour universel ». Une référence à la rencontre universelle prônée par l'islam soufi.

Le principe fondamental est de remettre l’humain au centre des préoccupations et de la société. Dans ce cadre, l’Ecole présentera lors de ces deux jours son action au Sénégal. L’association y a acquis un terrain de 10 hectares. Des femmes africaines y exploitent librement la terre, de façon à mettre en place une ferme de proximité. Elles revendent les fruits de leur récolte sur les marchés et fonctionnent ainsi de façon autonome. « Une réussite pour l’association qui met ainsi en pratique ses principes », continue Chantal Maret. Un documentaire sur cette ferme sénégalaise sera diffusé, dans le cadre de l’évènement, dimanche 26 juin.





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