Connectez-vous S'inscrire

Sur le vif

Sète : une mosquée fermée, accusée de prôner une idéologie radicale

Rédigé par | Jeudi 6 Avril 2017 à 12:25

           


Mosquée de la rue de la Révolution à Sète. ©GoogleStreetView.
Mosquée de la rue de la Révolution à Sète. ©GoogleStreetView.
La mosquée As-Sunna située sur la rue de la Révolution à Sète (Hérault) a été fermée mercredi 5 avril et ce, jusqu’à nouvel ordre suite à un arrêté du préfet de l’Hérault. Une mesure prise dans le cadre de la loi sur l’état d’urgence qui lui permet de fermer les lieux accusés de tenir des propos constituant une provocation à la haine ou à la violence ou une provocation à la commission d'actes de terrorisme ou en faisant l'apologie, fait part le ministère de l'Intérieur jeudi 6 avril.

Cette fermeture intervient après la perquisition menée jeudi 30 mars dans le cadre d’une enquête supervisée par le préfet. L’opération a été menée par le service départemental du renseignement territorial, assisté des policiers de la Sécurité publique du commissariat de Sète-Frontignan.

« Le responsable de cette mosquée prônait une idéologie radicale appelant à la discrimination, à la haine ainsi qu’à l’animosité à l’égard des autres. Tendant à rejeter l’autorité de l’Etat, la laïcité et la démocratie, il véhiculait ainsi un message contraire aux valeurs de la République et susceptible de constituer le terreau d’atteintes à la sécurité et à l’ordre publics », indique Matthias Fekl dans un communiqué.

« La mosquée constituait également un lieu de rencontre régulier pour des fidèles connus pour leur radicalisation et leur proximité avec des personnes prônant le jihad armé sur le territoire national et cherchant à rejoindre la zone irako-syrienne. Certains d’entre eux ont ainsi été récemment mis en examen pour association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste », poursuit le ministre de l’Intérieur.

Selon les informations du Midi Libre, « les questions des policiers n'ont tourné qu'autour de Morad Bellalaoui, ce Sétois interpellé il y a quelques semaines pour terrorisme dans le quartier Euzet ». L’individu, qui aurait effectué plusieurs prêches dans la mosquée, serait considéré comme le prédicateur qui a influencé Malik Hammami, un autre Sétois arrêté pour terrorisme en février dernier.

Lire aussi :
Villiers-sur-Marne : une perquisition menée à la mosquée Al-Islah
Etat d'urgence, accueil des réfugiés, vente d'armes... Amnesty dénonce l'attitude de la France (vidéo)
État d’urgence renouvelé : une élection présidentielle sous contrôle





SOUTENEZ UNE PRESSE INDÉPENDANTE PAR UN DON DÉFISCALISÉ !