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Communiqués officiels

Pourquoi j'ai quitté l'IASH de Lille

Par Mohamed Mestiri

Rédigé par Mohamed Mestiri | Samedi 2 Juin 2007 à 16:44

           

Ouvert en octobre 2006, l'IASH est situé à Lille. Il est ainsi le premier insititut universitaire de formation islamique en France qui soit hors de la région parisienne. Il est par ailleurs le fruit d'une collaboration entre des acteurs associatifs et des acteurs scientifiques sur la question musulmane en France. D'une part l'administration est dirigée par Mohamed Béchari, président de la Fédération nationale des musulmans de France (FNMF). D'autre part l'équipe scientifique est dirigée par Mohamed Mestiri, président de l'Institut international de la pensée islamique (IIIT). Mais le mariage n'aura pas fait long feu. En témoigne ce communiqué de M. Mestiri.



Mohamed Mestiri : Pourquoi j’ai quitté l’IASH à Lille ?


Nous avons accepté à titre personnel en Octobre 2006 la demande du tout jeune institut Avicenne des sciences humaines (IASH) à Lille, de monter et diriger les programmes scientifiques au sein de l’institut. Animé par la conviction de la nécessité d’un enseignement universitaire interdisciplinaire sur l’islam et les sociétés musulmanes, nous avons consacré du temps et de l’énergie pour mettre en place une structure scientifique digne tant au niveau du corps professoral que de la maquette pédagogique.
Aussitôt, nous avons relevé des dysfonctionnements graves au niveau de la gestion administrative de l’institut, entravant l’avancement de sa mission scientifique et portant atteinte à la crédibilité et au sérieux de ses acteurs académiques. Nous les résumons dans les points suivants :
- Refus de mettre en place un organigramme de l’institut répartissant les rôles et les responsabilités
- Absence de mécanisme démocratique au sein de l’association Avicenne, permettant son évolution et garantissant son dynamisme. Nous avons découvert que l’association constitue une simple structure familiale et peu qualifiée pour ce projet
- Absence de transparence quant à la circulation des fonds et à la déclaration du budget de l’institut
- Ingérence permanente de l’administration dans les programmes scientifiques
- Instrumentalisation des locaux de l’institut à des fins politiques et ambitions personnelles : réunions publiques, rassemblements…
- Absence d’un statut clair et identifié du corps scientifique : contrats, rémunération, responsabilités...
Le 11 Février 2007, lors de la réunion des enseignants, nous avons signifié la situation critique de l’établissement, et demandé le rétablissement urgent des conditions minimales de transparence sous peine de retirer toute caution morale et scientifique à cet organisme. Un certain nombre de professeurs se sont immédiatement retirés du projet d’enseignement tels que Messieurs Pierre Lory, Jean Martin et Noureddine Séoudi. D’autres ont préféré donner une seconde chance à l’administration dans le souci de sauver le projet qui nous semblait d’une grande utilité dans la région. Nous avons essayé de jouer en permanence la médiation entre les professeurs, les étudiants et l’administration.

Malheureusement, après des mois de perturbations, et face à la stagnation de la situation et l’entêtement de l’administration, l’assiduité des étudiants s’est dégradée et nous nous sommes rendus à l’évidence de l’impossibilité de construire un projet sérieux dans une structure défaillante et inadéquate. Mi Avril, Monsieur Moussa Khédimellah et Madame Zineb Abdelhamid étaient contraints de se séparer de l’institut contre notre gré. Ils ont été suivis par Monsieur Tahar Mahdi et Monsieur Ridha Chaïbi. Peu après, en raison de la restriction importante de nos responsabilités, nous avons préféré nous séparer de l’institut et l’avons notifié dans un communiqué en date du 2 Mai 2007. Enfin, le mois même Monsieur Eric Geoffroy a lui aussi abandonné le corps enseignant.
Un mois après ce départ massif à la fois des professeurs et des étudiants, nous déplorons l’usage fallacieux de notre nom, figurant toujours sur le site et les communications de l’institut. Cela concerne aussi tous les professeurs qui se sont retirés. Nous reconnaissons avoir accordé une trop grande confiance à cette structure associative. Cependant nous déclinons toute responsabilité passée ou actuelle quant à la gestion administrative et financière de l’institut Avicenne.

Paris, le 1 juin 2007
Mohamed Mestiri
Fondateur du programme scientifique d’Avicenne 2006/2007
Ex directeur scientifique (jusqu’au 2 Mai 2007)




Réagissez ! A vous la parole.
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5.Posté par Quelle honte !! le 04/06/2007 12:16 | Alerter
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Comme c'est touchant de voir la naïveté de ce Siham (post 1)... Venir nous copier ce type d'article totalement idiot c'est nous prendre pour des imbéciles... C'est puant et c'est polluant de mensonges de suggessions et d'approximations...

Car cher Siham, mon point de vue est que c'est très honorable à Mestiri et à la Béchari d'avoir essayé de réunir des musulmans de diverses tendances dans un même projet. C'est cela le vrai islam... mulitiforme et diversifié.

Il se trouve que le projet a des difficultés. Ce sont des choses qui arrivent. Mais de là à plonger tête baissée dans la connerie des journaleux islamophobes. C'est vraiment naïf et cela révèle l'incurie et l'inconscience que nous avons des enjeux que l'islam représente en Europe.

Mais surtout venir nous copier des articles d'islamophobes qui soutienent le Sir Redeker c'est un comble... L'internet permet de facilité, il faut avoir l'intelligence de ne pas en abusez. Le copier/coller est à la porté de n'importe quel clic. Mais faut faire usage de capacité d'analyse.

Car Siham, vous nous copiez texto cet article qui s'interroge sur des banalités. Vous prétendez que cela nous aidera à comprendre koi ? La démission de Mestiri... C'est faux. Il suffit de lire le texte de Mestiri... Je vous invite à vous interroger plutôt sur l'islamophobie du site qui publie un tel article. Je trouve que vous abusez de la tolérance des frères de saphir pour venir faire de la propagande de sites qui vivent de l'islamophobie actuelle. C'est ...  

4.Posté par elham le 04/06/2007 00:32 | Alerter
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comme l'a bien dit ahmed ci haut bechari va payer fort cher son ralliement à martine A, le plus incroyable c'est que ce monsieur n'hesite pas à instrumentaliser les élèves de l'institut bidon à faire du racolage de voix pour le PS et en particulier pr martine A.


3.Posté par Mohamed Pascal Hilout le 03/06/2007 09:27 | Alerter
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Bonjour,

Cet article nous démontre une chose simple :
Des enseignants et des "conseillers scientifiques" qui ont de l'expérience et de l'envergure se sont engagés auprès de M. Bechari sans avoir bien lu la charte et sans avoir pris connaissance du mode de fonctionnement de l'IASH.

Et c'est six mois après qu'ils font semblant de constater que ça ne peut pas fonctionner.

C'est comme s'ils ne connaissaient pas le fonctionnement des associations islamiques.

De qui se moque-t-on ??

Décidément, l'hypocrisie humaine donne une bonne idée de l'infini.


2.Posté par Ahmed le 03/06/2007 00:32 | Alerter
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Avec l'arrivée de Nicolas SARKOZY à la présidence de la république, Zango , Djamel Debbouze et Mohamed Bechari devaient déjà plier bagages et quitter la France, si pour Djamel Debbouze qui s'est préparé avec sa famille en ayant acheté par le passé des baskets pour quitter la France et pour Zango qui se trouve au Bourkina entrain de chanter le l'hongrois qui s'est fait courouner chez les gaulois, le sort de Mohamed Bechari se joue petit à petit sans faire trop de bruit, ça commence par ces départs massifs des profs et des étudiants pour qu'il ne lui reste que les murs et Martine pour pleurer un investisment catastrophique sur un tocard qui n'a jamais fréquenté l'université.
Bechari risque gros par une plainte en pénal qui suit son court et dont des nouvelles épisodes s'annoncent très prochainement décissives pour son chateau de cartes.
La FNMF est toujours assignée par une plainte en civile où les opposants de Bechari qui ont juré que cette fédération ou sera démocratique ou dissoute. Que restera t-il pour Mohamed Bechari ? peut être ( sa mule sans bac : Merzak ) la lybie et son service ...
Sacré Bechari , il se croit dans un pays de non droit

1.Posté par siham le 02/06/2007 22:39 | Alerter
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MEDITER L'ARTICLE ET VOUS COMPRENEZ LES VRAIS RAISONS DE LA MISE A LA PORTE DE MOHAMED MESTIRI

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