Sur le vif
Un militaire est passé en comparution immédiate jeudi 18 février au parquet de Sarreguemines (Moselle). Ce quinquagénaire avait déposé des revues et images à caractère pornographique devant une salle de prière musulmane à Bitche, dans la nuit du samedi 13 au dimanche 14 février.
L'homme, décrit par le procureur comme « un raciste ordinaire mais qui passe à l'acte », a été condamné à 500 euros d'amende pour avoir cassé une caméra de vidéosurveillance et volé cinq paires de chaussures. L'association franco-turque Vatan Camii, propriétaire du local, avait porté plainte lundi 15 février.
Le militaire, proche de la retraite, est en poste au camp militaire de Bitche, dans le 16e Bataillon de chasseurs. L'individu était entré dans la cour de l'établissement sans parvenir à entrer dans la salle de prière. Il avait ensuite déposé des photos ainsi qu'une longue lettre de menaces. Interpellé le jour même de la plainte de l'association, il a rapidement reconnu les faits lors de sa garde à vue.
Le quinquagénaire est suspecté d'être à l'origine d'une affaire similaire qui s'est déroulée dans le même lieu en septembre 2015. Pour ces faits qui ne peuvent être jugés en comparaison immédiate, il est poursuivi pour « provocation publique à la haine raciale ». L'audience est prévue pour le 18 mars.
Lire aussi :
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Corse : une boucherie et un restaurant halal mitraillés
Tulle : des excréments retrouvés devant la salle de prière
L'homme, décrit par le procureur comme « un raciste ordinaire mais qui passe à l'acte », a été condamné à 500 euros d'amende pour avoir cassé une caméra de vidéosurveillance et volé cinq paires de chaussures. L'association franco-turque Vatan Camii, propriétaire du local, avait porté plainte lundi 15 février.
Le militaire, proche de la retraite, est en poste au camp militaire de Bitche, dans le 16e Bataillon de chasseurs. L'individu était entré dans la cour de l'établissement sans parvenir à entrer dans la salle de prière. Il avait ensuite déposé des photos ainsi qu'une longue lettre de menaces. Interpellé le jour même de la plainte de l'association, il a rapidement reconnu les faits lors de sa garde à vue.
Le quinquagénaire est suspecté d'être à l'origine d'une affaire similaire qui s'est déroulée dans le même lieu en septembre 2015. Pour ces faits qui ne peuvent être jugés en comparaison immédiate, il est poursuivi pour « provocation publique à la haine raciale ». L'audience est prévue pour le 18 mars.
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