Dans l’État de Kaduna, au Nigéria, 55 personnes ont perdu la vie après un conflit intercommunautaire survenu de nouveau le 18 octobre dernier au marché de la ville de Kasuwan Magani.
C’est une dispute sur le marché qui a mis le feu aux poudres. Des policiers ont été dépêchés rapidement sur les lieux et ont réussi à maîtriser la situation. Des habitants ont rapporté à l’AFP un bilan de deux personnes décédées le jour de la dispute. Sauf que, dans la soirée du 18 au 19 octobre, des jeunes chrétiens se sont rassemblés pour mener une offensive en guise de représailles envers les musulmans.
« La plupart des tueries ont eu lieu dans la deuxième attaque qui a pris la communauté haoussa au dépourvu », a expliqué Muhammadu Bala, un homme dont la maison a été brûlée lors de l’événement tragique.
Au Nigéria, la région de Kaduna, zone de rencontre entre le nord et le sud, est devenue le théâtre des affrontements entre les éleveurs Haoussas (musulmans) et les agriculteurs Adara (chrétiens). Ce conflit de plusieurs décennies est nourri par une lutte pour l’accès à la terre cultivable et à l’eau. Le phénomène s’aggrave avec les changements climatiques et le boom démographique de ce pays le plus peuplé d'Afrique.
« Les fréquentes effusions de sang dues à des malentendus qui pourraient être réglés pacifiquement sont inquiétantes », a affirmé le président nigérien, Muhammadu Buhari, dans un communiqué condamnant ce nouvel élan de violence. « Aucune culture ou religion ne peut justifier le mépris pour le caractère sacré de la vie humaine », a-t-il ajouté.
De son côté, Nasir El-Rufai, porte-parole du gouverneur de l’État de Kaduna, a affirmé que « les agents de sécurité prenaient les mesures nécessaires pour (…) rétablir le calme et faire respecter la loi et l’ordre ». En ce sens, 22 suspects ont déjà été arrêtés dans le cadre de cette affaire, selon le chef de la police locale.
Garbu Shebu, porte-parole du président nigérien, a quant à lui, appeler les protagonistes à « engager un dialogue continu pour résoudre les crises imminentes, tout en encourageant la population à faire preuve d’esprit de tolérance et de patience ».
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Nigéria : 262 chrétiens protégés par un imam, réfugiés à son domicile et sa mosquée
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« La plupart des tueries ont eu lieu dans la deuxième attaque qui a pris la communauté haoussa au dépourvu », a expliqué Muhammadu Bala, un homme dont la maison a été brûlée lors de l’événement tragique.
Au Nigéria, la région de Kaduna, zone de rencontre entre le nord et le sud, est devenue le théâtre des affrontements entre les éleveurs Haoussas (musulmans) et les agriculteurs Adara (chrétiens). Ce conflit de plusieurs décennies est nourri par une lutte pour l’accès à la terre cultivable et à l’eau. Le phénomène s’aggrave avec les changements climatiques et le boom démographique de ce pays le plus peuplé d'Afrique.
« Les fréquentes effusions de sang dues à des malentendus qui pourraient être réglés pacifiquement sont inquiétantes », a affirmé le président nigérien, Muhammadu Buhari, dans un communiqué condamnant ce nouvel élan de violence. « Aucune culture ou religion ne peut justifier le mépris pour le caractère sacré de la vie humaine », a-t-il ajouté.
De son côté, Nasir El-Rufai, porte-parole du gouverneur de l’État de Kaduna, a affirmé que « les agents de sécurité prenaient les mesures nécessaires pour (…) rétablir le calme et faire respecter la loi et l’ordre ». En ce sens, 22 suspects ont déjà été arrêtés dans le cadre de cette affaire, selon le chef de la police locale.
Garbu Shebu, porte-parole du président nigérien, a quant à lui, appeler les protagonistes à « engager un dialogue continu pour résoudre les crises imminentes, tout en encourageant la population à faire preuve d’esprit de tolérance et de patience ».
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