Depuis quelques jours, les religieux en Mauritanie se divisent sur l’idée d’un troisième mandat pour le président en place Mohamed Ould Abdel Aziz en 2019.
Des religieux (oulémas) du pays recommandent un troisième mandat en évoquant les réalisations du président pour justifier leur position. Cheikh Ould Saleh, secrétaire général de l’Association des oulémas de Mauritanie, estime que « le président a fait du bien pour le pays. Il a relevé les défis de la stabilité et de la sécurité, dans une région exposée à tous les dangers. C’est pourquoi nous lui avons demandé de poursuivre l’œuvre qu’il a commencée. Il nous a écoutés sans rien dire ».
Quelques jours plus tôt, c'est le président de cette association qui, en marge d'une rencontre avec le président, a déclaré son soutien public à un nouveau mandat. Une prise de position qui a froissé les opposants au parti en pouvoir.
Dans le camp du contre, des religieux, souvent plus jeunes, font appel à la constitution de Mauritanie limitant la présidence à deux mandants successifs de cinq ans, et au serment prêté par le président de se conformer à ses termes. Selon l’imam Mahfoudh Ould Brahim Vall, cité par RFI, « beaucoup de hauts fonctionnaires comme les magistrats prêtent serment avant d’entamer l’exercice de leur fonction. Ils sont soumis moralement à cette obligation. Cela devient plus fort lorsqu’il s’agit du président de la République. S’il renie ses engagements devant Dieu et le peuple, le serment n’aura plus de sens pour le reste des Mauritaniens ».
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