Sur le vif
Manuel Valls s'est rendu vendredi 3 août à la mosquée de Montauban. Le ministre de l'Intérieur en charge des cultes a voulu témoigner son soutien à la communauté musulmane qui avait découvert mercredi 1er août, deux têtes de cochon et une importante quantité de sang déversée à l'entrée de la mosquée.
Accompagné de la ministre de l'Artisanat Sylvia Pinel, du président du Conseil général du Tarn-et-Garonne Jean-Michel Baylet et de l'adjoint à la Culture de la ville de Montauban Philippe Maurin, Manuel Valls a fermement condamné cette profanation.
« Quand on s'attaque à une religion, quelle qu'elle soit, on s'attaque à la République. La France ça n'est pas ça. Les plus hautes autorités de l'Etat n'acceptent pas ce type d'acte qui porte atteinte à ce que nous sommes. Notre pays a besoin d'apaisement, de rassemblement, de respecter ceux qui croient, ceux qui ne croient pas. C'est toute la France qui est avec vous et qui n'acceptera jamais qu'on traite ainsi un lieu de culte », a-t-il dit.
Cette profanation est une «souillure qui porte atteinte à la dignité d'une religion qui est la deuxième de France » a également ajouté le ministre.
« Votre présence a diminué le poids de cette souillure », lui a répondu le président de l'Observatoire contre l'islamophobie, Abdallah Zekri.
Ali Elhamimi, le Vice-président de l'association qui gère la mosquée a également salué la venue de Manuel Valls. «Nous avons été choqués. Mais ce soir, nous sommes fiers», a-t-il dit.
Après une visite de la mosquée, le ministre a pris part à un repas de rupture du jeûne.
Lire aussi :
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Accompagné de la ministre de l'Artisanat Sylvia Pinel, du président du Conseil général du Tarn-et-Garonne Jean-Michel Baylet et de l'adjoint à la Culture de la ville de Montauban Philippe Maurin, Manuel Valls a fermement condamné cette profanation.
« Quand on s'attaque à une religion, quelle qu'elle soit, on s'attaque à la République. La France ça n'est pas ça. Les plus hautes autorités de l'Etat n'acceptent pas ce type d'acte qui porte atteinte à ce que nous sommes. Notre pays a besoin d'apaisement, de rassemblement, de respecter ceux qui croient, ceux qui ne croient pas. C'est toute la France qui est avec vous et qui n'acceptera jamais qu'on traite ainsi un lieu de culte », a-t-il dit.
Cette profanation est une «souillure qui porte atteinte à la dignité d'une religion qui est la deuxième de France » a également ajouté le ministre.
« Votre présence a diminué le poids de cette souillure », lui a répondu le président de l'Observatoire contre l'islamophobie, Abdallah Zekri.
Ali Elhamimi, le Vice-président de l'association qui gère la mosquée a également salué la venue de Manuel Valls. «Nous avons été choqués. Mais ce soir, nous sommes fiers», a-t-il dit.
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