Sur le vif
"Qu'aurait-on dit de Ségolène Royal si elle avait commis cette très grave faute diplomatique?", s'est insurgé jeudi son nouveau porte-parole de campagne Jack Lang après les propos du président Jacques Chirac sur le nucléaire iranien, montrant du doigt le "deux poids deux mesures" entre la candidate socialiste et la droite.
"Qu'aurait-on dit? Incompétence, folie, irresponsabilité. Ces mots-là je les applique au chef de l'Etat et à son délégué dans la campagne M. Sarkozy, à la droite, au pouvoir", a-t-il dénoncé lors d'un point de presse au siège du PS à Paris, quartier général de la candidate.
"La grave faute commise par Jacques Chirac est impardonnable", a fustigé Jack Lang. "On tombe des nues!"
Rappelant que Ségolène Royal "récuse" toute possibilité pour l'Iran d'accéder à l'arme nucléaire, il s'est indigné du "deux poids deux mesures". La droite est récemment montée au créneau pour critiquer les faux-pas de Ségolène Royal dans le domaine diplomatique, suite notamment à ses propos sur le Québec ou la justice en Chine.
"Ça commence à suffire deux poids deux mesures", a pesté Jack Lang. "Appliquons les mêmes critères d'exigence à l'égard des gens au pouvoir qu'à l'égard de Ségolène Royal", a-t-il plaidé. "Est-ce que M. Sarkozy partage ou non cette étrange vision de la sécurité nucléaire mondiale?".
M. Royal s'est prononcée à plusieurs reprises pour l'interdiction de l'accès au nucléaire civil comme militaire pour Téhéran. Elle a promis d'en faire sa position officielle si elle était élue présidente de la République en mai.
Lundi, dans un entretien à trois organes de presse, dont le "Nouvel Observateur", Jacques Chirac a dans un premier temps laissé entendre que le fait de posséder une bombe nucléaire par l'Iran ne serait pas "très dangereux", avant de rectifier le tir. "Où l'Iran enverrait-il cette bombe? Sur Israël? Elle n'aura pas fait 200m dans l'atmosphère que Téhéran sera rasée", a-t-il dit.
"Qu'aurait-on dit? Incompétence, folie, irresponsabilité. Ces mots-là je les applique au chef de l'Etat et à son délégué dans la campagne M. Sarkozy, à la droite, au pouvoir", a-t-il dénoncé lors d'un point de presse au siège du PS à Paris, quartier général de la candidate.
"La grave faute commise par Jacques Chirac est impardonnable", a fustigé Jack Lang. "On tombe des nues!"
Rappelant que Ségolène Royal "récuse" toute possibilité pour l'Iran d'accéder à l'arme nucléaire, il s'est indigné du "deux poids deux mesures". La droite est récemment montée au créneau pour critiquer les faux-pas de Ségolène Royal dans le domaine diplomatique, suite notamment à ses propos sur le Québec ou la justice en Chine.
"Ça commence à suffire deux poids deux mesures", a pesté Jack Lang. "Appliquons les mêmes critères d'exigence à l'égard des gens au pouvoir qu'à l'égard de Ségolène Royal", a-t-il plaidé. "Est-ce que M. Sarkozy partage ou non cette étrange vision de la sécurité nucléaire mondiale?".
M. Royal s'est prononcée à plusieurs reprises pour l'interdiction de l'accès au nucléaire civil comme militaire pour Téhéran. Elle a promis d'en faire sa position officielle si elle était élue présidente de la République en mai.
Lundi, dans un entretien à trois organes de presse, dont le "Nouvel Observateur", Jacques Chirac a dans un premier temps laissé entendre que le fait de posséder une bombe nucléaire par l'Iran ne serait pas "très dangereux", avant de rectifier le tir. "Où l'Iran enverrait-il cette bombe? Sur Israël? Elle n'aura pas fait 200m dans l'atmosphère que Téhéran sera rasée", a-t-il dit.
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