Sur le vif
La Côte d'Ivoire a aujourd'hui une "chance historique" de parvenir à la stabilité mais doit se débarrasser de ses "déchets toxiques, à la fois aux niveaux politique et environnemental", a déclaré vendredi l'ancien chef de la mission des Nations unies dans le pays.
Après 22 résolution et 20 déclarations présidentielles adoptées par le Conseil de sécurité au cours des quatre dernières années, l'ONU est toujours "à la case départ", a estimé à l'ONU Pierre Schori, qui a quitté son poste après deux ans de fonctions. "Le fossé entre la doctrine, les résolutions et leur application sur le terrain est énorme et au détriment du processus de paix", a-t-il déclaré.
Toutefois, malgré cette absence de résultats, les négociations qui se tiennent actuellement au Burkina Faso sur l'application de la résolution onusienne adoptée le 10 janvier peuvent permettre de débloquer la situation entre le gouvernement et les Forces nouvelles (anciens rebelles), a-t-il estimé.
"Aujourd'hui, on peut dire que les Ivoiriens ont une chance historique de sortir de cette impasse, de ce point mort", a-t-il affirmé.
La résolution votée le 10 janvier, que Pierre Schori a qualifiée de "feuille de route", autorise la mission onusienne en Côte d'Ivoire à participer au démantèlement des milices et à l'organisation des élections devant avoir lieu au plus tard le 31 octobre prochain.
M. Schori a également appelé au nettoyage à l'intérieur du gouvernement, en relation avec le déchargement illicite de déchets pétroliers appartenant au "Probo Koala" qui avait fait dix morts à Abidjan en août dernier. Trois responsables du gouvernement ivoirien avaient été suspendus après cette affaire mais le président Laurent Gbagbo a annoncé qu'il les rétablirait dans leurs fonctions.
"Vous devez vous débarrasser des déchets toxiques à la fois aux niveaux politique et environnemental", a affirmé vendredi Pierre Schori, ancien commandant de la force onusienne de 9.000 hommes chargée, en compagnie de l'"Opération Licorne" française, de faire respecter la paix en Côte d'Ivoire, pays toujours divisé entre les positions des anciens rebelles au nord et le sud dirigé par le gouvernement.
Après 22 résolution et 20 déclarations présidentielles adoptées par le Conseil de sécurité au cours des quatre dernières années, l'ONU est toujours "à la case départ", a estimé à l'ONU Pierre Schori, qui a quitté son poste après deux ans de fonctions. "Le fossé entre la doctrine, les résolutions et leur application sur le terrain est énorme et au détriment du processus de paix", a-t-il déclaré.
Toutefois, malgré cette absence de résultats, les négociations qui se tiennent actuellement au Burkina Faso sur l'application de la résolution onusienne adoptée le 10 janvier peuvent permettre de débloquer la situation entre le gouvernement et les Forces nouvelles (anciens rebelles), a-t-il estimé.
"Aujourd'hui, on peut dire que les Ivoiriens ont une chance historique de sortir de cette impasse, de ce point mort", a-t-il affirmé.
La résolution votée le 10 janvier, que Pierre Schori a qualifiée de "feuille de route", autorise la mission onusienne en Côte d'Ivoire à participer au démantèlement des milices et à l'organisation des élections devant avoir lieu au plus tard le 31 octobre prochain.
M. Schori a également appelé au nettoyage à l'intérieur du gouvernement, en relation avec le déchargement illicite de déchets pétroliers appartenant au "Probo Koala" qui avait fait dix morts à Abidjan en août dernier. Trois responsables du gouvernement ivoirien avaient été suspendus après cette affaire mais le président Laurent Gbagbo a annoncé qu'il les rétablirait dans leurs fonctions.
"Vous devez vous débarrasser des déchets toxiques à la fois aux niveaux politique et environnemental", a affirmé vendredi Pierre Schori, ancien commandant de la force onusienne de 9.000 hommes chargée, en compagnie de l'"Opération Licorne" française, de faire respecter la paix en Côte d'Ivoire, pays toujours divisé entre les positions des anciens rebelles au nord et le sud dirigé par le gouvernement.
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