Alors que les yeux du monde sont tournés vers le Maroc après le puissant séisme qui a fait plus de 2 900 morts, les images qui nous parviennent de Libye sont dramatiques. Après le passage de la tempête Daniel dimanche 10 septembre, une grande partie du pays, le nord-est tout particulièrement, se trouve sous les eaux.
Selon la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFCR), les pluies torrentielles et les inondations ont provoqué la mort d’au moins 2 300 personnes,* principalement dans la ville portuaire de Derna, qui comptait plus de 100 000 habitants avant la tempête. Un bilan des plus provisoires car près de 10 000 personnes sont portées disparues, une tragédie sans commune mesure avec les inondations qui ont frappé ces derniers jours la Grèce, la Turquie et la Bulgarie. Le bilan humain dans ces trois pays s’élève à 27 morts après la tempête Daniel. Trois jours de deuil national ont été décrétés.
La Libye a besoin d’une aide internationale d’urgence mais celle-ci est difficile à mettre en œuvre. Depuis la chute de Mouammar Kadhafi en 2011, la situation sécuritaire est en effet très précaire. Le pays est divisé en deux, entre l’Ouest dont le gouvernement est reconnu par les Nations unies, et l’Est qui ne l’est pas. Or c’est bien cette partie du territoire qui est la plus touchée par cette catastrophe inédite.
« Nous sommes convaincus que la solidarité internationale aura un effet positif sur la reconstruction de la région et sur son relèvement après une telle catastrophe naturelle », a fait savoir le Conseil présidentiel libyen, au pouvoir à Tripoli dans l’ouest du pays. « Ma solidarité avec le peuple libyen qui subit de terribles inondations. La France présente ses condoléances aux familles des victimes et mobilise des moyens pour apporter une aide d'urgence », a fait savoir sur X Emmanuel Macron.
*Mise à jour mercredi 13 septembre : Delon le ministère libyen de l'Intérieur,le bilan s'élève à plus de 3 800 morts.
Selon la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFCR), les pluies torrentielles et les inondations ont provoqué la mort d’au moins 2 300 personnes,* principalement dans la ville portuaire de Derna, qui comptait plus de 100 000 habitants avant la tempête. Un bilan des plus provisoires car près de 10 000 personnes sont portées disparues, une tragédie sans commune mesure avec les inondations qui ont frappé ces derniers jours la Grèce, la Turquie et la Bulgarie. Le bilan humain dans ces trois pays s’élève à 27 morts après la tempête Daniel. Trois jours de deuil national ont été décrétés.
La Libye a besoin d’une aide internationale d’urgence mais celle-ci est difficile à mettre en œuvre. Depuis la chute de Mouammar Kadhafi en 2011, la situation sécuritaire est en effet très précaire. Le pays est divisé en deux, entre l’Ouest dont le gouvernement est reconnu par les Nations unies, et l’Est qui ne l’est pas. Or c’est bien cette partie du territoire qui est la plus touchée par cette catastrophe inédite.
« Nous sommes convaincus que la solidarité internationale aura un effet positif sur la reconstruction de la région et sur son relèvement après une telle catastrophe naturelle », a fait savoir le Conseil présidentiel libyen, au pouvoir à Tripoli dans l’ouest du pays. « Ma solidarité avec le peuple libyen qui subit de terribles inondations. La France présente ses condoléances aux familles des victimes et mobilise des moyens pour apporter une aide d'urgence », a fait savoir sur X Emmanuel Macron.
*Mise à jour mercredi 13 septembre : Delon le ministère libyen de l'Intérieur,le bilan s'élève à plus de 3 800 morts.