Sur le vif
Nadir Dendoune, détenu en Irak depuis le 23 janvier.
Reporters sans frontières (RSF) appelle, jeudi 31 janvier, à la libération du journaliste français Nadir Dendoune, détenu sans inculpation depuis le 23 janvier dans la capitale irakienne. Il s’y était rendu quelques jours plus tôt pour faire des reportages à l’occasion du 10e anniversaire de l’invasion américaine en Irak, qui s’est soldée par la chute de Saddam Hussein.
Le journaliste a été arrêté par la police irakienne alors qu’il effectuait un reportage près d’une usine de traitement d’eau dans le quartier de Dora, au sud-ouest de Bagdad, selon le ministère français des Affaires étrangères.
« Porteur des nationalités française, algérienne et australienne, il serait officiellement poursuivi pour avoir pris des photos sans autorisation de sites sensibles. Il n’a pas encore pu recevoir de visite des services consulaires français présents à Bagdad, malgré les demandes formulées par l’ambassade de France auprès des autorités irakiennes », explique RSF sur son site.
Ce n’est que le 28 janvier que la mésaventure de Nadir Dendoune est connue en France, jour où il a eu le droit d’appeler une amie pour lui annoncer son incarcération.
RSF et son organisation partenaire en Irak, le Journalistic Freedoms Observatory, ont annoncé avoir adressé un courrier, le 30 janvier, au Premier ministre irakien, Nouri Al-Maliki, « afin de demander davantage d’informations sur les circonstances de l’arrestation du journaliste et sur les charges qui pèsent actuellement à son encontre. Le courrier a été remis en mains propres aux autorités irakiennes à Bagdad ».
Le comité de soutien à Nadir Dendoune, constitué dans l’urgence, se mobilise désormais pour sa libération. Un rassemblement est prévu à cet effet vendredi 1er février, à 17h30, place de la Fontaine des Innocents, à Paris (Châtelet- Les Halles).
Lire aussi :
Irak : Nadir Dendoune incarcéré à Bagdad pour des photos
Le journaliste a été arrêté par la police irakienne alors qu’il effectuait un reportage près d’une usine de traitement d’eau dans le quartier de Dora, au sud-ouest de Bagdad, selon le ministère français des Affaires étrangères.
« Porteur des nationalités française, algérienne et australienne, il serait officiellement poursuivi pour avoir pris des photos sans autorisation de sites sensibles. Il n’a pas encore pu recevoir de visite des services consulaires français présents à Bagdad, malgré les demandes formulées par l’ambassade de France auprès des autorités irakiennes », explique RSF sur son site.
Ce n’est que le 28 janvier que la mésaventure de Nadir Dendoune est connue en France, jour où il a eu le droit d’appeler une amie pour lui annoncer son incarcération.
RSF et son organisation partenaire en Irak, le Journalistic Freedoms Observatory, ont annoncé avoir adressé un courrier, le 30 janvier, au Premier ministre irakien, Nouri Al-Maliki, « afin de demander davantage d’informations sur les circonstances de l’arrestation du journaliste et sur les charges qui pèsent actuellement à son encontre. Le courrier a été remis en mains propres aux autorités irakiennes à Bagdad ».
Le comité de soutien à Nadir Dendoune, constitué dans l’urgence, se mobilise désormais pour sa libération. Un rassemblement est prévu à cet effet vendredi 1er février, à 17h30, place de la Fontaine des Innocents, à Paris (Châtelet- Les Halles).
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