Sur le vif
Mercredi, le ministère des Affaires étrangères a déclaré que les avoirs irakiens gelés par la France et potentiellement restituables au gouvernement de Bagdad se montaient à "quelques millions d'euros".
"Nous sommes en contact à ce sujet avec les autorités irakiennes, pour évaluer plus précisément les avoirs susceptibles d'être dégelés et transférés", a affirmé le porte-parole du Quai d'Orsay, Jean-Baptiste Mattéi, lors du point de presse électronique.
Paris étudie la possibilité de restituer les avoirs de 55 anciens dignitaires du régime de Saddam Hussein, gelés depuis 2003 en application de la résolution 1483 du 22 mai 2003 des Nations unies, après l'invasion de l'Irak par la coalition conduite par les Etats-Unis.
Parmi ces avoirs figurent deux luxueuses villas de la Côte d'Azur, une sur les hauteurs de Cannes et l'autre à Grasse, utilisées par Barzan Ibrahim, le demi-frère de l'ancien président irakien. Ce dernier était ambassadeur d'Irak auprès des Nations unies à Genève dans les années 1990. Il a été condamné à mort, comme Saddam Hussein, pour son rôle dans le massacre de 148 chiites à Doujaïl en 1982, mais son exécution a été reportée et n'a pas encore eu lieu.
Les avoirs irakiens dégelés, ainsi que les revenus pétroliers du pays, sont reversés dans un fonds de développement géré par le gouvernement irakien.
"Nous sommes en contact à ce sujet avec les autorités irakiennes, pour évaluer plus précisément les avoirs susceptibles d'être dégelés et transférés", a affirmé le porte-parole du Quai d'Orsay, Jean-Baptiste Mattéi, lors du point de presse électronique.
Paris étudie la possibilité de restituer les avoirs de 55 anciens dignitaires du régime de Saddam Hussein, gelés depuis 2003 en application de la résolution 1483 du 22 mai 2003 des Nations unies, après l'invasion de l'Irak par la coalition conduite par les Etats-Unis.
Parmi ces avoirs figurent deux luxueuses villas de la Côte d'Azur, une sur les hauteurs de Cannes et l'autre à Grasse, utilisées par Barzan Ibrahim, le demi-frère de l'ancien président irakien. Ce dernier était ambassadeur d'Irak auprès des Nations unies à Genève dans les années 1990. Il a été condamné à mort, comme Saddam Hussein, pour son rôle dans le massacre de 148 chiites à Doujaïl en 1982, mais son exécution a été reportée et n'a pas encore eu lieu.
Les avoirs irakiens dégelés, ainsi que les revenus pétroliers du pays, sont reversés dans un fonds de développement géré par le gouvernement irakien.
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