Extrait du spectacle "Boxe Boxe" de Mourad Merzouki.
« Ce festival nous permet de montrer le travail fait au Centre de Danse du Galion avec des passionnés de danse hip-hop. » Muriel Aubert-Tardif est la directrice artistique du festival H2O. Au début des années 1990, elle rencontre une bande de jeunes danseurs qui expérimentent dans les rues une nouvelle danse venue des États-Unis : le hip-hop. Constatant un manque évident de lieux pour développer cette discipline, elle se démènera pour ouvrir un lieu de création à Aulnay-sous-Bois, « J’avais compris leur envie et leurs besoins, explique-t-elle, il fallait mettre en valeur leur travail. »
Le Centre de Danse du Galion et le Conservatoire de musique et de danse font désormais vivre la danse et la création à Aulnay-sous-Bois. « Le festival sert aussi à montrer les chorégraphies montées dans la ville, poursuit Muriel Aubert-Tardif, il faut mélanger de nouveaux talents émergents et des chorégraphes connus. »
Le Centre de Danse du Galion et le Conservatoire de musique et de danse font désormais vivre la danse et la création à Aulnay-sous-Bois. « Le festival sert aussi à montrer les chorégraphies montées dans la ville, poursuit Muriel Aubert-Tardif, il faut mélanger de nouveaux talents émergents et des chorégraphes connus. »
Des spectacles hybrides
Côté tête d’affiche, c’est le chorégraphe Mourad Merzouki qui ouvrira les festivités avec un mariage scénique entre ses deux passions de l’artiste : la danse hip-hop et la boxe. Le spectacles « Boxe, Boxe », interprété par la compagnie Käfig devrait d’ailleurs ravir un public qui aime l’adrénaline. Et ce mardi 6 décembre sera un temps fort de ce festival, car après Mourad Merzouki, le public est invité à entrer dans l’univers de Farid Berki, pionnier du hip-hop en France, qui livre avec « Vaduz 2036 » une œuvre multimédia, portée par la compagnie Melting Spot. Ces deux chorégraphes ont participé à la reconnaissance de la danse hip-hop dans les milieux professionnels. « Il y a désormais deux Centres Chorégraphiques Nationaux en France dirigés par des danseurs hip-hop, dont le Centre Chorégraphique National de Créteil et du Val-de-Marne dirigé par Mourad Merzouki, analyse Muriel Aubert-Tardif, cette danse s’est imposée très vite et la technique est désormais enseignée au même titre que la danse contemporaine. »
Jusqu’au 11 décembre les représentations s’enchaînent. Les chorégraphes mêlent le hip-hop à d’autres disciplines pour enrichir leur création. A l’image de « Sadako » de Valentine Nagata-Ramos qui mêle l’origami et la danse avec la compagnie Uzumaki. Capoeira, acrobatie, cirque ou encore cabaret, grâce aux spectacles hybrides, joués dans le cadre du festival, c’est le hip-hop qui prend ses lettres de noblesse
Du 6 au 11 décembre à Aulnay-sous-Bois, programme complet ici
Jusqu’au 11 décembre les représentations s’enchaînent. Les chorégraphes mêlent le hip-hop à d’autres disciplines pour enrichir leur création. A l’image de « Sadako » de Valentine Nagata-Ramos qui mêle l’origami et la danse avec la compagnie Uzumaki. Capoeira, acrobatie, cirque ou encore cabaret, grâce aux spectacles hybrides, joués dans le cadre du festival, c’est le hip-hop qui prend ses lettres de noblesse
Du 6 au 11 décembre à Aulnay-sous-Bois, programme complet ici