Sur le vif
Les élections du Conseil français du culte musulman (CFCM) s’annoncent houleuses. Après l’Union des organisations islamique de France (UOIF), c’est au tour de la Grande Mosquée de Paris et de sa Fédération nationale (FNGMP) de remettre en cause les élections les 5 et 19 juin prochain.
La FNGMP a « toujours regretté et dénoncé le déséquilibre évident du système de représentation du CFCM basé sur le critère de surface (m²) », explique Dalil Boubakeur, recteur de la Grande Mosquée de Paris (GMP), dans un communiqué officiel. Le nombre d'élus dépendent en effet de la surface occupée par chaque fédération dans les mosquées de France.
« Ils (FNGMP et GMP, ndlr) n’ont cessé de réclamer et d’œuvrer pour une réforme juste et équitable du CFCM. Néanmoins en l’état actuel, celui-ci se trouve dans l’impossibilité d’entamer une réforme profonde et nécessaire en vue de corriger le déséquilibre issu de ce critère électoral », précise-t-il.
Des raisons similaires avaient aussi été évoquées en 2008 pour justifier leur absence aux élections.
Plutôt que de boycotter les élections, la FNGMP propose leur report à une date ultérieure « afin de donner une ultime chance aux partenaires du CFCM de trouver un accord permettant le bon fonctionnement de cette instance appelée à représenter l’ensemble des musulmans de France ». Si le bureau exécutif de l'instance maintient les dates du 5 et du 19 juin, ce qui est le cas pour le moment, il y a fort à parier que la FNGMP boycottera une nouvelle fois les élections.
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La FNGMP a « toujours regretté et dénoncé le déséquilibre évident du système de représentation du CFCM basé sur le critère de surface (m²) », explique Dalil Boubakeur, recteur de la Grande Mosquée de Paris (GMP), dans un communiqué officiel. Le nombre d'élus dépendent en effet de la surface occupée par chaque fédération dans les mosquées de France.
« Ils (FNGMP et GMP, ndlr) n’ont cessé de réclamer et d’œuvrer pour une réforme juste et équitable du CFCM. Néanmoins en l’état actuel, celui-ci se trouve dans l’impossibilité d’entamer une réforme profonde et nécessaire en vue de corriger le déséquilibre issu de ce critère électoral », précise-t-il.
Des raisons similaires avaient aussi été évoquées en 2008 pour justifier leur absence aux élections.
Plutôt que de boycotter les élections, la FNGMP propose leur report à une date ultérieure « afin de donner une ultime chance aux partenaires du CFCM de trouver un accord permettant le bon fonctionnement de cette instance appelée à représenter l’ensemble des musulmans de France ». Si le bureau exécutif de l'instance maintient les dates du 5 et du 19 juin, ce qui est le cas pour le moment, il y a fort à parier que la FNGMP boycottera une nouvelle fois les élections.
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