Sur le vif
Une mosquée d'Ajaccio, située dans le quartier de Mezzavia, a été incendiée dans la nuit de vendredi 29 à samedi 30 avril. La piste criminelle, confirmée par le procureur de la République d'Ajaccio Eric Bouillard, est privilégiée, « des traces d'hydrocarbures » ayant été découvertes.
Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a exprimé, dans un communiqué, sa solidarité aux musulmans de Corse. « A sa demande, le préfet de Corse s'est rendu sur les lieux. Il appartient à l'enquête ouverte de faire toute la lumière sur les causes et les circonstances du sinistre. Si l'origine criminelle est confirmée, elle donnera lieu à la recherche active des auteurs, qui devront répondre de cet acte inacceptable devant la Justice », a-t-il fait savoir, rappelant « la détermination du gouvernement à assurer la protection de tous les lieux de culte et à assurer la liberté de culte partout sur le territoire ».
Les réactions de consternation se multiplient parmi les musulmans de France. Pour sa part, le Conseil français du culte musulman (CFCM) s'est dit « profondément choqué par cette nouvelle attaque » qui intervient quatre mois après le saccage d’une autre mosquée dans la même ville en décembre 2015.
L’Observatoire national contre l’islamophobie, qui a dernièrement communiqué le bilan trimestriel, a également condamné des « actes vils et odieux visant délibérément un lieu de culte » qui avait déjà été profané à deux reprises avec le dépôt de têtes de porc devant la porte d’entrée. Ces actes sont « l’expression de haine et d’intolérance à l’égard de Français de confession musulmane ou à leurs lieux de culte ».
Lire aussi :
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Sécurité des mosquées : des dispositifs de l’Etat sous-exploités des lieux de culte
Une mosquée à Ajaccio saccagée, Valls et Cazeneuve condamnent
Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a exprimé, dans un communiqué, sa solidarité aux musulmans de Corse. « A sa demande, le préfet de Corse s'est rendu sur les lieux. Il appartient à l'enquête ouverte de faire toute la lumière sur les causes et les circonstances du sinistre. Si l'origine criminelle est confirmée, elle donnera lieu à la recherche active des auteurs, qui devront répondre de cet acte inacceptable devant la Justice », a-t-il fait savoir, rappelant « la détermination du gouvernement à assurer la protection de tous les lieux de culte et à assurer la liberté de culte partout sur le territoire ».
Les réactions de consternation se multiplient parmi les musulmans de France. Pour sa part, le Conseil français du culte musulman (CFCM) s'est dit « profondément choqué par cette nouvelle attaque » qui intervient quatre mois après le saccage d’une autre mosquée dans la même ville en décembre 2015.
L’Observatoire national contre l’islamophobie, qui a dernièrement communiqué le bilan trimestriel, a également condamné des « actes vils et odieux visant délibérément un lieu de culte » qui avait déjà été profané à deux reprises avec le dépôt de têtes de porc devant la porte d’entrée. Ces actes sont « l’expression de haine et d’intolérance à l’égard de Français de confession musulmane ou à leurs lieux de culte ».
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