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Sur le vif

Begag: le traité d'amitié algéro-français attendu 'avec impatience'

| Mardi 20 Février 2007 à 09:20

           


Le traité d'amitié algéro-français est attendu "avec impatience par le million de Français d'origine algérienne. Ce traité sera signé le plus vite possible", a assuré Azouz Begag, en visite à Alger.

Mais avant sa signature, "il nous faut replacer les choses dans l'ordre et dépassionner le débat", a ajouté le ministre français. "Pourquoi parler de repentance française avant de construire une mémoire commune? Avant cela, nous devons rassembler nos mémoires dans le même sac, jouer dans la même équipe de France, à l'image de Zinedine Zidane, et celle d'Algérie. Ensuite nous pourrons parler du reste", a estimé le ministre français délégué à la Promotion de l'égalité des chances.

Souhaité par les présidents Abdelaziz Bouteflika et Jacques Chirac et annoncé en mars 2003, lors de la visite du chef d'Etat français en Algérie, le traité de "partenariat d'exception" a été bloqué par la polémique suscitée par la loi française du 23 février 2005, évoquant le "rôle positif" de la colonisation. L'article contesté a été abrogé depuis mais les négociations sont en panne.

Les autorités algériennes exigent la repentance de la France pour la colonisation de 1830 à 1962, avant toute reprise des discussions sur ce traité d'amitié.

Fin janvier, le président de l'Assemblée nationale française, Jean-Louis Debré, a tenté lors de sa visite de relancer le traité d'amitié algéro-français, en vain.




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