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Sur le vif

Bahreïn, Maroc, Algérie : la colère gronde dans le sang

Rédigé par La Rédaction | Lundi 21 Février 2011 à 20:09

           


Dans le petit pays du Bahreïn, la colère monte. Si le début du mouvement a été timide, aujourd’hui les manifestants réclament clairement la fin du régime monarchique de la famille des Al-Khalifa. Tandis que l’opposition souhaite instaurer une monarchie constitutionnelle, le pouvoir répond par une répression violente.

Le Grand Prix de formule 1 de Sakhir est désormais à compter parmi les victimes. L’évènement qui devait avoir lieu le 13 mars a été annulé par les autorités.

5 morts et 128 blessés, c’est le bilan de la grande journée de manifestation au Maroc, dimanche 20 février. Partout dans le pays, des opposants au régime se sont rassemblés pour demander une limitation du pouvoir du souverain Mohamed VI. Le ministre de la Communication, Khalid Naciri, a réagi à cette journée de mobilisation (37 000 personnes) : « Ces revendications de réforme font partie de notre agenda national depuis l'avènement du roi Mohammed VI (en 1999, ndlr). Maintenant il faut passer à la vitesse supérieure. » Malgré les événements tragiques qui ont entouré les manifestations, le ministre a ajouté : « Le Maroc apparaît comme une démocratie qui est en train de mûrir (...). Au moment ou les manifestants sont accueillis dans les autres pays arabes avec de la violence, au Maroc ils sont accueillis par la sérénité institutionnelle et politique. »


En Algérie, la contestation est surtout le monopole des étudiants, des étudiants universitaires et de grandes écoles ont observé un nouveau sit-in ce lundi 21 février devant le ministère de l’Enseignement supérieur.

Ils protestent contre la réforme des universités amorcée par un décret présidentiel en décembre dernier. La policiers ont chargé violemment les manifestants, en en blessant quelques-uns. La révolte en Algérie est principalement portée par les étudiants, cibles de violences policières contestées.


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