Land of Ibeji © Sanne de Wilde et Bénédicte Kurzen/Noor
Les mesures sanitaires drastiques mises en place en France pour lutter contre la propagation du Covid-19 ont directement impacté le monde culturel, à l’arrêt depuis la mi-mars. Confinement oblige, les lieux culturels (théâtres, musées, cinémas, monuments…) ont fait partie des premiers lieux à fermer leurs portes au public, et ce pour une durée indéterminée.
Dans ce contexte inédit, plusieurs établissements font preuve de créativité et d’ingéniosité pour rendre leurs expositions accessibles à tous, sans pour autant sortir de chez soi. C’est le cas de l’Institut des cultures d’islam (ICI), qui propose des visites virtuelles de « Croyances : faire et défaire l’invisible », lancée le 12 mars en collaboration avec la plateforme Afrique in visu, qui assure le commissariat de l’exposition.
Dans ce contexte inédit, plusieurs établissements font preuve de créativité et d’ingéniosité pour rendre leurs expositions accessibles à tous, sans pour autant sortir de chez soi. C’est le cas de l’Institut des cultures d’islam (ICI), qui propose des visites virtuelles de « Croyances : faire et défaire l’invisible », lancée le 12 mars en collaboration avec la plateforme Afrique in visu, qui assure le commissariat de l’exposition.
Ce que les religions, superstitions et mythes convoquent comme imaginaire
Cette exposition, à travers le regard de seize photographes et vidéastes, vient interroger, indique l’ICI, « la puissance évocatrice des religions, superstitions et mythes du continent africain, revendiqué par les artistes comme lieu d’expérimentation, de glissements, de frictions et de négociations ». C'est le cas des photographes Sanne de Wilde et Bénédicte Kurzen qui ont ensemble réalisé un travail autour de la gémellité au Nigéria, pays où les jumeaux sont vus tantôt comme des figures du bien ou mal.
Chaque artiste se saisit à sa manière de la question du « croire », de ses conventions, pratiques et représentations. Leurs œuvres, répartis dans un parcours divisé en cinq grandes parties (Entrons dans la transe ; Djinns, esprits, et autres êtres intermédiaires ; Corps sacrés ; Voyage initiatique ; Dieu ou le wifi ?), « dialoguent entre réel et fiction, esquissant des croyances en mouvement, imaginant leurs connections et leurs évolutions au fil d’une "pensée archipélique" ».
Outre la visite virtuelle possible ici, des vidéos inédites, des articles ou encore des activités ludiques autour de l'exposition sont à découvrir sur le site de l’ICI, en attendant un retour à la normale, synonyme d’une réouverture de ses portes. Sauf prolongation, l’exposition est prévue jusqu’au 26 juillet 2020.
Chaque artiste se saisit à sa manière de la question du « croire », de ses conventions, pratiques et représentations. Leurs œuvres, répartis dans un parcours divisé en cinq grandes parties (Entrons dans la transe ; Djinns, esprits, et autres êtres intermédiaires ; Corps sacrés ; Voyage initiatique ; Dieu ou le wifi ?), « dialoguent entre réel et fiction, esquissant des croyances en mouvement, imaginant leurs connections et leurs évolutions au fil d’une "pensée archipélique" ».
Outre la visite virtuelle possible ici, des vidéos inédites, des articles ou encore des activités ludiques autour de l'exposition sont à découvrir sur le site de l’ICI, en attendant un retour à la normale, synonyme d’une réouverture de ses portes. Sauf prolongation, l’exposition est prévue jusqu’au 26 juillet 2020.