Sur le vif
Un peu plus d’un mois après avoir été recouverte de tags islamophobes, la mosquée de la Lumière à Amiens (Picardie) a de nouveau été prise pour cible. Un dessin représentant un sexe masculin a été découvert, jeudi 6 mars, sur un mur du lieu de culte. La brigade anti-tags de la ville a rapidement effacé l'image obscène, rapporte Le Courrier Picard.
Le 31 janvier dernier, le lieu de culte avait été visé en même temps qu’une autre mosquée de la ville. « Les tags étaient alors clairement islamophobes », ont rappelé Acène Guédri, le président de l’association Liberté en charge du lieu de culte, Rabah Marouf, Abderrahmane Yahiaoui, deux administrateurs de la mosquée ainsi que Jacques Ebosse, président de SOS Racisme Somme.
« Nous annonçons restés mobilisés et comptons mutualiser et déployer toutes nos énergies et moyens pour la sauvegarde et le progrès de notre société qui, à l’ère avancée de notre civilisation humaine, ne peut plus tolérer d’aussi graves dangers et menaces relevant d’un instinct purement bestial », indiquent les responsables du lieu de culte et le représentant départemental de SOS Racisme 80.
« Il est demandé aux pouvoirs publics qu’une vidéosurveillance soit installée au plus vite, compte tenu des vandalismes et profanations en nette progression ces dernières années », ajoutent-ils. Le préfet, qui a condamné l’acte, dit être « favorable à son développement (la vidéosurveillance) par les communes, et soutient financièrement leur action au titre du Fonds interministériel de prévention de la délinquance (FIPD) ».
Peu d’associations en charge de mosquées ont les moyens de financer un tel système pourtant nécessaire face à la recrudescence des profanations visant les lieux de culte musulman.
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« Nous annonçons restés mobilisés et comptons mutualiser et déployer toutes nos énergies et moyens pour la sauvegarde et le progrès de notre société qui, à l’ère avancée de notre civilisation humaine, ne peut plus tolérer d’aussi graves dangers et menaces relevant d’un instinct purement bestial », indiquent les responsables du lieu de culte et le représentant départemental de SOS Racisme 80.
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