Sur le vif
Le chef de l'Etat sortant Abdoulaye Wade a remporté dès le premier tour l'élection présidentielle au Sénégal, selon des chiffres compilés mardi par l'AFP, mais l'opposition socialiste a d'ores et déjà contesté les résultats en dénonçant des fraudes présumées.
Avec 55,7% des suffrages exprimés, le président-candidat, âgé de 80 ans, dépasse largement la majorité absolue nécessaire pour éviter un second tour et obtenir, dès le premier, un second mandat.
L'opposant socialiste Ousmane Tanor Dieng, 60 ans, est au coude-à-coude pour la deuxième place avec l'ex-Premier ministre Idrissa Seck, 47 ans, dauphin pressenti du président Wade avant de tomber en disgrâce et de passer à l'opposition.
Ces chiffres ont été publiés par les commissions de recensement des votes des 35 départements du Sénégal et rapportés au compte-gouttes depuis lundi soir par l'Agence de presse sénégalaise (APS, officielle). L'AFP les a compilés, mais ils doivent encore être validés d'ici vendredi par une commission nationale avant que le Conseil constitutionnel ne proclame définitivement le vainqueur du scrutin du 25 février.
Mardi soir, le Parti socialiste (PS), au pouvoir de l'indépendance de l'ex-colonie française en 1960 jusqu'à l'alternance historique qui a porté le libéral Wade à la tête du pays en 2000, a contesté les résultats.
Avec 55,7% des suffrages exprimés, le président-candidat, âgé de 80 ans, dépasse largement la majorité absolue nécessaire pour éviter un second tour et obtenir, dès le premier, un second mandat.
L'opposant socialiste Ousmane Tanor Dieng, 60 ans, est au coude-à-coude pour la deuxième place avec l'ex-Premier ministre Idrissa Seck, 47 ans, dauphin pressenti du président Wade avant de tomber en disgrâce et de passer à l'opposition.
Ces chiffres ont été publiés par les commissions de recensement des votes des 35 départements du Sénégal et rapportés au compte-gouttes depuis lundi soir par l'Agence de presse sénégalaise (APS, officielle). L'AFP les a compilés, mais ils doivent encore être validés d'ici vendredi par une commission nationale avant que le Conseil constitutionnel ne proclame définitivement le vainqueur du scrutin du 25 février.
Mardi soir, le Parti socialiste (PS), au pouvoir de l'indépendance de l'ex-colonie française en 1960 jusqu'à l'alternance historique qui a porté le libéral Wade à la tête du pays en 2000, a contesté les résultats.
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