crise d'adolescence
takaclic
Mes parents attendent impatiemment mon petit frère de 14 ans. Ce sale môme a chahuté en cours de mathématique et s’est fait coller par sa prof de mathématique qui connait parfaitement bien notre famille (nous avons, tous, été son élève).
Elle ne comprend pas, pourquoi, le petit dernier, est sorti comme ça ! Elle a donc, convoqué mes parents pour qu’ils lui fournissent des explications sur le comportement de leur enfant.
Mais pourquoi n’est-il pas comme les autres ?... Parce que la génétique, ça ne marche pas à tous les coups !
Par la fenêtre je vois, au loin, Toufik. Je lui fais le signe : avec mon index, je lui montre qu’il va se faire égorger. Il comprend, alors, que mes parents sont très en colère !
A peine mis un pied, à la maison, il reçoit une torgnole par mon père...
« Vivement que j’ai mes 18 ans… »
Torgnole ! J’avoue, en tant que grande sœur que j’aurais du lui expliquer ses droits civiques… J’ai oublié de lui dire que chez nous, 18 ans, ça n’existe pas !
J’interviens :
C’est bien fait ! T’as qu’à pas faire tes conneries…
« Vas y, lâche moi ! Occupe-toi de tes affaires… »
Ahhhhhhh ! Pa ! T’as entendu ton fils, il a dit…
Torgnole…
« Tu parles autrement à ta grande sœur…. »
Bref ! Avant de partir au rendez-vous, je briefe mon père et Toufik :
« Écoutez-moi bien. Je sais m’y prendre avec les profs ! Il faut baratiner ! Je vais dire que nous avons rencontré une série de problèmes et que c’est pour ça que cette année, Toufik est un peu agité… Mais non ! Ce n’est pas la honte… ololo ! Les profs aiment bien qu’on leur raconte nos problèmes familiaux… ils aiment bien les cas sociaux….Ils ont l’impression d’être les sauveurs de l’humanité. Ne vous inquiétez pas ! Tout va bien se passer. »
Nous arrivons au premier étage de l’escalier A… Wahou ! Nous ne sommes pas les seuls à être convoqués… Il y a d’autres parents qu’on connait super bien…
« Sèlèm ! Fatma ! Lè besse, hamdoulah… non, toujours pas marié… je sais pour les enfants… Il a les papiers ?... Je comprends que tu veuilles absolument me caser mais pourquoi, ne me proposes tu pas, des mecs nés ici, en France ?... Tu les gardes pour tes filles… t’as raison !!! Cela dit, je ne suis pas la préfecture !!!... Je sais ! Il est beau, gentil, travailleur… je le sais parce que c’est la définition même d’un clandestin… Ils sont tous décrits comme étant beaux, gentils et travailleurs mais, tu comprendras que je ne suis pas une carte d’identité… ololo ! Mais non, j’ai pas dit ça ! ololo ! C’est toi qui as commencé à parler mariage… Ecoute, on ne va pas s’embrouiller pour si peu de choses… Quoi ! Mais ça date de dix ans cette histoire !... Oui, les arabes n’oublient rien, tu le démontres bien là !... ololo ! Mais non ! Je ne t’ai pas manqué de respect ! Non ! Mais c’est pas possible ! C’est un truc de ouf ! Tu sais quoi ? On s’arrête là, ok ! …
Sèlem Magdouda… ça va, hamdoulah !... oui, je suis fiancée et je vais bientôt me marier…Sérieux ! Ton neveux est prof de bio dans ce collège… lui là bas… célibataire et cherche à se marier… »
Wahou troooooop Beau !!!! Ahhhhh ! Pourquoi ? Pourquoi ça m’arrive à moi, ça ? C’est à cause de Fatma ! En plus j’laime pas !... Elle a gâché ma vie !
C’est notre tour de passer voir Madame Pouchtarofsky.
Je commence mon discours sur les difficultés fictives de notre famille.
Toufik, cette année, a connu une période difficile…
« M’en fou ! »
J’ai du mal entendre, je continue… Toufik a eu…
« M’en fou ! »
QUOI ! M’enfin Madame Pouchtarofsky !...
« Aie… »
Toufik a reçu une autre torgnole… Même la prof approuve la réaction de mon père… C’est à cause de qui, qu’on est dans cette situation, hein ?
Malgré mes tentatives d’essayer de convaincre Madame Pouchtarofsky de retirer toutes les charges qui portent contre Toufik, il sera tout de même coller…
Ma mère est malade… Pas de cœur cette prof !
On rentre à la maison bredouille… A peine mis un pied, à la maison…Torgnole…
Toufik tente de se justifier…Il est grave ce mec, il a le culot de se plaindre après avoir fait ses conneries. C’est dingue ! J’interviens :
Si t’es pas content, t’a qu’a te faire adopter par la DDASS…
« Vas te marier… »
Ah ! Ma ! T’as entendu ton fils, il a dit…
« Il a raison ! »
Ouai ben si c’est comme ça, débrouillez vous avec ce sale môme ! Moi, je me casse… je vais aller me chercher un homme, voilà !!!!!
Elle ne comprend pas, pourquoi, le petit dernier, est sorti comme ça ! Elle a donc, convoqué mes parents pour qu’ils lui fournissent des explications sur le comportement de leur enfant.
Mais pourquoi n’est-il pas comme les autres ?... Parce que la génétique, ça ne marche pas à tous les coups !
Par la fenêtre je vois, au loin, Toufik. Je lui fais le signe : avec mon index, je lui montre qu’il va se faire égorger. Il comprend, alors, que mes parents sont très en colère !
A peine mis un pied, à la maison, il reçoit une torgnole par mon père...
« Vivement que j’ai mes 18 ans… »
Torgnole ! J’avoue, en tant que grande sœur que j’aurais du lui expliquer ses droits civiques… J’ai oublié de lui dire que chez nous, 18 ans, ça n’existe pas !
J’interviens :
C’est bien fait ! T’as qu’à pas faire tes conneries…
« Vas y, lâche moi ! Occupe-toi de tes affaires… »
Ahhhhhhh ! Pa ! T’as entendu ton fils, il a dit…
Torgnole…
« Tu parles autrement à ta grande sœur…. »
Bref ! Avant de partir au rendez-vous, je briefe mon père et Toufik :
« Écoutez-moi bien. Je sais m’y prendre avec les profs ! Il faut baratiner ! Je vais dire que nous avons rencontré une série de problèmes et que c’est pour ça que cette année, Toufik est un peu agité… Mais non ! Ce n’est pas la honte… ololo ! Les profs aiment bien qu’on leur raconte nos problèmes familiaux… ils aiment bien les cas sociaux….Ils ont l’impression d’être les sauveurs de l’humanité. Ne vous inquiétez pas ! Tout va bien se passer. »
Nous arrivons au premier étage de l’escalier A… Wahou ! Nous ne sommes pas les seuls à être convoqués… Il y a d’autres parents qu’on connait super bien…
« Sèlèm ! Fatma ! Lè besse, hamdoulah… non, toujours pas marié… je sais pour les enfants… Il a les papiers ?... Je comprends que tu veuilles absolument me caser mais pourquoi, ne me proposes tu pas, des mecs nés ici, en France ?... Tu les gardes pour tes filles… t’as raison !!! Cela dit, je ne suis pas la préfecture !!!... Je sais ! Il est beau, gentil, travailleur… je le sais parce que c’est la définition même d’un clandestin… Ils sont tous décrits comme étant beaux, gentils et travailleurs mais, tu comprendras que je ne suis pas une carte d’identité… ololo ! Mais non, j’ai pas dit ça ! ololo ! C’est toi qui as commencé à parler mariage… Ecoute, on ne va pas s’embrouiller pour si peu de choses… Quoi ! Mais ça date de dix ans cette histoire !... Oui, les arabes n’oublient rien, tu le démontres bien là !... ololo ! Mais non ! Je ne t’ai pas manqué de respect ! Non ! Mais c’est pas possible ! C’est un truc de ouf ! Tu sais quoi ? On s’arrête là, ok ! …
Sèlem Magdouda… ça va, hamdoulah !... oui, je suis fiancée et je vais bientôt me marier…Sérieux ! Ton neveux est prof de bio dans ce collège… lui là bas… célibataire et cherche à se marier… »
Wahou troooooop Beau !!!! Ahhhhh ! Pourquoi ? Pourquoi ça m’arrive à moi, ça ? C’est à cause de Fatma ! En plus j’laime pas !... Elle a gâché ma vie !
C’est notre tour de passer voir Madame Pouchtarofsky.
Je commence mon discours sur les difficultés fictives de notre famille.
Toufik, cette année, a connu une période difficile…
« M’en fou ! »
J’ai du mal entendre, je continue… Toufik a eu…
« M’en fou ! »
QUOI ! M’enfin Madame Pouchtarofsky !...
« Aie… »
Toufik a reçu une autre torgnole… Même la prof approuve la réaction de mon père… C’est à cause de qui, qu’on est dans cette situation, hein ?
Malgré mes tentatives d’essayer de convaincre Madame Pouchtarofsky de retirer toutes les charges qui portent contre Toufik, il sera tout de même coller…
Ma mère est malade… Pas de cœur cette prof !
On rentre à la maison bredouille… A peine mis un pied, à la maison…Torgnole…
Toufik tente de se justifier…Il est grave ce mec, il a le culot de se plaindre après avoir fait ses conneries. C’est dingue ! J’interviens :
Si t’es pas content, t’a qu’a te faire adopter par la DDASS…
« Vas te marier… »
Ah ! Ma ! T’as entendu ton fils, il a dit…
« Il a raison ! »
Ouai ben si c’est comme ça, débrouillez vous avec ce sale môme ! Moi, je me casse… je vais aller me chercher un homme, voilà !!!!!