J.2 : 6 nov. 2010, 21 h 00 – Premiers frissons à la vue de la Kaâba
Assmaâ Rakho-Mom
Rendez-vous a donc été pris à 21 h 00 à la réception de l’hôtel pour nous rendre à la Grande Mosquée effectuer la ‘umra (il existe trois façons d`accomplir le hajj : nous faisons celui qui est nommé tamattu‘) : les 7 circumbulations d’arrivée (tawaf al-qudum) et les 7 allées et venues entre les collines de Safa et Marwa, suivi de la coupe des cheveux pour les hommes et d'une mèche pour les femmes.
Le temps de rassembler tout le monde, de vérifier la présence de tous, il est 21 h 20 quand le groupe démarre ; les hommes ceints du pagne blanc, tandis que les femmes ont noué autour du cou le grand châle vert que l’agence leur a distribué avant le départ.
C'est en rangs serrés que nous parcourons les quelques centaines de mètres qui nous séparent de la Mosquée sacrée. Sur trois guides, deux ont déjà effectué la ‘umra dans la journée, afin de pouvoir se concentrer exclusivement sur l’encadrement du groupe par la suite. Munis de gilets fluorescents, ils s’assurent que femmes et hommes restent bien groupés, tandis que le troisième guide et le directeur de l’agence, à l avant, rappellent régulièrement aux pèlerins la marche à suivre, les rituels à respecter, les invocations spécifiques à dire. Il faut dire que la moyenne d’âge du groupe tourne autour de 50 ans.
Quand, coupant court à travers la Mosquée sacrée, nous arrivons au cœur et apparaît la Kaâba, un frisson parcourt le groupe. Il est palpable. Certains pleurent. D’autres, le souffle court, répètent, comme pétrifiés : « Allah ! Allah ! Allah ! »
Majesté, grâce, somptuosité, les mots manquent pour décrire la première vision de la Kaâba. D’ailleurs, le groupe ne la lâche plus du regard, en oubliant parfois d’avancer. Au risque de se perdre. Un bref rappel à l’ordre des encadrants, et le premier moment de stupeur passé, et c’est reparti.
Nous pourrions continuer longtemps cette liste descriptive tellement La Mecque regorge de musulmans des quatre coins du globe. Birmans, Kényans, Tadjiks, Italiens, Américains, Russes, Chinois, Maliens, etc., tous nous rappellent avec éclat que « musulman » est loin de signifier « arabe » !
Il est 1 h 00 du matin quand nous quittons la Mosquée sacrée, notre ‘umra achevée, épuisés mais heureux.
Le temps de rassembler tout le monde, de vérifier la présence de tous, il est 21 h 20 quand le groupe démarre ; les hommes ceints du pagne blanc, tandis que les femmes ont noué autour du cou le grand châle vert que l’agence leur a distribué avant le départ.
C'est en rangs serrés que nous parcourons les quelques centaines de mètres qui nous séparent de la Mosquée sacrée. Sur trois guides, deux ont déjà effectué la ‘umra dans la journée, afin de pouvoir se concentrer exclusivement sur l’encadrement du groupe par la suite. Munis de gilets fluorescents, ils s’assurent que femmes et hommes restent bien groupés, tandis que le troisième guide et le directeur de l’agence, à l avant, rappellent régulièrement aux pèlerins la marche à suivre, les rituels à respecter, les invocations spécifiques à dire. Il faut dire que la moyenne d’âge du groupe tourne autour de 50 ans.
Quand, coupant court à travers la Mosquée sacrée, nous arrivons au cœur et apparaît la Kaâba, un frisson parcourt le groupe. Il est palpable. Certains pleurent. D’autres, le souffle court, répètent, comme pétrifiés : « Allah ! Allah ! Allah ! »
Majesté, grâce, somptuosité, les mots manquent pour décrire la première vision de la Kaâba. D’ailleurs, le groupe ne la lâche plus du regard, en oubliant parfois d’avancer. Au risque de se perdre. Un bref rappel à l’ordre des encadrants, et le premier moment de stupeur passé, et c’est reparti.
Nous pourrions continuer longtemps cette liste descriptive tellement La Mecque regorge de musulmans des quatre coins du globe. Birmans, Kényans, Tadjiks, Italiens, Américains, Russes, Chinois, Maliens, etc., tous nous rappellent avec éclat que « musulman » est loin de signifier « arabe » !
Il est 1 h 00 du matin quand nous quittons la Mosquée sacrée, notre ‘umra achevée, épuisés mais heureux.

