J.9 : 13 nov. 2010 – Départ pour six jours de rituels
Assmaâ Rakho-Mom
Aujourd’hui est jour de préparatifs. La gageure : prendre le minimum d’affaires pour six jours de rituels. De Mina à Muzdalifa, en passant par Arafat, ce sont des journées d’une grande intensité qui nous attendent. Notre groupe partira en effet dès ce soir pour Mina. Là-bas, nous resterons toute la journée de dimanche, effectuant nos prières à l heure, mais raccourcies s’agissant des prières de 4 unités.
Puis, lundi matin, nous nous dirigerons vers Arafat, où nous stationnerons du lever du soleil à son coucher. C’est le point culminant du pèlerinage, son jour le plus important, celui durant lequel tous les vœux sont exaucés.
Attention, cependant, à ne pas sortir des limites du territoire de Arafat. Elles sont clairement délimitées. Là, nous effectuerons les prières du midi et de l’après-midi ensemble et raccourcies, avant de nous diriger, au coucher du soleil, vers Muzdalifa. Là nous prierons les prières du soir et de la nuit ensemble et raccourcies, dormirons, prierons la prière de l’aube, et ramasserons les petits cailloux nous servant à lapider les stèles.
Ce jour est jour de fête, celle de l’Aïd al-Adha (fête du sacrifice). Nous nous dirigerons alors vers la grande stèle afin de la lapider à sept reprises, avant de nous couper les cheveux (pour les hommes) ou une mèche (pour les femmes). À ce stade, le pèlerin est en état de désacralisation partielle. Il peut s’habiller comme il veut mais ne peut approcher son épouse.
Restés à Mina trois jours encore, nous lapiderons successivement la petite, la moyenne et la grande stèle, avant de retourner à La Mecque. Là, nous déambulerons à nouveau sept fois autour de la Kaaba (tawaf al-Ifada), et sept fois encore entre Safa et Marwa.
Ayant effectué tout ce parcours, le pèlerin est enfin en état de désacralisation totale. Il a achevé son pèlerinage. Cependant, il ne devra pas quitter La Mecque sans avoir effectué le tawaf al-Wada‘ (circumbulations d’adieu).
Quoique éprouvant, le parcours effectué par les pèlerins n’est pas dénué de sens. Ils marchent en effet dans les pas du prophète Ibrahim qui, ayant reçu l’injonction divine d’égorger son fils Ismail, se dirigea vers Mina avec ce dernier afin d’exécuter l’ordre divin. Sur son chemin, Satan lui apparut à trois reprises afin de le détourner de sa mission. Et trois fois le père et le fils lui jetèrent des cailloux pour l’éloigner. D’où la lapidation des stèles.
Puis, lundi matin, nous nous dirigerons vers Arafat, où nous stationnerons du lever du soleil à son coucher. C’est le point culminant du pèlerinage, son jour le plus important, celui durant lequel tous les vœux sont exaucés.
Attention, cependant, à ne pas sortir des limites du territoire de Arafat. Elles sont clairement délimitées. Là, nous effectuerons les prières du midi et de l’après-midi ensemble et raccourcies, avant de nous diriger, au coucher du soleil, vers Muzdalifa. Là nous prierons les prières du soir et de la nuit ensemble et raccourcies, dormirons, prierons la prière de l’aube, et ramasserons les petits cailloux nous servant à lapider les stèles.
Ce jour est jour de fête, celle de l’Aïd al-Adha (fête du sacrifice). Nous nous dirigerons alors vers la grande stèle afin de la lapider à sept reprises, avant de nous couper les cheveux (pour les hommes) ou une mèche (pour les femmes). À ce stade, le pèlerin est en état de désacralisation partielle. Il peut s’habiller comme il veut mais ne peut approcher son épouse.
Restés à Mina trois jours encore, nous lapiderons successivement la petite, la moyenne et la grande stèle, avant de retourner à La Mecque. Là, nous déambulerons à nouveau sept fois autour de la Kaaba (tawaf al-Ifada), et sept fois encore entre Safa et Marwa.
Ayant effectué tout ce parcours, le pèlerin est enfin en état de désacralisation totale. Il a achevé son pèlerinage. Cependant, il ne devra pas quitter La Mecque sans avoir effectué le tawaf al-Wada‘ (circumbulations d’adieu).
Quoique éprouvant, le parcours effectué par les pèlerins n’est pas dénué de sens. Ils marchent en effet dans les pas du prophète Ibrahim qui, ayant reçu l’injonction divine d’égorger son fils Ismail, se dirigea vers Mina avec ce dernier afin d’exécuter l’ordre divin. Sur son chemin, Satan lui apparut à trois reprises afin de le détourner de sa mission. Et trois fois le père et le fils lui jetèrent des cailloux pour l’éloigner. D’où la lapidation des stèles.