J.12 et 13 : 16 et 17 nov. 2010 − Dans le flot de la transhumance humaine

Assmaâ Rakho-Mom

Marche, marche, marche. À l'heure où j'écris, il est 18 h 50, et nous sommes rentrés, il y a peu, d'un peu plus de deux heures de marche. Une marche qui nous a conduits aux trois stèles, dans la vallée de Mina, pour en lapider la plus grande.

Enfin, quand on parle de petite, de moyenne et de grande stèle, les tailles sont plus symboliques que réelles. Les trois stèles sont en effet de la même taille. On peut compter 33 carreaux en longueur pour chacune d'elles.

Les « anciens » ne cessent de nous exprimer leur admiration s'agissant du fait que nous effectuons le pèlerinage jeunes. Rien d'admirable pourtant dans le fait de réaliser, doté d'un minimum de moyens physiques, un des piliers de l'islam les plus ardus à réaliser. Plutôt de la logique. Bien entendu, leur rétorquer que le contraire est illogique serait leur manquer de respect. Mais nous ne pouvons nous empêcher de le leur faire remarquer. Même s'il nous faut prendre en compte un autre paramètre : les moyens financiers, que ces ouvriers (pour beaucoup) ont mis des années à économiser.

Si, auparavant, la difficulté résidait dans le trajet à effectuer pour arriver à La Mecque, aujourd'hui le temps de transport est largement diminué, et c'est le nombre grandissant de pèlerins qui constitue l'épreuve de chaque hajji.


Commentaires (0)
Nouveau commentaire :