Abdoulaye Wade, Président sénégalais briguera le 25 février un deuxième mandat à la tête du pays considéré comme le plus stable d'Afrique de l'Ouest, face à une opposition atomisée qui estime que la question dramatique de l'exode des jeunes vers l'Europe entache gravement son bilan.
La campagne a débuté ce week-end et les adversaires de cet avocat de formation aujourd'hui âgé de 80 ans concentrent leurs attaques sur ces milliers de jeunes Sénégalais sans emploi qui s'embarquent sur de frêles esquifs à la recherche du "mirage" européen.
Ses rivaux accusent Wade, qui s'est fait élire en 2000 sur le mot d'ordre de "Sopi" (changement, en wolof), de n'avoir pas tenu ses précédentes promesses électorales axées sur la lutte contre le chômage et l'amélioration des conditions de vie et des services publics.
L'intéressé, rétorque qu'il a contribué à consolider l'image de stabilité du Sénégal dans une région particulièrement turbulente, et ce malgré l'absence cruelle de ressources naturelles.
"Quand vous construisez quelque chose, la fondation doit être très solide. Et c'est ce que j'ai fait. Donnez-moi encore un autre mandat de cinq ans et je vais continuer le travail", a plaidé dimanche le chef de l'Etat sortant devant ses partisans.
Il a symboliquement ouvert sa campagne à Mbacké, une localité située à 200 km à l'est de Dakar et non loin de Touba, capitale religieuse de la secte des Mourides, de tout temps très influente sur les plans économique et politique au Sénégal. Le président, qui a épousé une Française, appartient à cette confrérie musulmane très puissante, qui contrôle notamment la filière arachide et le petit commerce.
La campagne a débuté ce week-end et les adversaires de cet avocat de formation aujourd'hui âgé de 80 ans concentrent leurs attaques sur ces milliers de jeunes Sénégalais sans emploi qui s'embarquent sur de frêles esquifs à la recherche du "mirage" européen.
Ses rivaux accusent Wade, qui s'est fait élire en 2000 sur le mot d'ordre de "Sopi" (changement, en wolof), de n'avoir pas tenu ses précédentes promesses électorales axées sur la lutte contre le chômage et l'amélioration des conditions de vie et des services publics.
L'intéressé, rétorque qu'il a contribué à consolider l'image de stabilité du Sénégal dans une région particulièrement turbulente, et ce malgré l'absence cruelle de ressources naturelles.
"Quand vous construisez quelque chose, la fondation doit être très solide. Et c'est ce que j'ai fait. Donnez-moi encore un autre mandat de cinq ans et je vais continuer le travail", a plaidé dimanche le chef de l'Etat sortant devant ses partisans.
Il a symboliquement ouvert sa campagne à Mbacké, une localité située à 200 km à l'est de Dakar et non loin de Touba, capitale religieuse de la secte des Mourides, de tout temps très influente sur les plans économique et politique au Sénégal. Le président, qui a épousé une Française, appartient à cette confrérie musulmane très puissante, qui contrôle notamment la filière arachide et le petit commerce.