«Pour qu'il n'y ait pas le moindre doute, le gouvernement est disposé à ce que le guérillero, aussitôt après la libération, soit mis à bord d'un avion pour gagner un autre pays qui pourrait être la France», a déclaré M. Uribe, dans une déclaration à la radio Caracol de Bogota.
Les Farc réclament la libération de 500 guérilleros contre un groupe de 39 otages parmi lesquels figure l'ancienne candidate à la présidence Ingrid Betancourt, qui détient également la nationalité française.
Ce n'est pas la première fois que le président colombien a proposé aux rebelles, avec l'accord des autorités françaises, de profiter de leur liberté en France.
M. Uribe a également rappelé avoir créé un fonds de 100 millions de dollars, afin d'offrir une récompense financière aux guérilleros repentis.