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Une prise de sang pour dépister le cancer de l'ovaire

Rédigé par De presse Revue | Lundi 9 Décembre 2002 à 00:00

           

Un test génétique capable de déceler d’infimes changements dans l’ADN dans le sang pourrait permettre de détecter les cancers de l’ovaire avant même l’apparition des symptômes.



Un test génétique capable de déceler d’infimes changements dans l’ADN dans le sang pourrait permettre de détecter les cancers de l’ovaire avant même l’apparition des symptômes.

Des chercheurs de l’Université Johns Hopkins à Baltimore ont utilisé une méthode singulière capable détecter des déséquilibres génétiques dans l’ADN caractéristiques du cancer de l’ovaire.

Cette technique permet de compter un à un le nombre d’allèles (copies d’un gène individuel) et ainsi détecter les déséquilibres causés par la perte de portions de chromosomes.

Au total, les chercheurs ont évalué les échantillons de 54 femmes victimes d’un cancer de l’ovaire à un stade plus ou moins avancé et 31 femmes en bonne santé.

Résultats : le test a permis de détecter des déséquilibres chez 87 % des femmes atteintes d’un cancer de stade précoce et 95 % des femmes atteintes d’un stade avancé. Les échantillons des 31 cas contrôlés ne présentaient aucun déséquilibre. Les auteurs confirment ainsi la spécificité de ce test pour le cancer de l’ovaire, qui malgré tout reste très onéreux et prend beaucoup de temps.

Ces résultats sont porteurs d’espoirs à plus d’un titre. Le cancer de l’ovaire est efficacement traité lorsqu’il est diagnostiqué suffisamment tôt. Mais de par sa localisation et la survenue tardive des symptômes non spécifiques (douleurs abdominales, saignements, perte d’appétit…), il n’est généralement détecté qu’à des stades avancés. Il est responsable chaque année de plus de 3 000 décès.

Prochaine étape : confirmer ces résultats sur de plus larges échantillons et réduire le prix de ces tests (par des techniques d’automatisation), voire les combiner avec d’autres pour permettre une meilleure détection chez les femmes à risque.





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