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Points de vue

Une fratrie meurtrie ou l’espoir d’une fraternité naissante

Rédigé par Jaouad Laoui | Mercredi 14 Octobre 2020 à 13:00

           


Une fratrie meurtrie ou l’espoir d’une fraternité naissante
Nombreux sont les récits que recèle et raconte le Coran. Dieu dit : « Nous te racontons le meilleur récit, grâce à la révélation que Nous te faisons dans le Coran même si tu étais auparavant du nombre des inattentifs (à ces récits). » (Sourate Yusuf - Joseph) Le Très-Haut nous en fait part afin que nous y réfléchissions et que nous en tirions les enseignements qu’ils contiennent. « Eh bien, raconte le récit. Peut-être réfléchiront-ils ! », dit Dieu (verset 176, Sourate Al-Aaraf - Le Mur).

L’histoire de Caïn et d’Abel en fait partie. Le récit nous est relaté dans les versets 27-30 de la sourate La Table Servie. Dieu dit :

« Et raconte-leur en toute vérité l’histoire des deux fils d’Adam. Les deux offrirent des sacrifices ; celui de l’un fut accepté et celui de l’autre ne le fut pas. Celui-ci dit : "Je te tuerai sûrement."

"Dieu n’accepte, dit l’autre, que de la part des pieux." Si tu étends vers moi ta main pour me tuer, moi, je n’étendrai pas vers toi ma main pour te tuer : car je crains Dieu, le Seigneur de l’Univers. Je veux que tu partes avec le péché de m’avoir tué et avec ton propre péché : alors tu seras du nombre des gens du Feu. Telle est la récompense des injustes.

Son âme l’incita à tuer son frère. Il le tua donc et devint ainsi du nombre des perdants. Puis Dieu envoya un corbeau qui se mit à gratter la terre pour lui montrer comment ensevelir le cadavre de son frère. Il dit : "Malheur à moi ! Suis-je incapable d’être, comme ce corbeau, à même d’ensevelir le cadavre de mon frère ?" Il devint alors du nombre de ceux que ronge le remord. »

Moi en toi, mon frère

En vérité, les leçons que comportent ces versets sont nombreuses. Le récit met en lumière l’inviolabilité et la sainteté de la vie humaine. Ce qui signifie que nul n’a le droit d’y porter injustement atteinte. Autrement, le mal s’étendrait à l’humanité toute entière, à ce que tout homme porte en lui. « Quiconque tuerait une personne non coupable d’un meurtre ou d’une corruption sur la terre, c’est comme s’il avait tué tous les hommes. Et quiconque lui fait don de la vie, c’est comme s’il faisait don de la vie à tous les hommes. »

Dans ses récits épistolaires, Khalil Gibran n’écrivit-il pas judicieusement à son ami Mikhaïl Naimy : « Moi, oh mon frère, c’est toi. » De par son crime, Caïn s’est d’abord lui-même tué. Ce n’est qu’après coup, qu’il en a infailliblement pris conscience, se noyant dans de douloureux regrets, qui ne lui furent plus d’aucun secours. « Il dit : "Malheur à moi ! Suis-je incapable d’être, comme ce corbeau, à même d’ensevelir le cadavre de mon frère ?" Il devint alors du nombre de ceux que ronge le remord. »

Ces versets nous rappellent un autre enseignement, celui de la fratrie. Essentiellement, ce trouble du comportement qui menace son unité, la jalousie. Naturellement teinté de sentiments complexes et ambivalents, ce premier lien fraternel narré dans ce récit, finit par céder face à une jalousie excessive. Elle le dégrade alors en un lien destructeur, lui, le lien constructeur, s’achevant ainsi sur un crime, un fratricide : « Son âme l’incita à tuer son frère. Il le tua donc et devint ainsi du nombre des perdants. »

De même, la sourate Joseph nous enseigne et nous renseigne. Joseph (paix sur lui), ce rival si proche, jalousé dans la quête de l’amour paternel, devint ainsi l’objet de complots de toutes sortes.

Heureusement, dans sa clairvoyance, le Prophète Jacob, son père, lui conseilla de ne pas révéler son rêve à ses frères jaloux. « Ô mon fils, dit-il, ne raconte pas ta vision à tes frères car ils monteraient un complot contre toi ; le Diable est certainement pour l’homme un ennemi déclaré. » Si l’être aimé, objet de la rivalité fraternelle, est différent dans les deux récits, la sœur jumelle et future épouse convoitée par Caïn ou le père à l’amour paternel jalousé par les frères de Joseph, les idées insufflées, à l’oreille des frères jaloux, par l’égo frustré et par Satan demeurent, elles, similaires. Comme Caïn a dit « Je te tuerai sûrement », les frères de Joseph ont dit « Tuez Joseph ».

Ce que nous enseigne l'histoire de Caïn et Abel

La fratrie empreint à vie l’identité de l’être humain. Peut-on alors se demander si l’humanité ne porterait pas en son sein, la marque profonde de ce premier fratricide ? Nos relations, au sein de l’humanité, ne seraient-elles pas marquées par ce premier lien fraternel, alors même qu’on l’ignore ? Ainsi, ne pourrait-on pas penser que l’humanité serait scindée en ces deux groupes : les héritiers de Caïn et les héritiers d’Abel ?

D’une part, ceux qui ne cessent, d’une manière ou d’une autre, de porter injustement atteinte à la vie humaine et de commettre des excès sur la terre, d’autre part, ceux qui agissent avec justice et beauté ? L’humanité ne serait-elle pas habitée par ces frères, l’un s’écriant «Je te tuerai sûrement» et le second lui rappelant que « Dieu n’accepte que de la part des pieux. Si tu étends vers moi ta main pour me tuer, moi, je n’étendrai pas vers toi ma main pour te tuer : car je crains Dieu, le Seigneur de l’Univers » ?

Quoi qu’il en soit, celui qui désire obéir à Dieu et marcher sur les pas de Son Messager (Grâce et paix sur lui) ne doit aucunement, se contenter de simplement répéter la réponse d’Abel, mais bien au contraire, d’user de tous les moyens qui lui sont permis, pour lutter avec force et sans violence, pour empêcher le crime et maintenir la paix et la fraternité entre les hommes. Voilà les enseignements que l’on doit en tirer.

Dans une tradition, selon Anas, que Dieu l’agrée, le Prophète (paix sur lui) dit un jour : « Soutiens ton frère dans le juste comme dans l’injuste ! » Etonnés par ce commandement, les compagnons l’interrogèrent : « Ô Messager de Dieu, certes, nous le soutenons quand il subit une injustice, mais comment peut-il en être ainsi lorsqu’il est l’auteur de l’injustice ? » Le Prophète répondit : « Le soutenir, c’est l’empêcher d’être injuste et de commettre l’injustice. »

Et ce n’est qu’ainsi que l’unité de l’humanité pourra être préservée, le but ultime étant la véritable association fraternelle, à l’image de celle qui liait le prophète Moïse à son frère, le prophète Aaron, dont la finalité n’était autre que la glorification et l’invocation du Seigneur des mondes. « Et assigne-moi un assistant de ma famille : Aaron, mon frère, accrois par lui ma force ! Et associe-le à ma mission, afin que nous Te glorifiions beaucoup, et que nous T’invoquions beaucoup. Et Toi, certes Tu es Très Clairvoyant sur nous. »

*****
Première parution du texte sur le site de Participation et Spiritualité Musulmanes (PSM).

Lire aussi :
Suis-je le gardien de mon frère ? - La notion de la fraternité explorée par des intellectuels

Et aussi :
Fratelli Tutti : Vivre la fraternité, « un défi que nous devons relever ensemble dans la diversité de nos croyances et de nos cultures »
Avec Fratelli Tutti, le pape inscrit l'urgence de la fraternité dans une encyclique adressée à l'humanité




Réagissez ! A vous la parole.

1.Posté par francois.carmignola@gmx.com le 14/10/2020 16:11 | Alerter
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Le fameux verset sur "qui tue un homme tue toute l'humanité" est 5.32, commence par "Voilà pourquoi Nous avons prescrit aux fils d'Israël : etc".

Cette prescription est spécifique aux fils d'Israël (au juifs, donc). Il semble donc restreint, surtout que les deux versets suivants sont les non moins fameux, et plus que menaçants:

5.33. En vérité, il n'y aura qu'une seule rétribution pour ceux qui font la guerre à Dieu et à Son Envoyé et qui sèment la corruption sur la terre : ils seront mis à mort ou crucifiés, ou on leur coupera la main droite et le pied gauche - ou inversement, ou ils seront expulsés du pays. Tel sera leur sort : une honte en ce monde et un châtiment terrible dans l'Au-delà,
5.34. sauf pour ceux qui se seront repentis avant de tomber en votre pouvoir. Sachez que Dieu est pardonneur, clément.

Ces versets furent utilisés par l'Etat Islamique pour justifier des crucifixions exécutées au XXIème siècle.
Citer le Coran incite à sa lecture, et les interprétations sont toujours un peu hasardeuses.

2.Posté par Henri-Pierre GUILLERME le 14/10/2020 16:29 | Alerter
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HPGIZEH
Humeur (pas opinion ni point de vue):
Beau sermon, j'entendais le même (en contexte biblique et non pas coranique) quand j'étais enfant/ado, exactement le même,( wallah !-rire-). Oui beau sermon. Vraiment.
Mais on ne débat pas un sermon, un sermon c'est exactement ce qui est écrit plus haut: une histoire qui se veut exemplaire, avec une morale : "c'est pas bien que deux frères s'entretuent ...ok ?"
Mais quoi, ce message s'adresse a ceux qui croient que c'est bien que deux frères s'entretuent, pas aux autres, quel intérêt ?
Honnêtement mes souvenirs d'enfance ne m'ont pas laissé que de sucrés souvenirs de fraternité radieuse, et je ne suis sans doute pas le seul.
M. Jouad Laoui vous êtes binaire dans votre sermon, le bon (tout le monde ?) aimé de Dieu, le méchant (le tueur) au feu. En dehors des sermons il y a très peu de binaritédans la vie, ce serait trop simple ! TOUT est en camaïeux, tout en en nuances, en dissemblances, en gradations, en variétés.
Pour un sermon le mythe de Caïn et Abel en vaut d'autres. Le Saint Quran n'est pas un livre de contes.
Je vous cite : "En vérité, les leçons que comportent ces versets sont nombreuses. Le récit met en lumière l’inviolabilité et la sainteté de la vie humaine. ... ... ... "
Mais quid de cette autre 'vérité' coranique, présente dans ces mêmes versets, que Dieu est créateur du bien ET du mal ?
Et puis j'entends beaucoup d'autres sermonneurs dire que le Musulman est bien plus pécheur que saint dans sa vie humaine... qui croire ?
Pourquoi u...  

3.Posté par Henri-Pierre GUILLERME le 14/10/2020 18:04 | Alerter
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HPGIZEH
à FC

Cher FC (je peux ?) il ne vous a pas échappé que le verset 5.34 suivait le verset 5.33 … le chiffrage s’est fait a posteriori, la chronologie du contenu est importante : si les vilains décrits en 5.33 restent vilains : l’horreur et beaucoup pire les attend. Clair, net, précis. Gore. Il faut frapper l’opinion.
MAIS, MAIS, MAIS : si les vilains ne font pas la guerre (à Dieu, mais il y a une question de sémantique là, ou un lapsus ? non non) ALORS l’article 5.34 s’applique : pour ceux qui se seront repentis (qui auront posés les armes) … Dieu est pardonneur, terme coranique s'il en est.

Mon point de vue :
On est là dans un cas d’école typique :

la sourate La table servie, n° 112(avant-avant dernière des 114 sourates) fut en réalité la 5éme sourate révéléeau Prophète(psL) à la Mecque, c’est-à-dire au tout début des révélations quand Mohammad(psL) se déclarait le Messager de Dieu aux Quraish dont les chefs avaient polythéiséla Kabba. Mohammad était membre d’un clan de la tribu des Quraish. Son objectif affiché était alors de monothéiserla Kabba que les Quraish s’étaient quasiment appropriés (pèlerinages et logistique associée étaient un business profitable, … déjà ! -rire-).

Le décalage entre l’ordre coranique (‘c’ minuscule) l’ordre éditorial, pensé sur 3 siècles je crois, et l’ordre chronologique de la révélation des sourates au Messager(psL) de Dieu est l’objet de questionnement depuis plus de 1.000 ans sans doute.

Puisqu’il s’agit d’opinion, permettez-moi de vous faire remar...  

4.Posté par Henri-Pierre GUILLERME le 14/10/2020 18:49 | Alerter
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HPGIZEH
ERREUR ERREUR. ERREUR
(impardonable !)
MERCI au lecteur de considérer le post n°3 nul et non avenu !
MERCI à FC de ne pas le lire (rire).J'ai eu un doute : 34 versets dans une des sourates les plus courte (112) ... mich'mahoul ! u[
Avec mes sincères excuses au lecteur.

5.Posté par francois.carmignola@gmx.com le 15/10/2020 21:00 | Alerter
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Vous me permettrez de ne rien comprendre à ce que vous dites, et ne voit pas le rapport avec ce que je m'étais permis de faire remarquer et qui n'a rien à voir avec vos appréciations obscures et effectivement (c'est vous même qui le dites, un peu confuses). Je parle de deux versets successifs d'une même sourate et je ne vois absolument pas ce que l'ordre de la sourate dans je ne sais quelle nomenclature peut signifier en plus... Ce que vous me dites me semble donc hors sujet.

Comme vous dites, seul le contenu de la "révélation" est significatif, raison de plus pour s'y intéresser. Assez d'accord pour dire que je partage ma lecture avec celle des idéologues de l'Etat Islamique, mais reconnaissez que je ne suis pas le seul.

En tout cas, comme vous le savez, pour chercher le second degré dans la parole de Dieu lui-même, il faut être sacrément culotté.

J'attends donc de votre part, pourquoi pas, une explication plus subtile de ce qui me semble à moi assez clair.

Au sujet du terme "pardonneur" effectivement omniprésent dans le Coran, vous n'êtes pas sans savoir qu'il est associé à la soumission exclusivement.
5.34 est ainsi particulièrement intéressant: vous avez un avis ?

6.Posté par Henri-Pierre GUILLERME le 16/10/2020 17:25 | Alerter
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HPGIZEH
ceci REMPLACE le post n° 3 (honteusement erroné) signé HPG

à FC

Cher FC, il ne vous a pas échappé que le verset 5.34suivait le verset 5.33 … le chiffrage c’est fait a posteriori, la chronologie du contenu est importante : si les vilains décrits en 5.33 restent vilains : l’horreur et pire les attend. Clair, net, précis. Gore. Il faut frapper l’opinion en rappelant les usages, là et maintenant (Yathrib, 632 ? … 100 ans avant 732 …).
MAIS, MAIS, MAIS : si les vilains ne font pas la guerre (à Dieu, mais il y a là une question de sémantique) ALORS l’article 5.34s’applique : pour ceux qui se seront repentis (qui auront posés les armes) … Dieu est pardonneur, terme répété à l’envie dans le Saint Coran.

Mon point de vue :
On est là dans un cas d’école :
Note : ce § est le 6 erroné du post n° 3. On remarquera m similitude dans l'analyse.
La sourate le Plateau servi (table basse style arabe), ou Repas servi (évocation biblique), ou dans des traductions françaises la Table servie est la 5ème sourate du Saint Coran mais la 112éme sourate révélée (sur 114). A cette époque Mohammad(psL) est à Yathri, sa tribu nouvelle et originale (oumma) ayant évoluée depuis environ 8 ans. La tribu grandissante et son chef Mohammad(psL) avaient pris de l’importance au milieu d’une demi-douzaine d’autre tribus de ‘confessions’ diverses dont 4 tribus d’arabes juifs. Dans un autre débat de Saphirnews je vous disais qu’utilisant son influence reconnu dans l’oasis Mohammad(psL) avait conclu des pactes divers avec...  

7.Posté par Henri-Pierre GUILLERME le 16/10/2020 17:29 | Alerter
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HPGIZEH
à FC

Il n'y a rien à comprendre dans un post qu'on ne peut effacer (bizarrerie) et qui est déclaré par l'auteur :
ERREUR ERREUR. ERREUR
(impardonable !)
MERCI au lecteur de considérer le post n°3 nul et non avenu !
etc.

8.Posté par Henri-Pierre GUILLERME le 16/10/2020 17:48 | Alerter
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HPGIZEH
à FC

Vous avez compris que je ne suis pas chroniqueur professionnel, ni journaliste, ni théologien, ni salarié ou indépendant de la 'com', mais seulement un Français Musulman vivant chez et avec des 'arabes', qui plus est je vis heureux depuis presque 3/4 de siècle (c'est choquant, je sais).
Mais surtout j'ai des activités sportives, culinaires, intellectuelles, artistiques, sociales,etc. et un goût aussi vieux que moi pour le DEBAT, tout cela est chronophage ...
C'est pourquoi, dès j'en aurai l'opportunité je répondrai bien volontiers à votre poste n° 5.
Salutations,
HPG

9.Posté par Henri-Pierre GUILLERME le 17/10/2020 18:04 | Alerter
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HPGIZEH
A FC : (rep. A votre post n° 5)

(nous sommes sortis du sujet de l’article sur la métaphore du fratricide, mais tant pis, puisqu’on reste dans le même chapitre ( ou sourate).

5.33 et 5.34 (votre intérêt pour ces deux versets).
Dans mes post 3 et 6 je vous répond gentiment que

1 : ils se suivent, le premier menaçant (dissuasif, 5.33), le second conciliant (incitatif 5.34), le bâton et la carotte dans cet ordre : ce vieux procédé de négociation est encore et toujours utilisé à la caricature : voir la stratégie de communication Trumpiste.
2 : comme je l’explique (sans le justifier ni sembler approuver … approuver quoi ? des faits vieux 14 siècles ?) ces phrases (ces versts) sont à placer dans le contexte. La chronologie de la Révélation est importante. La science de l’histoire à tellement progressée que des sachants que je lis et écoute, qui ne sont pas de notoriété populaire, qui sont arabes, nord-américains, européens, asiatiques, … m’apportent énormément (mais lentement). De ces apports et de ma raison combinés je peux exprimer ma compréhension du Livre. Certes cette compréhension est modestement subjective. Mais le Saint Coran lui-même appelle à la rationalité et à l’utilisation de la science, Il appelle aussi au raisonnement du croyant. De façon instinctive (éducation jésuistique, ex-profession) je tends à l’analyse et à situer le texte dans son temps historique et dans sa situation géographique (que je connais). Voici une explication contextuelle à ces deux versets.

a-Ils son...  

10.Posté par francois.carmignola@gmx.com le 18/10/2020 18:28 | Alerter
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Reprenons le commentaire.
Nous étions parti de la citation "hors contexte" (précisément) de la fameuse phrase systématiquement mise en avant pour caractériser le caractère pacifique du Coran. Celle-ci est un verset d'une sourate qui contient plusieurs versets, et dont le suivant (quelle plus belle illustration d'un "contexte", si ce mot a un sens), est un appel au meurtre caractérisé de tous ceux qui luttent contre le porteur du même Coran.

Vous parlez de contexte mais il me semble qu'il y a une mécompréhension entre nous: vous semblez confondre ici verset et sourate. Je ne m'intéresse ici, à l'intérieur d'une sourate donnée (la 5) qu'aux relations contextuelles entre les versets de cette sourate notamment 33, 34 et 35.


Qui est le contexte de qui ? Pour sur, le verset d'après, que vous considérez avec euphémisme comme "une carotte" évoque ce qui est le sens même du mot "paix" pour la grande religion de "paix": la nécessité du repentir pour éviter d'être tué.

Repentir et soumission: tout ce qui est visiblement clairement expliqué au premier degré dans ce texte, et le fait que cela puisse effectivement ( comme vous le faites délicatement remarquer) m'éviter les affres du feu me confirme dans mon opinion.

Les 3 versets, bien loin d'illustrer je ne sais quel pacifisme ou quel respect de l'humanité, comme bien des idéologues se plaisent à le dire, expriment en fait l'implacable autorité meurtrière et menaçante d'un pouvoir assassin impitoyable.

C'était ce que je voulais dire, e...  

11.Posté par Henri-Pierre GUILLERME le 18/10/2020 23:03 | Alerter
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HPGIZEH
à FC :
Ce n’est pas une pirouette de défait … le débat me plaisait bien. Pardonnez-moi je ne cherche pas à convaincre, j’explique ce que je sais, et je loue ceux par qui j'ai appris. Ayant trop de respect pour vous (autant que pour moi-même) j’arrête un échange sans enjeux, évidemment, et qui par sa longueur perd son sens.
Au plaisir de vous rencontrer sur un autre débat.
Salutations
HPG

12.Posté par Premier Janvier le 20/10/2020 23:18 | Alerter
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Mort de rire les commentaires.
A moi maintenant. Laissez moi passer je suis un vrai savant.
Je contredis tout ce qui a été dit plus haut.
Et puis non. Contredire deux interventions, deux traductions est petit bras.
Je contredis ce qui a pu être dit par tous par tous les temps.
Appelez moi Dieu. Lol.


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