Connectez-vous S'inscrire

Sur le vif

Tunisie : un mandat d'arrêt international lancé contre Moncef Marzouki

Rédigé par Lina Farelli | Vendredi 5 Novembre 2021 à 16:25

           


Un mandat d'arrêt international a été lancé par la Tunisie contre l'ex-président Moncef Marzouki, installé en France. © European Union 2013 - European Parliament
Un mandat d'arrêt international a été lancé par la Tunisie contre l'ex-président Moncef Marzouki, installé en France. © European Union 2013 - European Parliament
La Tunisie a émis un mandat d'amener international contre Moncef Marzouki. Installé en France, l'ancien président de la République tunisienne, qui avait dirigé le pays entre 2011 et 2014, ne s’est pas privé de critiquer lourdement le coup de force de Kaïs Saïed opéré en juillet dernier. L'actuel chef de l'État s’est en effet arrogé les quasi pleins pouvoirs en faisant valoir un « péril imminent » pour la Tunisie. Les travaux du Parlement sont toujours gelés à ce jour.

Le mandat d’arrêt international a été émis jeudi 4 novembre, selon l'agence de presse TAP, qui cite le bureau de presse du premier tribunal d'instance de Tunis.

Aujourd'hui âgé de 76 ans, Moncef Marzouki, qui est accusé d'avoir porté atteinte à la sureté de l'Etat, ne mâche pas ses mots contre Kaïs Saïed dont il ne reconnaît pas la légitimité. L’homme, qui se dit aujourd’hui « engagé corps et âme dans la lutte contre le régime putschiste, afin de restaurer la légitimité », est allé jusqu'à appeler la France à ne plus soutenir un président « qui a comploté contre la révolution et aboli la Constitution ». Il a aussi fait valoir en octobre sa fierté d'avoir permis le report du Sommet de la francophonie, qui devait se dérouler à Djerba les 20 et 21 novembre.

Ses prises de position lui ont valu les foudres du régime tunisien. Mi-octobre, Kaïs Saïed avait annoncé le retrait du passeport diplomatique dont bénéficie Moncef Marzouki et avait appelé le ministère de la Justice à ouvrir une enquête judiciaire à son encontre.

Lire aussi :
Tunisie : le président Kaïs Saïed renverse le jeu politique en pleine crise sanitaire




Réagissez ! A vous la parole.

1.Posté par Premier janvier le 05/11/2021 19:01 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler
Quel était t'il ce péril? Il n'est pas possible qu'il soit une personne.
Puisque les deux protagonistes sont une seule et même personne.
La question n'est donc pas de qui on parle mais de quoi.
On ne parle donc ni du banni ni de l'autoproclamé. Ils sont une même personne.
Le péril ne peut pas se trouver ni dans l'un dans l'autre.
Si l'on dit d'une personne qu'elle sait reconnaître le péril, c'est que soit elle est elle même le péril, soit qu'elle ne sait pas ce qu'il est.
Le péril est tout sauf moi. Ca ne marche pas. Je suis moi même le péril pas davantage. Il n'est ni moi ni n'est pas moi.
On a dit du péril qu'il pouvait être une même personne. Egalement on a dit qu'elle savait mais aussi ne savait pas ce qu'il est. Que si elle savait ce qu'il est, il ne pouvait être qu'elle même et que si elle ne savait pas ce qu'il est elle ne pouvait pas être lui.
On trouve, je sais reconnaître le péril mais jamais je ne suis lui ni non plus je ne suis pas lui. Pardi puisqu'il n'y a que le péril lui même qui puisse être le péril.
Je suis ce que je ne suis pas et je ne suis pas ce que je suis n'est évidemment pas possible. Du coup on se demande de quoi on parle dans cette affaire.

2.Posté par Premier janvier le 07/11/2021 20:13 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler
Le pouvoir est dans celui qui a le pouvoir. C'est ça qui est disputé.
Or avoir le pouvoir n'existe pas.
Quelque chose qui était déjà là ne peut pas me succéder.
On ne peut jamais avoir le pouvoir on ne peut qu'être le pouvoir.
Si je prétends avoir le pouvoir je dis du pouvoir qu'il n'est pas le pouvoir.
Ce qui n'a pas de sens.


SOUTENEZ UNE PRESSE INDÉPENDANTE PAR UN DON DÉFISCALISÉ !