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Sur le vif

Tunisie : l'imam Chalghoumi dénonce son agression

Rédigé par La Rédaction | Lundi 2 Septembre 2013 à 10:56

           


Hassen Chalghoumi assure avoir été agressé avec sa famille, dimanche 1er septembre, à Gammarth, près de Tunis, où ils se trouvent en vacances.

Celui qu'on nomme l’imam de Drancy (Seine-Saint-Denis) explique qu’un homme l’a violemment pris à parti alors qu’il regagnait, avec son épouse et deux de leurs enfants, leur hôtel. « Il m'a insulté, m'a traité de "sioniste", de "collaborateur". Il m'a donné un coup de poing dans le cœur. En quelques secondes, il m'a mis à terre », a raconté Hassen Chalghoumi. L’agresseur aurait même asséné des coups à sa femme et ses enfants avant qu’il ne soit maîtrisé par le service de sécurité de l'hôtel puis interpellé par des policiers, a-t-il précisé.

« C'est un vrai choc », a commenté l'imam surmédiatisé après sa sortie de l’hôpital, dimanche soir, où il a été soigné avec ses proches. Le ministre de l’Intérieur Manuel Valls l’aurait appelé et « demandé de ses nouvelles », a-t-il aussi fait savoir. Mais contacté par l'AFP dimanche soir, le ministère de l'Intérieur n'était pas immédiatement en mesure de confirmer cet appel. De son côté, l'ambassade de France à Tunis a affirmé ne pas être informée de son agression. En Tunisie, « un imam m'avait prévenu que ma photo circule partout sur Facebook et m'avait dit de faire attention », a indiqué Hassen Chalghoumi, né dans ce pays, il y a 40 ans, de parents algériens.

Hassen Chalghoumi, vilipendé et moqué par beaucoup de musulmans pour sa proximité avec les officiels israéliens, est habituellement escorté en France par le Service de protection des hautes personnalités (SPHP). Mais ces agents n'avaient pas pu le suivre pendant ses vacances car « la Tunisie ne voulait pas qu'ils entrent (dans le pays) armés », a expliqué l'imam controversé.

Son retour en France est prévu lundi 2 septembre.

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1.Posté par ll.OoO le 04/09/2013 15:06 | Alerter
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Son agresseur condamné à Tunis :
Karim K., l'auteur présumé de l'agression qu'aurait subie Hassen Chalghoumi, imam de Drancy, a été condamné à un mois et demi de prison pour violences et injures par un tribunal de première instance de Tunis. Il était reproché au jeune Franco-Tunisien, qui continue de nier les faits, d'avoir porté des coups à l'imam, connu pour ses positions contre la burqa et ses rapports d'amitié avec la communauté juive, lui occasionnant 8 jours d'ITT. Pour l'avocat de Karim, Me Pascal Garbarini, cette condamnation ne prouve rien : "Dès lors que l'ambassade de France est intervenue, les autorités tunisiennes ne pouvaient diplomatiquement pas classer cette affaire sans suite."

Me Samia Maktouf, l'avocate parisienne d'Hassen Chalghoumi, estime que ce jugement démontre la crédibilité des accusations d'agression de son client, qui a pourtant refusé toute confrontation avec son agresseur présumé, mais "regrette cependant cette justice expéditive. Cette condamnation n'est pas en rapport avec la gravité des faits", estime-t-elle. Elle a donc porté plainte au tribunal de grande instance de Bobigny, pour que le jeune homme soit jugé "à la hauteur des faits qui lui sont reprochés". L'imam de Drancy était toujours en observation à l'hôpital d'instruction des armées Bégin, à Saint-Mandé (Val-de-Marne). Il devrait sortir mercredi. Selon son entourage, des fractures aux côtes et de multiples contusions ont été diagnostiqués par l'hopital.


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