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Sur le vif

The Times condamné à s'excuser pour des propos diffamatoires envers Cage

Rédigé par Radjaa Abdelsadok | Lundi 7 Décembre 2020 à 19:00

           


The Times a publié, vendredi 4 décembre, des excuses officielles auprès de Cage, une organisation britannique de lutte contre les discriminations et les injustices dans le monde. Pour cause, une information jugée diffamatoire publiée par le magazine en juin 2020 faisant référence à un soutien supposé du directeur de Cage envers l'auteur d'une attaque au couteau ayant fait plusieurs victimes à Reading, au sud-est de l'Angleterre. Le quotidien britannique a également été condamné à payer 30 000 livres (33 000 €) de dommages et intérêts.

« Nous avons suggéré à tort (News, 25 juin) que l'organisation de plaidoyer Cage et son directeur de la sensibilisation, Moazzam Begg, soutenaient l'individu soupçonné des attaques au couteau à Reading le 20 juin 2020, et qu'ils excusaient ses actions en se référant aux manquements de la police et d'autres », a publié The Times. « Nous avons également déclaré à tort qu'ils refusaient de commenter leur implication avec le suspect. En fait, bien qu'ils aient commenté la réaction de la police et des médias à l'attaque, ils n'avaient aucun lien avec le suspect. Nous nous excusons auprès de Cage et de M. Begg pour ces erreurs et pour la détresse causée, et nous avons accepté de leur payer des dommages et des frais de justice. »

Pour l'avocat Zillur Rahman qui représentait l’organisation musulmane, « nous sommes ravis de ce résultat pour nos clients. 30 000 £ est une somme substantielle de dommages-intérêts pour un article qui a été en ligne pendant moins de 24 heures. Il illustre la gravité des allégations et fournit la justification à laquelle Cage et M. Begg ont droit ».

« Nous ne pouvons qu'espérer que ce règlement rappellera aux autres que la vérité n'est pas négociable », a fait part Moazzam Begg, en rappelant qu’il ne s’agit pas de la première fois que The Times publie une information mensongère portant sur les musulmans britanniques, Cette décision « aidera Cage dans son important travail de dénonciation des criminels de guerre et des apologistes de la torture - aux côtés de leurs facilitateurs dans les médias ».

A l'image du Conseil des relations américano-islamiques (CAIR), Cage fait partie des organisations britanniques qui ont apporté leur soutien au Collectif contre l'islamophobie en France (CCIF) après sa dissolution décrétée par le gouvernement.

Lire aussi :
The Times sommé de s’excuser pour des articles trompeurs visant des familles d'accueil musulmanes




Réagissez ! A vous la parole.

1.Posté par Premier Janvier le 09/12/2020 01:14 | Alerter
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Ca fait penser au ccif.

2.Posté par Premier Janvier le 10/12/2020 00:20 | Alerter
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C'est le droit qui est défendu. Pas les personnes.
En principe. En principe dans les affaires qu'elles quelles soient il peut y avoir parfois trafic, corruption ou combines en tous genres.
Quand il est question de la défense de musulmans on estime qu'il est question d'opposition politique et pas de la défense de citoyens.
Comment un droit pourrait t'il ne pas être politique (pour tous) et dans un même l'être (partisan).
C'est là ou je bugge.

3.Posté par Premier Janvier le 10/12/2020 00:32 | Alerter
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Comment les musulmans arrivent t'ils à utiliser un droit dont on en dit qu'il est pour tous, mais dont on dit aussi qu'il serait un droit musulman.


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