Jeudi, Vladimir Poutine a nommé Ramzan Kadyrov président tchétchène par intérim après avoir accepté la démission de son prédécesseur Alou Alkhanov, a annoncé le Kremlin.
Ramzan Kadyrov, 30 ans, fils de l'ancien président tchétchène pro-russe Akhmad Kadyrov tué dans un attentat en mai 2004, occupe le poste de Premier ministre tchétchène et dirige déjà de facto la Tchétchénie avec le soutien de Moscou.
Le président russe a accepté la démission du président Alkhanov qui était à la tête de cette région du Caucase russe depuis août 2004 et signé un décret sur sa nomination au poste de vice-ministre de la Justice de la Fédération de Russie.
"Tout ce que vous avez fait pour la Tchétchénie est le résultat d'efforts collectifs des organes du pouvoir de la république et dans une grande mesure c'est le résultat de votre travail", a déclaré le président russe cité par l'agence Interfax.
M. Alkhanov était déjà largement éclipsé par Ramzan Kadyrov, Premier ministre depuis mars 2006. Ce dernier est tout à la fois apprécié pour le rôle important qu'il joue dans la reconstruction de cette province, dévastée par la guerre, et craint pour ses puissantes milices à qui l'on prête enlèvements et tortures.
M. Kadyrov ne pouvait pas devenir président de Tchétchénie avant d'atteindre 30 ans, l'âge minimum prévu par la Constitution de la république, qu'il a fêtés le 5 octobre 2006.
Sa nomination doit être entérinée par le parlement local, ce qui ne fait guère de doute.
L'armée russe a subi une défaite lors d'un premier conflit russo-tchétchène en 1994-1996 mais semble reprendre le contrôle sur cette république séparatiste dans le deuxième conflit, qui dure depuis 1999, avec l'aide des forces tchétchènes pro-russes.
Ramzan Kadyrov, 30 ans, fils de l'ancien président tchétchène pro-russe Akhmad Kadyrov tué dans un attentat en mai 2004, occupe le poste de Premier ministre tchétchène et dirige déjà de facto la Tchétchénie avec le soutien de Moscou.
Le président russe a accepté la démission du président Alkhanov qui était à la tête de cette région du Caucase russe depuis août 2004 et signé un décret sur sa nomination au poste de vice-ministre de la Justice de la Fédération de Russie.
"Tout ce que vous avez fait pour la Tchétchénie est le résultat d'efforts collectifs des organes du pouvoir de la république et dans une grande mesure c'est le résultat de votre travail", a déclaré le président russe cité par l'agence Interfax.
M. Alkhanov était déjà largement éclipsé par Ramzan Kadyrov, Premier ministre depuis mars 2006. Ce dernier est tout à la fois apprécié pour le rôle important qu'il joue dans la reconstruction de cette province, dévastée par la guerre, et craint pour ses puissantes milices à qui l'on prête enlèvements et tortures.
M. Kadyrov ne pouvait pas devenir président de Tchétchénie avant d'atteindre 30 ans, l'âge minimum prévu par la Constitution de la république, qu'il a fêtés le 5 octobre 2006.
Sa nomination doit être entérinée par le parlement local, ce qui ne fait guère de doute.
L'armée russe a subi une défaite lors d'un premier conflit russo-tchétchène en 1994-1996 mais semble reprendre le contrôle sur cette république séparatiste dans le deuxième conflit, qui dure depuis 1999, avec l'aide des forces tchétchènes pro-russes.