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Points de vue

Quel remède à l’individualisme qui gangrène nos sociétés et nos communautés ?

Rédigé par François Clarinval | Lundi 19 Décembre 2022 à 14:25

           


Dans les milieux qui développent une pensée critique envers les dérives de nos sociétés actuelles, l’une des causes souvent invoquée est l’individualisme. L’individualisme serait responsable du manque de solidarité, de compassion, de générosité qui caractériserait nos sociétés modernes, toutes entières tournées vers la satisfaction personnelle. Conjointement à cette dénonciation, on idéalise les sociétés traditionnelles ou les spiritualités qui, elles, avaient, ou auraient, conservé vivant ce sens du partage et de l’autre qui ferait cruellement défaut aujourd’hui. Nous allons, dans cet article, essayer de mettre au clair cette notion d’individualisme afin de voir dans quelle mesure elle peut être effectivement considérée comme l’une des sources aux maux de nos sociétés.

L’individualisme résulte de l’idée que la personne humaine est une totalité autonome

L’individualisme est souvent opposé à l’altruisme ou au « sens du collectif ». Etre individualiste, de ce point de vue, c’est « ne penser qu’à soi », ne considérer que son intérêt et son besoin, sans considération pour les autres et pour le bien commun. Or la notion d’individualisme est relativement récente dans l’histoire de la pensée occidentale. Rappelons que cette notion est dérivée d’un concept religieux désignant le Christ, dont les deux natures, divine et humaine (selon le dogme catholique) étaient qualifiées d’« indivis » : non divisibles.

Ce n’est qu’à partir de la Renaissance et de l’affirmation selon laquelle « L’homme est la mesure de l’univers », puis du « Cogito ergo sum » (« Je pense, donc je suis ») de René Descartes que la notion d’individu comme sujet autonome s’impose progressivement à l’Occident. L’ère industrielle, les différentes « révolutions » techniques et le système économique qui a consacré le profit individuel comme finalité première, ont parachevé cette histoire.

L’individualisme, donc, avant de se caractériser par un comportement égocentrique, est la résultante de l’idée moderne que l’individu est une totalité autonome. Cette idée, qui est une croyance, trouve appuie dans l’égo. En effet, l’égo, puisqu’il est soumis aux facultés de sensation, toutes tournées vers les choses, se caractérise, par une dynamique « descendante ». Ces facultés de sensations (l’ouïe, la vue, le goût, le toucher, l’odorat auxquelles il faut y adjoindre une sixième faculté de sensation, interne quant à elle, à savoir le mental) orientent, en effet, l’être vers la vie matérielle. L’individualisme n’est donc rien d’autre que la croyance selon laquelle l’individualité est une réalité indépendante, coupée de toute Transcendance.

En d’autres termes, il est tout à fait possible de ne pas adhérer à l’idée de l’autonomie de la personne (ce qui est le cas pour le croyant) et, néanmoins, faire preuve d’un comportement égoïste ; l’individualisme étant une croyance et l’égoïsme, une tendance égotique, une passion.

L’individualisme ne trouve de remède à son erreur que dans la reconduction indéfinie de ce qui est la source de son erreur

L’individualité absolue de la créature est une impossibilité. Nul être ne pourra jamais accéder à l’unité principielle, qui est un attribut de Dieu. Toute création est en effet « rattachée » à son Principe. La césure que prône l’individualisme est donc illusoire. Il est aisé de montrer cette évidence. Les facultés de sensations, dont nous avons parlé plus haut, procèdent, en effet, de la détermination essentielle des choses (toute chose est par définition audibles, visibles, imaginables ou conceptualisables…), et cette détermination essentielle des choses procède de l’Intellect supérieur, lui-même procédant de Dieu.

Ces facultés de sensation sont donc « rattachées » à Dieu et, en même temps, engagées par (et dans) les réalités inférieures. Elles ne sont donc jamais coupées de manière absolue ou même momentanée de leur origine. L’égo qui nie ce rattachement, cette ouverture vers Dieu, opère, de facto, une clôture sur lui-même ; clôture qui caractérise, à proprement parler, l’individualisme. Le mental peut, en effet, subir des influences particulières qui lui voilent ce rattachement, renforçant cette illusion d’une autonomie de l’individualité et générant, alors, cette croyance en l’individualisme.

Or, dans la mesure où cette autonomie de l’individu est illusoire, la personne porteuse de cette croyance (et aujourd’hui c’est tout un système qui véhicule cette croyance) est entraînée dans une dynamique « centrifuge » indéfinie. Le lien avec la Transcendance étant en effet toujours « actif », celui qui croit à son autonomie sait, au plus profond de lui, de manière diffuse, inconsciente, qu’il est dans l’erreur. Son refuge alors est de chercher à renforcer sa croyance en développant un mode de vie qui aura pour fonction de le confirmer dans cette croyance (c’est la racine de toute idéologie).

C’est là qu’il faut trouver les raisons d’une science qui, aujourd’hui, ne s’intéresse plus qu’aux intérêts pratiques et techniques, et cela au nom d’un progrès tout relatif. L’homme moderne utilise, en effet, toute son intelligence, tout son temps, à se convaincre qu’il est indépendant, autonome, tout puissant… allant même jusqu’à vouloir concrétiser le fantasme de la vie éternelle. Il veut être celui qui maitrise son environnement, crée de nouveaux matériaux qui serviront à des applications censées lui donner toujours plus d’autonomie, transforme le monde sans souci des conséquences afin de le soumettre « à sa pointure ». L’individualisme creuse un abîme sous le pied des Hommes…

Quel remède à l’individualisme qui gangrène nos sociétés et nos communautés ?

Qu’a-t-on à gagner, sur le plan pratique, de cette clarification qui amène à distinguer individualisme et égoïsme ?

Tout d’abord, il faut rappeler que ce que les religions appellent les péchés sont avant tout des passions dont la dynamique est dispersive et descendante. En tant que tels, ils sont communs à tous les êtres humains, avec des intensités, des objets et des expressions variables. Il en va de même pour les vertus : altruisme, générosité, courage, sens du beau, de la justice, véracité, patience, pudeur, etc. Les vertus (voir la notion de murua en arabe) comme les passions (hawa) sont des aspects de la nature humaine.

Dans un contexte idéologique prônant l’idée que l’individu est un tout clôt sur lui-même, autonome, l’égoïsme sera renforcé au point même d’être transformé en qualité ; les injonctions du type « sois toi-même », « pense à toi », « vis ta vie », etc. sont de cet ordre. L’égoïsme en contexte individualiste tend à devenir sa propre caricature ; il se radicalise, pourrait-on dire, et se pare des oripeaux d’une pseudo connaissance intérieure. Il ne peut, par ailleurs, qu’être générateur de violence, et d’une violence bien plus grande encore que celle de l’égoïsme en contexte traditionnel, qui est perçu comme péché par l’ensemble de la société ; l’égoïsme en contexte individualiste, étant une idéologie diffuse, devient une norme plus ou moins générale et s’étend donc à toute la société, produisant son cortège de violence, de rejets, de privations, de prédations…

Les vertus, quant à elles, dans un tel contexte, sont mises à mal. Elles sont, en effet, l’expression de la tendance ascendante de la personne humaine (expression et voie) ; elles ouvrent donc, par définition, l’être à l’altérité, l’autre, la nature, le divin. En contexte individualiste, les vertus finissent toujours par se figer dans l’ordre du discours, les pétitions de principes. Les vertus finissent en rhétorique, en injonction morale sans autre racine que la subjectivité de ceux qui s’en réclament. C’est le règne de la morale sentimentale que seuls, bien souvent, ceux qui en ont la possibilité (en termes de pouvoir, politiques, économiques, symboliques) peuvent revendiquer. Les faibles dans un tel contexte, lorsque toute référence à Dieu a été éradiquée, ne peuvent plus que se réclamer d’une morale de la survie que les forts ont beau jeu de critiquer.

Quelle est le remède à l’individualisme ?

Compte-tenu de la définition que nous avons donnée de l’individualisme comme refus de la Transcendance, le remède n’est pas : plus de « sens du collectif », plus de « sens communautaire » ou d’universalité. Les groupes, les communautés, l’humanité, peuvent aussi, au point de vue où nous l’entendons, être affectés par l’individualisme : illusion d’autonomie, clôture sur le groupe, sentiment de toute puissance, de supériorité, de prééminence, déni de la Transcendance…

Le remède à l’individualisme n’est pas non plus, contrairement à un point de vue sentimental, le partage, la générosité, l’abnégation… En effet, nous n’envisageons pas, comme nous l’avons précisé plus haut, l’individualisme d’un point de vue moral, même s’il va de soi que ces vertus sont louables et doivent être pratiquées. Elles ont, en effet, pour premier mérite, en ce qui nous concerne ici, de mettre l’individu en relation, en lien, et donc d’apporter, par le contact avec l’autre, à la différence de la « consommation » de l’autre (nature, êtres…), un début de réponse à l’angoisse diffuse produite par l’illusion d’autonomie, de liberté et de toute-puissance. La relation à l’autre est, en effet, un chemin possible, sous certaines conditions, pour renouer avec la conscience de Dieu.

Le remède à l’individualisme, et par voie de conséquence à la violence civilisationnelle qui en découle, ne peut donc être que le rappel de notre lien à la Transcendance, car ce qui permet de libérer de l’individualisme c’est l’Universel, au sens métaphysique du terme.
Pour parvenir à cette libération, un cheminement est nécessaire, qui arrache la personne à la pesanteur du quotidien, des mentalités, des conceptions figées et limitatives.

La première étape de ce chemin, la plus élémentaire, est de reconnaître la finitude de cette vie-ci et l’interrogation sur ce qui lui succède. Cette reconnaissance et ce questionnement est une première ouverture.

Dans son livre Islamiser la modernité, l’imam Abdessalam Yassine écrit : « Degré élémentaire de l’éveil spirituel, le souci du Devenir après la mort est un pas dans la bonne direction. » Pour cela, il faut regarder sa finitude en face, et non dans le miroir aux alouettes de l’égo versatile et prétentieux : « Homme penché sur ton microscope, dit encore Abdessalam Yassine, tu ne crées rien ! Réveille-toi ! (…) Ton cerveau, ce merveilleux instrument, est-ce toi qui lui as donné consistance et vie, intelligence et imagination ? Un coup sur ton instrument cérébral et te voilà au pays des légumes ! » Ce qui va renforcer cette étape et lui donner l’ancrage nécessaire, c’est, ensuite, l’ouverture à l’autre. Cette ouverture donne, en effet, un aperçu de notre dépendance, de notre insuffisance – mais aussi de notre fonction, car nous sommes aussi utiles les uns aux autres…

La relation est un puissant moyen de connaissance de soi, tout comme l’amour, qui en est le sens profond.* L’individualisme, dont une des conséquences est l’isolement intérieur, quand bien même nous nous trouvons parmi des proches, nous coupe, en effet, fondamentalement de l’autre et nous fait, en lieu et place de l’amour, jouer la comédie des relations humaines, en un théâtre pathétique et vain. Il n’est pas anodin que ce soit dans notre société, et cette modernité, qu’existe conjointement individualisme et dissimulation de la mort, escamotage de son sens, de sa fonction. Abdessalam Yassine écrit : « L’homme moderne s’agrippe à l’espoir de prolonger sa vie et de jouir d’une meilleure vie grâce au progrès matériel, d’une meilleure santé et élude soigneusement la question essentielle. Il trompe son angoisse en s’amusant pour oublier et éviter de faire face à l’évidence de sa propre mort. »

Il y a un lien tragique, quasi inéluctable entre individualisme, rejet de la mort, déni de ce qui lui succède et refus de la Transcendance. Ce lien, nous devons le rompre si nous voulons nous libérer de nos clôtures mentales, intellectuelles, psychologiques et spirituelles et réaliser en nous l’humain dans toute sa complétude.

*****
Première publication sur le site de Participation et Spiritualités Musulmanes (PSM).

*Il y a un lien de nature entre l’amour de l’autre et la mort. En effet, aimer c’est aussi apprendre à perdre ceux qu’on aime, à les voir disparaître… L’apprentissage de l’amour ne va jamais sans l’apprentissage de la mort.

Lire aussi :
Sortir de l'engrenage de l’individualisme pour aller vers l’Humanité !
Pour sortir l'islam d'une logique individualiste, s'inspirer de l'idéaltype du musulman humaniste




Réagissez ! A vous la parole.
Du plus récent au plus ancien | Du plus ancien au plus récent

18.Posté par Rond LEDARON le 04/01/2023 19:08 | Alerter
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@françois,
Tu penses que tout le monde fonctionne comme ton nombril, ta détestation de l'islam suinte par tous les pores de tes textes, détestation que tu projettes pour mieux te donner le beau rôle. Tu ne convaincs que toi même (et encore).
Ton évocation de la Chine et de L'Algérie me font dire que je mets sur le même plan idéologique une France qui s'évertue à oppresser de façon plus subtile la religion musulmane. Ce n'est pas nouveau la France ayant été la pointe du glaive lors des croisades, nous pouvons aussi évoquer les séances de dévoilement au cours des années 50 en Algérie (tient, retour de bâton ?).
Tu peux chouiner et te victimiser à l'envie, tu ne changeras rien au fait qu'à l'instar des tes critiques (bien souvent stériles), les nôtres (ceux des différents intervenants) le sont in situ, analyses, constats se faisant de France.
Savoir donner (en matière de critiques), comporte le risque de recevoir, chose que tu ne supportes pas, te conduisant comme un gamin capricieux.
Tu peux, si tu le veux, boucher tes oreilles, fermer tes yeux, ne pas lire, mais cela semble impossible du fait peut être d'une tendance masochiste.
Fouette cocher... 😅

17.Posté par francois.carmignola@gmx.com le 04/01/2023 16:55 | Alerter
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@ledaron le coq est français plutôt que républicain et votre détestation de tout ce qui est en rapport avec l'hexagone doit sans doute s'étendre aux charentaises (aux ergots redoutables) et aussi aux pommes de terre frites, j'imagine...

Au point donc que le reste du monde (y compris donc la Chine et l'Algérie) est plus adulte que la France honnie en matière de tolérance religieuse ! Sans comprendre et surtout sans admettre l'étendue de la bêtise de cette affirmation ("parce que le reste du monde, lui, compose en adulte avec les religions") vous nous confirmez (avec le tutoiement en prime) la gravité de la situation, ma comparaison avec la Chine et l'Algérie valant selon vous confirmation de ma part...
Rajouter à ce n'importe quoi qu'il faut résister "farouchement" à cette dictature-là fait de tout ce pathos haineux une raison supplémentaire de vous tamponner les tempes avec de la glace pilée, d'urgence.

À certains moments, mon cher, vous me faites penser à Premier Janvier: serré de trop près, vous vous évadez dans le poétique.

Pourtant votre allusion lucide au départ (forcé) des protestants montre que le bouillonnement de vos pensées arrive à évoquer certaines réalités historiques. Comme quoi, tout est possible, et vous restez libre de tirer les conclusions de vos réflexions.

16.Posté par Rond LEDARON le 03/01/2023 01:48 | Alerter
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@françois,
Qu'un Coq, emblème de la France monte sur ses ergots est dans l'ordre des choses, Coq le seul animal qui chante même les pattes dans le fumier comme le disait si bien Coluche. Je comprends que cela puisse froisser ta susceptibilité cocardiére, il va falloir un jour regarder la vérité en face au lieu de végéter dans ton monde peuplé de chimères et de mythes.
Il est bien que tu nous compares la France à la Chine et L'Algérie en autres, deux pays quasi dictatoriaux. As tu eu comme un éclair de lucidité pour nous présenter ce cartel autoritaire ? Je n'ose y croire.
A l'abominable comportement d'un pays liberticide (sauf en matière de mœurs), ne peut répondre qu'une résistance farouche, oh je sais le mot "résistance" est un gros mot qui se vérifie auprès d'une nation qui s'est couchée dans tous les sens du terme (souvenons nous des femmes tondus à la libération). Il est vrai aussi que les Huguenots quittèrent la France sous Louis XIV pour les cieux plus cléments de l'Allemagne ou la Hollande, pour éviter d'être trucidés, comme quoi l'Adn de ce pays est bien marqué du sceau de la vilainie (souviens toi de ce qu'à dit de Gaulle en 1949.
Bref, la planète France tourne à contre sens du reste de des pays et cela lui donne le tournis.

15.Posté par Premier janvier le 02/01/2023 22:26 | Alerter
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Rond LEDARON je vous aime.
Pour ma part, je n'ai jamais rien compris de ce que pouvez dire François.

14.Posté par francois.carmignola@gmx.com le 02/01/2023 21:35 | Alerter
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"c'est bien la République qui monte sur ses ergots" La métaphore est osée, ridicule et inappropriée. De quelle République parlez-vous ? De quelle détestation vague vous faites vous l'écho ? De qui vous plaignez vous ?

Le reste du monde aurait donc un comportement "adulte" envers les religions.

Vous avez tort d'y inclure (le reste, c'est le reste) la Chine qui met des milliers de musulmans et de bouddhistes en camps de concentration et l'Algérie qui pourchasse les chrétiens pour prosélytisme (elle pourchasse bien les journalistes pour délit d'écrite d'articles). Bref, votre haine de la France manifeste quelque injustice, en particulier sur ce sujet.

Quant à l'abominable comportement de la société française envers l'islam, je continuerai de vous proposer une solution simple une fois absolument refusées les lois en vigueur votées dans ce qui continue d'être une sorte de démocratie (tout est relatif voir plus haut): le départ vers des cieux plus tolérants.

Les pélerins quittèrent bien l'Angleterre persécutrice pour fonder une société meilleure: voici donc venu pour vous le temps de la hijra !

13.Posté par Rond LEDARON le 31/12/2022 22:28 | Alerter
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@françois,
Ta sensibilité extrême inversé ou plutôt projetée est intéressante. Tu te débarrasses à bon compte de l'état d'esprit que tu vaporises depuis des années sur le site des Sarrazins.
Engagé le fer dis tu, ton inversion accusatoire est de bonne guerre car c'est bien la République qui monte sur ses ergots, crie à qui veut bien l'entendre (les gens du cru, parce que le reste du monde, lui, compose en adulte avec les religions) qu'elle risque de disparaître, qu'elle est assiégée par une religion qui sabote son universalisme, se donnant ainsi le prétexte de ruer dans les brancards, attitude puérile s'il en est.
J'aime bien tes supputations de comptoir, tes invectives comiques, tes larmes de Crocodile vis à vis du tutoiement. Je trouve hilarant ton manque de recul tout frenchy ( mince alors, encore une saillie haineuse. 😅). Je te retourne le compliment quant aux voyages et t'invite à échanger avec les locaux sur la perception qu'ils ont de la situation hexagonale face aux religions et singulièrement de l'islam. Tu risques d'être vexé de te frotter à la réalité car avec ce type d'expérience s'effondre toutes les chimères que tu t'ais confectionné.
Vouloir absolument me voir partir est en adéquation avec l'esprit du cru qui veut que la résistance est vaine, préférant une bonne petite collaboration, je suis désolé de ne pas cultiver cet atavisme.
La psycho rigidité de ce pays s'estompera avec les nouvelles générations adeptes du respect.
Le ressentiment que tu fantasmes est plutô...  

12.Posté par francois.carmignola@gmx.com le 31/12/2022 19:37 | Alerter
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Vous pourfendez donc un "état d'esprit" en "tendant un miroir", et votre mépris porte donc sur "les adeptes de l'arasement des cultures". Et vos "réactions" le sont à l'égard d'"actions".

Reprenons ce fil.
À un article exprimant une assez classique opposition entre traditions religieuses et modernité individualiste, vous engagez directement le fer contre l'ignoble France qui ne reconnaitrait pas "votre" communauté.

Ici totalement hors sujet, votre haine de la France, de la République et de la Nation française semble maladive. Le "c'est celui qui dit qui y est", risible enfantillage pour défendre une attitude répréhensible saisie la main dans le sac est ridicule, au moins autant que le tutoiement de petite frappe qui l'accompagne.

Votre ressentiment est à vif, vous devriez changer d'air et voyager un peu, il y a, qui sait?, des pays où vous seriez mieux traité. C'est ce que je vous souhaite pour cette année...

11.Posté par Rond LEDARON le 28/12/2022 13:30 | Alerter
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Ton déni tout cocardier sur ta façon d'intervenir sur le site de Sarrazins que tu t'es donné pour tâche de pourfendre est en phase avec un état d'esprit que je pourfends aussi.
Bilan : je te tends un miroir que tu veux absolument briser en imputant forcément à l'altérité (gros mot pour la psyché cocardiére, adepte de l'arasement des cultures en son sein, mais pas à l'extérieur) des maux que tu projettes à bon compte.
Remarques méprisantes dis tu ? C'est celui qui dit qui y est, relis les post que tu nous soumets à longueur de temps. Tu te crois sans doute en terrain conquis pensant avoir, paternalisme oblige, le devoir de nous asséner des assertions issues d'un pathos obsédé par l'islam.
La vie est ainsi faite, avec des réactions à tes actions.
PS: nous sommes tous sur le départ sans savoir quand cela se passera . C'est tout le charme de la vie, nous naissons, puis mourrons... 😅

10.Posté par francois.carmignola@gmx.com le 28/12/2022 11:07 | Alerter
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Outrancier ? tutoiement, croisade, Sarrazin, cocardier, franchouillard, et le pire "le nôtre", nom du célèbre patissier, gage de pureté (de quel ordre ? ) dénonce donc l'outrance...

Ne pourriez-vous pas, de temps en temps, et si cela ne vous ennuie pas trop, compléter ce qui sont des remarques méprisantes et haineuses par quelques arguments, cela afin que l'on (je ne dirais pas "nous") s'ennuie moins et surtout que la "critique" soit agrémentée ?
Le sinistre sérieux de votre triste ressentiment coléreux empire, je trouve. Seriez-vous sur le départ ?

9.Posté par Rond LEDARON le 27/12/2022 18:50 | Alerter
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La manifestation de mépris est auto suggèrée par ta personnalité. Ta croisade doit y être pour quelque chose, en effet, tu projettes ton état d'esprit pour t'en débarrasser à bon compte. Tu poursuit de tes assiduités le Sarrazin en le critiquant à outrance, nous sommes habitués à tes outrances. Comme tout les cocardiers ( voir les franchouillards) tu te donnes le droit de critiquer sans accepter la réciproque. Il y a cependant une différence notable entre tes critiques "académiquement idéologique" et les nôtres, fruits d'analyses faite in situ.
Je peux comprendre que ces disputations te gênent, elle mettent un coup de canif à des assertions passablement ignorantes mais néanmoins comiques.
Merci pour ta participation.

8.Posté par francois.carmignola@gmx.com le 26/12/2022 19:52 | Alerter
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Je ne parlais pas d'une intention, mais d'une manifestation de mépris et d'une sorte de haine. L'intention est ce qui pourrait la motiver, et n'est qu'une hypothèse. D'où ma question: avez vous l'intention de quitter ce monde français pourri ? Ou bien de le changer, par la force... de votre conviction ?

7.Posté par Rond LEDARON le 24/12/2022 20:32 | Alerter
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@françois,
Ta sensibilité extrêmement subjective, passablement idéologique, il faut le dire te joue des tours. Tu me prêtes pas mal de mauvaises intentions (je ne t'en veux pas, ta construction cognitive est ainsi faite.. 😅) Tu personnifie à merveille l'adage qui dit que : " les mauvaises intentions sont comme les billets de banque, qu'il faut en posséder soi-même pour en prêter aux autres", de ce point de vue, nous avons à faire à un banquier.. 😅

6.Posté par francois.carmignola@gmx.com le 23/12/2022 18:39 | Alerter
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@ledaron votre vision de la différence entre l'intérieur et l'extérieur des nations est assez juste, et pourrait servir de définition ! La fraternité, n'en déplaise à Laurent Fabius est ce qui définit la Nation (l'interne).

Votre appréciation méprisante des "différents royaumes francs" est mystérieuse (à part le mépris). Il me semble discerner derrière le mépris, une certaine détestation qui pourrait affecter le "vivre ensemble". Vous êtes sur le départ ?

5.Posté par Rond LEDARON le 23/12/2022 08:14 | Alerter
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@françois,
Nonobstant une construction aux forceps des différents royaumes francs, se pose la question de cette fameuse négation des altérités en interne mais pourtant promue en externe pour les autres pays, par nos démagogues hexagonaux.
Le french paradox est ainsi fait..

4.Posté par francois.carmignola@gmx.com le 22/12/2022 11:27 | Alerter
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@ledaron et oui... L'Etat français a construit la nation française au fur et à mesure de son extension territoriale, cela a été le projet des rois qui s'est manifesté et au combien au moment de la fin de la royauté...

Il n'y a pas de "communautés" en France, car la Nation les refuse, étant indivisible et unitaire et surtout seule à représenter, comme je l'affirme, le commun des nationaux, tous ayant "choisi" leur appartenance.

Le communautaire, ethnique et/ou religieux ne peut être que secondaire et doit être considéré comme tel, même s'il peut et doit être respecté gentiment et poliment, sans plus. Pensez à ceux qui n'ont de communauté que "nationale" et qui sans religion, sans famille au bled, ne peuvent s'enraciner que dans l'histoire et l'oubli nécessaire par les peuples de leurs vieilles traditions.
Portées par l'histoire et aussi oublieuses de l'histoire, les nations, porteuses du vrai collectif, sont faites pour le présent, et le futur !

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