Jeudi, plusieurs centaines de milliers de Libanais ont rendu un dernier hommage à Pierre Gemayel, le jeune ministre assassiné mardi à Beyrouth.
"Le second soulèvement d'indépendance a été lancé aujourd'hui pour le changement et il ne s'arrêtera pas", a déclaré l'ancien président Amine Gemayel, le père du défunt, devant quelque 800.000 personnes -selon la police- rassemblées sur la place des Martyrs, dans le centre de la capitale. Il s'exprimait derrière une vitre à l'épreuve des balles.
Saad Hariri, fils de l'ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri et désormais chef du bloc anti-syrien qui domine le Parlement, a lancé un appel à l'unité.
La foule a applaudi quand le cercueil de Pierre Gemayel, enveloppé dans le drapeau du Parti de la Phalange, a été transporté depuis la place jusqu'à la cathédrale Saint George.
Le patriarche maronite Nasrallah Sfeir a appelé à l'unité pour sauver le pays, s'adressant à la famille de la victime et aux dignitaires étrangers, parmi lesquels le ministre français des Affaires étrangères Philippe Douste-Blazy. Le président du Parlement libanais Nabih Berri, chef du mouvement Amal allié au Hezbollah pro-syrien, était également présent pour montrer son souhait de préserver l'unité nationale. Il a toutefois été hué en rentrant dans la cathédrale.
Sur la place des Martyrs, hommes, femmes et enfants agitaient des drapeaux libanais aux couleurs rouge, blanc et vert, tandis que certains portaient des affiches avec la photo de Gemayel, sous les mots "Nous voulons vivre".
Le ministre de l'Industrie, âgé de 34 ans, a été assassiné mardi dans un faubourg chrétien de Beyrouth. Il s'agit de la cinquième personnalité antisyrienne à trouver la mort au Liban en deux ans. L'ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri avait été tué dans un attentat à Beyrouth le 14 février 2005.
"Le second soulèvement d'indépendance a été lancé aujourd'hui pour le changement et il ne s'arrêtera pas", a déclaré l'ancien président Amine Gemayel, le père du défunt, devant quelque 800.000 personnes -selon la police- rassemblées sur la place des Martyrs, dans le centre de la capitale. Il s'exprimait derrière une vitre à l'épreuve des balles.
Saad Hariri, fils de l'ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri et désormais chef du bloc anti-syrien qui domine le Parlement, a lancé un appel à l'unité.
La foule a applaudi quand le cercueil de Pierre Gemayel, enveloppé dans le drapeau du Parti de la Phalange, a été transporté depuis la place jusqu'à la cathédrale Saint George.
Le patriarche maronite Nasrallah Sfeir a appelé à l'unité pour sauver le pays, s'adressant à la famille de la victime et aux dignitaires étrangers, parmi lesquels le ministre français des Affaires étrangères Philippe Douste-Blazy. Le président du Parlement libanais Nabih Berri, chef du mouvement Amal allié au Hezbollah pro-syrien, était également présent pour montrer son souhait de préserver l'unité nationale. Il a toutefois été hué en rentrant dans la cathédrale.
Sur la place des Martyrs, hommes, femmes et enfants agitaient des drapeaux libanais aux couleurs rouge, blanc et vert, tandis que certains portaient des affiches avec la photo de Gemayel, sous les mots "Nous voulons vivre".
Le ministre de l'Industrie, âgé de 34 ans, a été assassiné mardi dans un faubourg chrétien de Beyrouth. Il s'agit de la cinquième personnalité antisyrienne à trouver la mort au Liban en deux ans. L'ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri avait été tué dans un attentat à Beyrouth le 14 février 2005.