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Points de vue

Petite réflexion juive séfarade sur les rapports du judaïsme et de l’islam

Rédigé par Gabriel Hagaï | Jeudi 2 Juillet 2020 à 12:30

           


Petite réflexion juive séfarade sur les rapports du judaïsme et de l’islam
Pour commencer sur ce sujet, j’aimerais partager ici une petite anecdote personnelle. Vers l’âge de 12 ans et demi, en préparation à ma bar-miṣwa (fête de la majorité religieuse à 13 ans), mes parents m’ont fait prendre des cours chez ribbî Makhlûf Ad-Dahân. C’était un vieux rabbin d’origine marocaine, d’une grande piété, d’une profonde humilité et d’une véritable érudition.

Un jour, en passant rue de Tanger, dans le 19e arrondissement de Paris, devant la mosquée, en entendant l'adhan (l’appel à la prière) – « Allahu akbar ! » – ribbî Makhlûf a dit : « Bârûkh Hû wu-vârûkh shemô (littéralement "Bénit soit-Il et bénit soit Son nom") ». Or, c’est une phrase d’eulogie que l’on prononce à la synagogue quand on entend le nom de Dieu, et donc exclusivement dans un contexte liturgique juif, et en hébreu.

Étonné, je lui demandais « Ribbî, pourquoi as-tu dit ça ? » « Et pourquoi pas ? », répondit-il par une autre question à la manière des rabbins, « Les musulmans ne croient-ils pas au même Dieu que nous ? » Cet épisode m’a marqué pour la vie : on pouvait donc adorer le même Dieu tout en étant d’une religion différente, et on devait même témoigner du respect envers cette autre religion ! C’était ma première ouverture à l’interreligieux.

Toute religion, à un moment de son histoire, s’est posée la question de la légitimité par rapport à elle-même de celles qui l’ont précédée

Ribbî Makhlûf Ad-Dahân m’avait étonné par le respect qu’il portait envers l’islam. Bien que juif très pieux, il était capable de citer par cœur des passages entiers du Coran en arabe. Il avait fait partie du cercle des qabbalistes d’Erfoud (Maroc) auquel ont appartenu de célèbres rabbins, dont le fameux ribbî Yisrâ’él Abîḥṣéra (1889-1984) – dit Baba Salé – sur la tombe duquel se rassemblent plus d’un demi-million de personnes lors de l’anniversaire de sa disparition (hillûlâ) chaque année à Netivot (Israël). Tout ça, je ne l’ai su que bien plus tard et j’ai eu l’impression d’avoir « raté le coche » avec ribbî Makhlûf. Si seulement j’avais eu dix ans de plus ! Mais je n’étais alors qu’un jeune adolescent, et donc attiré par d’autres sujets plus terrestres.

Je voudrais continuer en évoquant rapidement les rapports historiques entre l’islam et le judaïsme. Toute religion, à un moment ou à un autre de son histoire, s’est posée la question de la légitimité par rapport à elle-même de celles qui l’ont précédée, ainsi que de celles qui apparaissent après elle. Les reconnaît-elle, les accepte-t-elle, les renie-t-elle, les supplante-telle, les détruit-elle ? Coexistera-t-elle avec elles de manière parallèle, en les englobant dans ses propres concepts ? Comme ce fut le cas, par exemple, de la religion romaine vis-à-vis des autres cultes méditerranéens (grecs, sémites, égyptiens). Ou refusera-t-elle la légitimité des autres confessions ? Conduite qu’a adoptée, entre autres, le christianisme au Concile de Nicée (325), se substituant au judaïsme et jetant l’anathème sur les branches dissidentes récusant son credo.

Ainsi, l’islam, dès ses premières révélations coraniques, s’est trouvé devant les questions : Quid des idolâtres ? Quid des juifs et des chrétiens ? Questions dont les réponses ont fait la différence pour des milliers de personnes entre la vie et la mort, la liberté et l’esclavage, la dignité et la soumission.

Petite réflexion juive séfarade sur les rapports du judaïsme et de l’islam

Un auto-enrichissement réciproque entre juifs et musulmans

Un exemple coranique parmi d’autres : le verset 48 de la sourate V (Al-Maida) participe de ce mouvement inclusif du Coran, invitant au vivre-ensemble fraternel avec les autres confessions monothéistes dans le respect de leurs croyances et de leurs pratiques. Bien sûr, cette lecture excluant les velléités de prosélytisme (ou plutôt de "prosélytifaction") envers elles, peut être plus ou moins tempérée selon l’idéologie religieuse, prônant un islam ouvert ou exclusif, respectueux de la diversité ou takfîrî.

Ceci est pertinent pour un juif vivant en terre d’islam, d’être légitimé ou non par le Coran dans sa pratique religieuse. Pouvons-nous continuer à y vivre selon les préceptes millénaires de la Torah révélée à Moïse ? Durant sa longue histoire, le judaïsme a subi de la part de diverses religions (surtout du zoroastrisme et du christianisme) des aspirations plus ou moins fortes à sa disparition. Allait-il en être de même ici avec l’islam ?

Les chroniques humaines consignent que malgré quelques aléas anecdotiques circonstanciels – allant de la conversion forcée au massacre –, la cohabitation judéo-musulmane s’est faite sans heurts, et même dans un auto-enrichissement réciproque, comme le documente l’ouvrage encyclopédique « L’Histoire des relations entre juifs et musulmans » (éditions Albin Michel, 2013, sous la direction de Benjamin Stora et Abdelwahab Meddeb).

Voir aussi le film dans son intégralité « Juifs et musulmans : une histoire de famille » sur Saphirnews

L’influence du soufisme sur la pratique mystique juive

Pour illustrer cela succinctement, je prendrai l’exemple de l’influence du soufisme sur la pratique mystique juive au Moyen-Âge (juste retour des choses, sachant l’influence des piétistes juifs arabes sur les premiers mystiques musulmans à l’apparition de l’islam).

Vivant à Saragosse, en Espagne, dans la première moitié du XIe siècle, le rabbin Baḥyâ (Abû Yiṣḥâq) Ben Yôséf Ibn-Paqûda rédige vers 1040 Al-Hidâya ilâ Farâ’iḍ al-Qulûb (Le Guide des Devoirs des Cœurs, en hébreu Ḥôvôth hal-Levâvôth). Dans cet ouvrage, inspiré des encyclopédistes musulmans connus sous le nom de « Frères de la Pureté » (Ikhwân aṣ-Ṣafâ), Baḥyâ Ibn-Paqûda compile les enseignements éthiques juifs en un système cohérent, citant anonymement pour confirmer son propos de nombreux auteurs soufis et poètes arabes. Parmi ses sources utilisées, on peut trouver Al-Muḥâsibî, Abû-l-Ṭayyib al-Mutanabbî, Abû Ṭâlib al-Makkî (Qût al-Qulûb), Al-Junayd, Al-Ḥasan al-Baṣrî et Dhû-n-Nûn al-Miṣrî.

On peut évoquer également le rabbin Abraham Maïmonide (Fostat, 1186-1237, fils du célèbre Moïse du même nom surnommé en hébreu le "Rambâm" selon son acronyme), chef des piétistes juifs en Égypte, qui rédige le Kitâb Kifâyat al-‘Âbidîn, le Guide Compréhensif pour les Serviteurs (de Dieu). Les citations du taṣawwuf (soufisme) y sont tellement importantes, que le professeur Paul Fenton, le spécialiste universitaire français de cette littérature, l’appelle le « soufi juif ».

Pour clore cette courte illustration, je mentionnerai le témoignage des Maîtres de ma lignée confrérique. À cause de la taille souvent réduite des communautés israélites en terre d’islam, il n’était pas rare pour les confréries mystiques juives d’utiliser les structures de leurs consœurs soufies – surtout pour les retraites (khalwât, pârâdhôth) – faute d’en posséder d’adéquates en leur sein. Fort de cette fraternité spirituelle, on pouvait voir encore récemment (jusqu’à l’exode massif des juifs des pays musulmans) un rabbin faire le dhikr dans une zâwiyya à côté des autres fuqarâ.

Ce fait est dûment documenté dans la Guenizah (Genîzâ) du Caire, par la pétition (datée d’entre 1355 et 1367) d’une femme juive, mère de trois enfants, devant le tribunal rabbinique de ribbî David II Maïmonide (investi en 1355). Cette dernière demande que l’on adresse une requête à son mari, Baṣîr al-Jalâjilî (le « faiseur de cloches ») – alors en khalwa chez le cheikh Jamâl-ud-Dîn Yûsuf (b. ‘Alî) al-Kûrânî (mort en 1367) –, car la somme d’argent qu’il lui a laissée avant de commencer sa retraite a été complètement dépensée (voir l’article « A Jewish Addict to Sufism: In the Time of the Nagid David II Maimonides », S. D. Goitein, The Jewish Quarterly Review, New Series, Vol. 44, No. 1, Juillet 1953, pp. 37-49).

Ce qu’il faut noter, c’est l’acceptation des pratiques de ce genre, car ici ni l’épouse ni le tribunal rabbinique ne cherchent à condamner le mari juif parce qu’il serait parti chez des soufis pour faire sa retraite spirituelle, mais juste parce qu’il n’a pas laissé de ressources suffisantes à sa famille.

Une conscience profonde des musulmans et des juifs maghrébins d’appartenir à une même famille

J’aimerais insister ici sur un point qui me semble important. Quand l’islam est arrivé au Maghreb, une partie des autochtones berbères à l’époque étaient de confession juive. Au cours des siècles qui ont suivi, certains ont embrassé la religion musulmane, alors que d’autres sont restés juifs. Du coup, les gens avaient conscience d’être de la même famille par-delà les différences religieuses. C’est pour cette raison que dans toute l’Afrique du Nord, on trouve ce que les anthropologues appellent « le culte syncrétique des Saints » où les juifs célèbrent avec leurs voisins musulmans le mûsam du Wali local, et ces derniers avec les juifs la hillûlâ du Ṣaddiq du coin. Car, dans l’esprit des natifs, les miracles attribués au Saint qui fonctionnent pour la branche de la famille de telle religion, fonctionnent évidemment pour ceux de l’autre religion.

Cette conscience profonde des musulmans et des juifs maghrébins d’appartenir à une même famille a perduré pendant des siècles jusqu’à très récemment dans l’Histoire. La séparation entre les deux communautés a été exacerbée par un double phénomène moderne : la colonisation française, qui a proposé l’émancipation aux indigènes juifs (avec le décret Crémieux) mais pas aux musulmans, nous mettant du coup du mauvais côté lors des luttes pour l’indépendance et le sionisme, qui a achevé la déchirure, jetant les juifs dans les griffes du nationalisme israélien, et les musulmans dans celles du panarabisme ou de l’islamisme politique.

La proximité culturelle de nos communautés respectives devrait même faciliter notre fraternisation

Alors que, pour moi qui ai été éduqué encore dans cette conscience d’une filiation commune, je me sens plus proche d’un musulman maghrébin que d’un juif ashkénaze. J’affirme cela sans volonté de choquer. Surtout qu’au-delà de la différence religieuse, nous, Maghrébins, ne partageons-nous pas la même culture ? Ne cuisinons-nous pas les mêmes couscous ? Ne préparons-nous pas les mêmes pâtisseries orientales ? N’écoutons-nous pas la même musique arabo-andalouse ? N’avons-nous pas la même gestuelle non-verbale ? Etc. Ce qui n’est pas mon cas avec un Ashkénaze car, bien qu’appartenant à la même religion, je ne partage pas du tout la même culture que lui (et symétriquement, je pense qu’un Ashkénaze se sent plus proche d’un chrétien de culture européenne comme lui que d’un Séfarade). On peut extrapoler ce sentiment de proximité transcendant l’identité religieuse aux Yéménites, aux Kurdes, aux Irakiens, aux Perses, etc.

Pour conclure cette petite réflexion, je pense que rien dans les dogmes de nos deux religions ne contredit l’existence de l’une par rapport à l’autre (surtout quand on en a une lecture inclusive privilégiant le fond), au contraire même. La proximité culturelle de nos communautés respectives devrait même faciliter notre fraternisation. Ainsi, montrons à la Terre entière que la foi juive et la foi musulmane peuvent fleurir côte à côte comme elles l’ont déjà fait durant de nombreux siècles. Coexistence judéo-musulmane encore plus pertinente de nos jours pour établir les prémisses de la guérison des plaies de ce monde. Car les clés de la paix mondiale se trouvent à Jérusalem.

Bref, que s’accomplisse en nous tous, ici-bas, le verset des Psaumes de David (133:1) : « Qu’il est bon et qu’il est agréable le séjour des frères ensemble. »

*****
Rabbin orthodoxe, Gabriel Hagaï est enseignant-chercheur, philologue et paléographe-codicologue. Il est co-auteur avec Ghaleb Bencheikh, Emmanuel Pisani et Catherine Kintzler de La Laïcité aux éclats (entretiens avec Sabine Le Blanc, éd. Les Unpertinents, mai 2018). Première parution sur le site de la fondation Conscience soufie.

Lire aussi :
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Réagissez ! A vous la parole.

1.Posté par Premier Janvier le 02/07/2020 17:11 | Alerter
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Je dis les trucs qui me viennent.
Par rapport aux religions. Pas sur le contenu de l'article.
En général donc.
Je me dis des monothéismes qu'ils signifient un seul dieu.
Le même pour tous donc.
Autrement c'est qu'il y en aurait plusieurs et c'est donc dire des monothéismes qu'ils n'en sont pas.
Ou bien alors ce n'est pas de lui dont on parle (dieu).
De qui d'autre alors.
Des prophètes. Je ne vois pas de qui d'autre.
Des hommes donc.
De révélations qu'ont pu avoir des hommes qu'elles ne sont pas que des révélations mais qu'elles sont aussi un naturel, un réel.
Une confusion entre ce qui existe (dieu par exemple) et le réel (le vrai).
Après soyez indulgent, je suis nul en religion.
Je dis juste les trucs qui me viennent.
Mais il y a je ne sais pas bien quoi, je ne pas bien le cerner un problème de cet ordre.
Une confusion entre dieu et l'homme.
L'homme à un problème avec l'homme en résumé.

2.Posté par Bela... le 02/07/2020 23:16 | Alerter
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Je suis berbère du Maroc et je ne sais pourquoi, au plus profond de moi-même je sens que j ai des origines juives . C est inexplicable. Ma fille m a surprise un jour en me disant la même chose. Allez comprendre. Je n ai qu un seul regret :que cette communauté Juive Marocaine soit si peu représentée aujourd'hui au Maroc. Shalom.

3.Posté par Premier Janvier le 03/07/2020 17:56 | Alerter
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Lorsque l'on dit monothéisme on dit un seul dieu. Mais en vérité on dit le seul dieu de X ou de Y. Et pas il n'y a qu'un dieu et un seul dieu.
J'ai trouvé ça.
En vérité on dit donc qu'il y a plusieurs.
On dit d'ailleurs les monothéismes.
Si l'on dit qu'il y en a plusieurs pourquoi utilise t-on le terme mono (un).
C'est poly (plusieurs) qu'il faut dire.
Ca ou bien alors c'est moi. Lol.
Si dieu existe il ne peut être que tous les dieux.
Une impossibilité donc.
Ou une femme ou n'importe quoi.
Si une femme existait elle serait toutes les femmes. Une impossibilité.
Il y a quelque chose qui m'échappe. Je ne sais pas bien quoi mais il y a un os quelque part. Lol.
Ou bien alors c'est moi.

4.Posté par Premier Janvier le 03/07/2020 18:23 | Alerter
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Les monothéismes disent de dieu qu'il n'est pas dieu en résumé.
Dieu est mis pour dire créateur.
Je remplace toujours par ce mot, ça m'aide dans mes raisonnements.
Le créateur donc, ne serait pas le créateur mais un créateur.
Ce qui dit donc de dieu qu'il n'est pas dieu.
Je remplace aussi souvent par un (le chiffre) dans mes raisonnements.
Un celui qui existe qui est lui et pas un autre.
Un, celui qui est tous les uns, qui n'est jamais le même.

5.Posté par Premier Janvier le 04/07/2020 19:11 | Alerter
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Les prophètes sont des hommes.
Tout le monde peut se représenter ce qu'est un homme.
Un homme dès lors qu'il a pu être évoqué, même sans l'avoir jamais vu on le connaît.
On peut s'en faire une représentation.
Par contre on ne peut pas se représenter dieu.
C'est là qu'intervient la confusion entre le réel et ce qui existe.
On ne peut pas se représenter dieu.
Pour pouvoir le faire il faudrait le personnifier, en faire une incarnation, une représentation physique, un réel.
Ce qui ne peut passer que par une invention, une création.
D'ou probablement le choix de symboles croissants, étoiles et autres croix pour le manifester sans avoir besoin de le dire, le représenter.
A moins de l'inventer on est dans l'impossibilité de savoir dieu.
Cependant il existe. Dieu je sais ce que c'est donc il existe.
Ce qui nous pose problème est surement le fait de ne pas savoir dire de ce qui n'est pas réel ce que c'est précisément.
L'amour, la liberté, le temps.... de choses qui existent que l'on est dans l'impossibilité de les dire. Juste les savoir.

6.Posté par Premier Janvier le 04/07/2020 19:28 | Alerter
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Si on le représente (dieu) il se met à devenir un réel.
Si on ne le représente pas il est une idée.
Si on le représente il devient une création.
D'ou notre frustration probablement. A nous autres athées je veux dire.

7.Posté par Premier Janvier le 04/07/2020 20:57 | Alerter
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Le problème des religions n'est surement pas tant les religions elles mêmes.
Mais il surement plutôt celui des langues.
Qui dit par extension des endroits et donc une racine, une nature.
Hébréophone égale juif. Arabophone égale musulman. Donc des endroits qui sont confondus avec une origine.
Tous les effets ont une cause. Qui deviennent à leurs tours un effet dont il faut rechercher la cause. Qui devient à son tour un effet dont il faut rechercher la cause jusqu'à en trouver l'origine. Origine qui elle même à une origine. Une racine.

8.Posté par Premier Janvier le 05/07/2020 16:38 | Alerter
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Les idées font naître les choses dit t-on.
Tandis que c'est le contraire.
Ce sont les choses qui font naître les idées.

9.Posté par Premier Janvier le 05/07/2020 17:19 | Alerter
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L'homme est dans l'impossibilité d'ignorer ce qu'est l'espace.
L'espace c'est lui et il le sait.
Avant même de naitre, le foetus sait qu'il y a un espace entre son pouce et sa bouche. Ensuite entre sa mère et lui etc.
L'homme ne peut pas s'en défaire.
L'espace est une intuition.
Peut être le problème de l'homme se trouve t-il là.
Dans le fait qu'il incarne lui même l'espace et qu'espace dit limite.

10.Posté par Premier Janvier le 05/07/2020 18:37 | Alerter
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Qui dit espace dit temps.
Il y a quelque chose là commence le temps. Un, deux, trois...
Les choses sont immobiles seul l'espace varie, est déformé.
Nous avons une perception des choses qui varie, selon qu'on les connaisse ou pas, que l'on soit loin ou près donc.
On peut ne rien savoir, ne rien connaitre en quelque sorte.
Sans doute la raison et le besoin de limites de l'homme se trouve t-elle là.
Savoir ce que sont les choses ne lui est accessible qu'à condition d'un espace visible, accessible.
Enfin quand je dis savoir je veux dire connaitre.

11.Posté par francois.carmignola@gmx.com le 14/07/2020 21:03 | Alerter
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@premierjanvier
Votre réflexion sur le dieu unique est intéressante et assez juste en fait, et vous semblez adopter la position juive, en quelque sorte amusée par tous ces prétentieux qui déclarent Dieu unique en voulant l'étendre avec des particularités inventées nouvelles à tout l'Univers... Dieu n'est pas unique, il est juste défini comme le seul de tous qui se préoccupe gentiment du peuple juif.

12.Posté par francois.carmignola@gmx.com le 14/07/2020 21:05 | Alerter
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@premierjanvier
Vous oubliez le temps, sans le temps il est impossible de se mouvoir, et donc d'appréhender l'espace. Le temps EST premier. Désolé (mais content) de vous contredire.

13.Posté par Premier Janvier le 17/07/2020 18:55 | Alerter
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François. Les monothéismes ont le même socle. Ca je l'ai bien compris.
Il y a eu le judaisme. Puis il y a eu le christianisme. Puis il y a eu l'islam.
Elles ont la même filiation. Ca je l'ai compris.
Moi c'est la formule les monothéismes qui m'intrigue.
Vous ne m'éclairez pas bien au contraire.
Vous dîtes dieu unique avec des particularités inventées. S'il est unique le mot dieu suffit à le résumer. Pour pouvoir dire qu'il a des particularités inventées, il faudrait pouvoir le comparer, il faudrait aussi l'avoir déjà connu avant qu'il ne les aient.
Soit il y a d'autres dieux, soit le dieu unique lui même l'aurait fait savoir.
Vous dîtes ensuite, il n'est pas unique il est juste défini comme le seul de tous qui se préoccupe gentiment du peuple juif.
Vous ne parlez pas de dieu mais de ce qui n'est pas lui.
Il est ce qu'il n'est pas bien sur. Mais vous ne faîtes que dire de dieu qu'il est dieu.
On ne parle pas du terme monothéismes, du un avec un s.
Moi c'est comment on le dit que je ne comprends pas.
Ce qu'il y a dans le mot pas ce qu'il y a dans dieu.
Pour le temps. Le temps c'est quelque chose. Le temps c'est un. L'espace c'est ce qui contient quelque chose. Il est impossible d'appréhender l'espace sans point de référence. Les deux sont indissociables.

14.Posté par Premier Janvier le 25/07/2020 15:45 | Alerter
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Il n'y a rien. Puis il y a quelque chose. Un.
Quelque chose né de rien. Que l'on a ensuite nommé espace. Vide.
Ce vide est lui même quelque chose. Un rien.
L'espace, le vide ne contient rien que lui même.
L'espace contient le vide donc.
Dont on a dit qu'il était quelque chose.
Ce quelque chose, ce un, existe dans un espace.
Sans jamais dire lequel.
Il ne le peut pas parce qu'il n'est jamais au même endroit, partout et donc nulle part. A savoir dans l'espace.
Ce quelque chose, cet espace n'est ni jamais vide ni n'est jamais plein.
Ce un est un qui contient déjà lui même un. Jamais au même endroit et donc partout en même temps.
Un (le vide) est né de un (le rien).
Un est né de ce qui le contenait déjà.
Un contenant qui contient le contenu dont le contenu était déjà le contenant qui ne peut que le rester puisqu'il c'est son origine et donc sa nature.
Wow! Je me suis fait des noeuds au cerveau. Lol.


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