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Sur le vif

Pas de démission pour Musharraf

| Mercredi 20 Février 2008 à 11:07

           


Le président pakistanais Pervez Musharraf a affirmé qu'il comptait rester au pouvoir, malgré une défaite cuisante aux législatives de lundi, dans une interview dans l'édition en ligne du Wall Street Journal publiée mardi soir. Alors que l’opposition appel le président à la démission.

Interrogé par le journal pour savoir s'il allait démissionner ou se retirer, M. Musharraf a dit: "Non, pas encore. Nous devons aller de l'avant de façon à apporter un gouvernement démocratique stable au Pakistan", selon le texte de l'interview.

Les deux principaux mouvements d'opposition, celui de l'ex-Premier ministre Benazir Bhutto tenu par son mari M. Zardari, et celui de Nawaz Sharif, sont arrivés largement en tête des élections.
M. Sharif, évincé du pouvoir le 12 octobre 1999 par le putsch du général Musharraf, a appelé à "débarrasser le pays de la dictature" et exigé le départ du chef de l'Etat.

M. Zardari, lui, a simplement refusé de gouverner avec des membres du camp Musharraf sans appeler clairement le président à démissionner.

"Le président n'a pas mandat pour partager le pouvoir avec le Premier ministre", a dit M. Musharraf cité par le Wall Street Journal. "Il y aurait conflit si le Premier ministre et le président voulaient se débarrasser l'un de l'autre. J'espère seulement que nous éviterons de tels conflits", a-t-il ajouté. "J'aimerais travailler avec tout parti et toute coalition parce que c'est dans l'intérêt du Pakistan", a poursuivi le président pakistanais.




Réagissez ! A vous la parole.

1.Posté par msawri le 21/02/2008 11:59 | Alerter
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Là où on tourne la tête, on ne trouve pour Pervez Musharraf aucune issue. Il s'est imposé par un coup d'état, sans lui, le régime américain dans sa lutte contre le terrorisme, n'aurait jamais pu remplir ses prisons secrets dont Guantanamo de ses adversaires dont la plupart s'ils ne sont pas des purs innocents, ne sont en vérité que les opposants de ce tyran de général. En dernier lieu, cet étrange chef d'état redouté et haî, n'a aucun espoir de salut surtout pour avoir massacré sans pitié et avec une légéreté surprenante des centaines de musulmans avec un imam vénéré dans une des mosquée des plus appréciées par le peuple pakestanais. Comme le ridicule ne tue plus, Pervez Mousharraf continue de résister sous le fallacieux prétexte de vouloir d'abord instaurer une démocratie stable dans son pays. C'est du bluff ! Cause de chaos depuis son avénement, notre général que Dieu le maudisse sait parfaitement qu'il est condamné. Cependant, s'accrochant encore sur ses complices, il cherche à gagner du temps en attendant que ses maîtres américains décident du sort qu'ils lui réservent.


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