Médine, ville hospitalière

Mohamed Salah

Mosquée du Prophète, à l'aube naissante.
Mosquée du Prophète, à l'aube naissante.
Après la prière de fajr, nous sommes retournés à l’hôtel, pour nous reposer. Très peu de temps après, ma mère voulut repartir pour visiter et marcher autour de la mosquée, ce que je comprenais parfaitement... Et, bien entendu, faire quelques emplettes dans les marchés de la cité sacrée, ce que je subissais aussi parfaitement !

Il est 9 heures du matin et l’on ressent que le climat est chaud et sec. La température doit avoisiner les 35 degrés, mais est étrangement supportable. Le sol carrelé, tout autour du temple sacré, reflétait les rayons encore timorés du soleil. Force est de constater que les Saoudiens n’ont pas lésiné sur les moyens quant aux desseins proposés par les architectes et les décorateurs. L’organisation est aussi à couper le souffle. La propreté est le maître mot, car faisant partie de la foi. Les techniciens chargés de l’entretien des lieux travaillent sans relâche. La mosquée du Prophète [PBSL] est une ville dans la ville.

Durant les quatre jours que nous avons passé à Médine l’illuminée, aussi accueillante qu’un pays nous ouvrant ses portes avec des milliers de bouquets de fleurs, nous partagions avec toute la communauté la bénédiction qui apaisait cette cité. Cité qui reçut le Messager [PBSL] à bras ouvert. Masha Allah, j’eus un sentiment de plénitude à chaque instant, à l’image des prières du maghreb. Al-hamdulillah, j’aurais rompu mon jeûne quatre jours de suite dans la mosquée du Prophète [PBSL].

À l’heure de la rupture, notre groupe et moi-même sommes partis pour manger à la mosquée. Les femmes se dirigeaient vers la partie qui leur était réservé et nous fîmes de même. Quelle ne fut ma surprise, lorsque, au seuil de la mosquée, des enfants nous conviaient au partage de leur repas. Chacun était envoyé par des centaines de personnes, qui fournissaient des yaourts, des pains, des dattes, du thé et du café. La nourriture abondait. Les frères patientaient en lisant le Coran, en discutant de religion ou en apprenant à se connaître. SoubhanAllah.

J’eus également l’opportunité de faire la prière de l’icha et celles de tarawih juste devant les tombes de Muhammad [PBSL], d'Abû Bakr, premier calife de l’islam et de 'Umar Ibn Khattab, l’émir des croyants − qu’Allah les agrée.

À chaque salutation à la fin de chaque prière, je passais le salam au Prophète [PBSL]. Allah lui a permis de répondre à quiconque passait devant son tombeau. La prière des tarawih avec les meilleures voix d’Arabie passait très (trop) vite, quoiqu’elle durât plus d’une heure et demie.


Commentaires (1)
1. Sameera le 16/11/2010 15:41
Masha Allah... quel plaisir de lire les differents recits du frere Mohamed.. j'en ai les larmes aux yeux. Qu'Allah aza wa jal accepte ta Umra et qu Allah puisse me compter parmi Ses invites ameeen.
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