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Sur le vif

Nourriture contre sexe en Syrie, le scandale qui éclabousse des ONG et l'ONU

Rédigé par Lina Farelli | Jeudi 1 Mars 2018 à 10:13

           


Nourriture contre sexe en Syrie, le scandale qui éclabousse des ONG et l'ONU
Se faire aider, mais à quel prix ? En Syrie, selon diverses sources, les faveurs sexuelles seraient devenues une monnaie d’échange pour obtenir de l'aide humanitaire. Un scandale qui éclabousse de fait des ONG et des agences de l’ONU opérant dans le pays.

Des travailleurs humanitaires en Syrie, cités par la BBC, accusent des employés de partenaires locaux des ONG internationaux d’obliger les femmes à céder à leurs désirs sexuels en contrepartie des dons fournis.

L'un d'eux a même affirmé que certaines organisations fermaient les yeux sur ces abus afin qu'elles puissent acheminer à bien les aides qu'elles reçoient à travers le pays, y compris dans les zones les plus dangereuses et les plus reculées où elles ne peuvent pas accéder. Or, c'est là où les pratiques dénoncées ont été répertoriés, là où les ONG sont contraintes d'avoir recours à des acteurs locaux.

L'accusation appuyée par le rapport du Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP) intitulé Voices from Syria. Dans ce document, il est clairement affirmé que « le harcèlement sexuel et l’exploitation sexuelle ont pris place dans le contexte des distributions ».

« Les femmes et filles sans ''mâle protecteur'', comme les veuves, les femmes divorcées et les femmes déplacées, sont considérées comme particulièrement vulnérables à l'exploitation sexuelle », indique le rapport, qui dévoile également que « des femmes ou des jeunes filles se sont mariées à des employés (des conseils locaux, ndlr) sur une courte période pour recevoir des repas ».

Ces pratiques ne datent pas d’hier. Un rapport émis par l’International Rescue Commitee il y a trois ans parlait déjà de 40 % de femmes victimes d’abus et de violences sexuelles dans le cadre de la distribution de l’aide humanitaire dans les régions de Daraa et Quneitra.

En 2015, une réunion entre ONG et représentants de l’ONU a eu lieu en Jordanie pour remédier à ce problème, mais jusqu’ici, aucune mesure radicale et effective n’a été mise en place.

Lire aussi :
Syrie : la Ghouta orientale dans l'enfer des bombes du régime de Bachar al-Assad




Réagissez ! A vous la parole.

1.Posté par Baratte le 02/03/2018 04:30 | Alerter
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Des travailleurs humanitaires accusent des locaux.
"Les femmes et les filles sans male protecteur". On dit seules et pas sans male non!

2.Posté par Marti le 02/03/2018 04:33 | Alerter
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Il me semble que la phrase a une connotation raciste. Un chouia raciste.

3.Posté par Alain le 02/03/2018 08:10 | Alerter
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En voila qui n'ont pas peur du mechant barbu qui les surveilles depuis le 7em ciel .
Ils sont près à mourrir pour pour que sa volonté soit faire. Mais pour un peu de nourirure terrestre ils fornique ! Le barbu voit tout même si tu chie en direction de la meque ce serra l'enfer 🤣 les musulmans sont des gens très amusent


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