Sur le vif

Nicolas Sarkozy envisage d’en finir avec la politique

Rédigé par La Rédaction | Mercredi 25 Janvier 2012 à 06:47



« En cas d'échec, j'arrête la politique. Oui, c'est une certitude. » C'est ce que Nicolas Sarkozy déclare depuis plusieurs jours à son entourage quand il est interrogé sur l’élection présidentielle.

Si le chef de l'État ne s’est ouvertement pas encore désigné comme candidat à sa propre succession, son intention de rester cinq années de plus à l’Elysée ne fait plus aucun doute. Mais cette fois, il envisage une possible défaite en mai et une reconversion vers son métier d’avocat.

« De toute façon, je suis au bout. Dans tous les cas, pour la première fois de ma vie, je suis confronté à la fin de ma carrière », a-t-il ajouté, prétendant ne pas être attaché au fauteuil présidentiel et aspirant à une vie plus tranquille auprès de sa famille avec des semaines qui commencent « le mardi et (finissant) le jeudi soir ».

S'il devait perdre son statut actuel au profit d'un de ses adversaires, son objectif serait alors de « gagner de l'argent » à la manière de Bill Clinton, ancien président américain qui monnaye sa présence à des conférences pour la coquette somme de 150 000 euros la séance, ou de Gerhard Schröder, ancien chancelier allemand et proche de Vladimir Poutine qui a été engagé chez le géant russe de l'énergie Gazprom.

L'UMP tente de minimiser les déclarations de son chef mais les choses sont désormais dites. « Si l'on veut être aimé dans le futur, il faut couper », a déclaré M. Sarkozy. Pas sûr que ses détracteurs soient de cette avis. Jamais le bilan d’un président de la République en exercice, qui se présentait comme celui du pouvoir d'achat, n’a été autant critiqué et les dernières révélations ont fait mouche auprès de ses opposants qui n’attendent plus qu’une chose : sa défaite.