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Sur le vif

Mila regrette la vulgarité de ses propos mais revendique son droit au blasphème

Rédigé par Lina Farelli | Mardi 4 Février 2020 à 08:00

           


Mila regrette la vulgarité de ses propos mais revendique son droit au blasphème
Mila, l'adolescente iséroise dans la tourmente depuis le 18 janvier après ses propos hostiles et irrévérencieux visant l'islam, s'est exprimée, lundi 3 février, dans l'émission Quotidien. Toujours déscolarisée de son lycée pour des raisons de sécurité, elle a déclaré que sa vie est aujourd'hui « clairement en pause ».

« Je me suis dit qu'il fallait que je m'exprime, que je prenne la parole par rapport à tout ça, quitte à le faire qu'une fois. Il fallait que je démontre une image différente de la fille que tout le monde a vue sur cette vidéo devenue virale. Je n'ai pas à me cacher, je n'ai rien fait de mal », a-t-elle expliqué face à Yann Barthès.

Mila exprime aujourd'hui ses regrets pour avoir tenu ses propos « sur les réseaux sociaux », face à « l’ampleur » prise par l'histoire, ainsi que la teneur « vulgaire » de ses propos.

Toutefois, « je ne regrette absolument pas mes propos, c'était vraiment ma pensée », a signifié Mila, revendiquant ainsi son droit au blasphème

Des excuses pour les personnes, pas pour le blasphème à une religion

« Je m'excuse un petit peu pour les personnes que j'ai pu blesser, qui pratiquent leur religion en paix, et je n'ai jamais voulu viser des êtres humains. J'ai voulu blasphémer, j'ai voulu parler d'une religion, dire ce que j'en pensais », a-t-elle indiqué. Elle déclare qu'elle aurait pu tenir ses propos anti-islam comme « sur n'importe quelle autre religion » et avoir « toujours su faire la différence entre une religion et des personnes ».

Mila « est dans une situation très particulière que nous condamnons, donc nous l’aidons avec une certaine discrétion car l’objectif est de la rescolariser paisiblement pour qu’elle ait une vie normale », a fait savoir, plus tôt dans la journée, le ministre de l’Education nationale Jean-Michel Blanquer.

Les réactions ont été nombreuses autour de l'affaire dite Mila, qui est aussi l'objet de récupérations politiques, en particulier à l'extrême droite.

« Il y a une liberté de critiquer les religions mais je refuse de poser le débat sur la laïcité à partir des déclarations d’une adolescente de 15 ans parce que ce n’est pas à partir de comportements comme ceux-là qu’on peut poser sérieusement la question de la laïcité et je ne veux pas non plus qu’on instrumentalise cette jeune fille », a signifié Ségolène Royal sur France 3 dimanche 2 février, estimant qu'il ne fallait « certainement pas ériger une adolescente qui manque de respect comme le parangon de la liberté d’expression ».

Lire aussi :
Mila : Nicole Belloubet admet une « erreur » et défend le droit au blasphème
Abdallah Zekri/Mila : Schiappa monte au créneau, le CFCM déplore l'occultation médiatique de sa position




Réagissez ! A vous la parole.

1.Posté par Premier Janvier le 04/02/2020 17:00 | Alerter
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Insulter n'a pas de sens, de but.
C'est d'ailleurs pratiquement toujours décris comme étant un état qui n'est pas le sien.
A qui est t-il on ne le sait pas. Lol.
On invoque un motif, une chose, une raison mais ce n'est pas nous, ce n'est pas à nous.
C'est la chose dont on parle qui en est responsable. Pas nous.
Ce dont on parle se met à avoir un pouvoir sur nous. C'est lui qui nous contrôle et nous n'y sommes pour rien.
Quelque chose nous fait perdre notre sang froid.
Et là, allez savoir pourquoi la mélodie de la chanson Anti social tu perds ton sang froid du groupe Trust me joue sa partition.
Je ne sais pas du tout ce qu'elle fait là. Lol.
Insulter ne sert strictement à rien.
C'est critiquer, commenter qui est productif.
C'est d'ailleurs l'une des raisons pour laquelle insulter ne se fait pas. Ou si ça se fait c'est généralement mal vu.
C'est une action, vide, creuse qui vise juste à dire qui l'on est.
Ce que l'on pense de quelque chose c'est parler de soi meme et pas que ce dont on prétend parler.
C'est la confusion entre les objets (le réel) et les choses (les faits) qui produit cela.
La confusion entre le corps et l'esprit.
Entre le réel et ce qui existe.
Ca donne ça.
Soi meme et l'objet de sa pensée se mettent à devenir une seule et meme chose.
D'où l'existence de clergés par exemple. De prétendues communautés X ou Y.
Ils sont à moi. Non ils sont à moi. Ha non alors ils sont à moi.
Moultes chapelles désignées ou qui s'auto désignent avec l'argument de grouper, rassembl...  

2.Posté par Premier Janvier le 04/02/2020 20:46 | Alerter
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La raison qui pourrait le mieux expliquer les refus ou leurs contraires, les acceptations de ce que peut contenir le monde, est surement le fait d'avoir conscience du temps et pas tant d'avoir la conscience des autres, de ce qui existe ou a pu exister.
Tout est illusion et on le sait mais pour pouvoir vivre nous n'avons pas d'autre choix que de donner du sens aux choses et donc croire.
Etre doté de pensée l'implique.
On ne peut pas ne pas croire comme l'on ne peut pas ne peut pas penser.
Nous n'avons pas d'autre choix que de croire (croire dans le sens penser).
On ne peut pas ne pas avoir conscience du temps qui pourtant n'existe pas.
Il est juste un mot qui sert à dire du temps qu'il est le temps.
Il est un mot qui sert à se situer dans le temps par rapport à un autre temps.
Il est un mot qui sert à dire de lui meme qu'il n'est jamais le meme autrement dit qu'il n'existe pas.
Il sert à dire de lui meme qu'il est un réel et en meme temps qu'il est inatteignable, indéfinissable, inimaginable.
Ce qui nous entoure est un réel dans un temps donné.
Mais il devient le réel et le temps.
Autrement dit des choses qui n'existent pas.
Mais des choses que l'on est contraint de croire, de se représenter.
Pour le temps l'intuition est là pour nous dire qu'il est là, qu'il existe.
Nous sommes le temps.
Pour le réel nous avons la pensée. Nous sommes le réel.
Et c'est là que devient non plus je pense donc je suis mais je crois donc je suis pour résumer.
Moi. Ce qui existe en meme temps que...  

3.Posté par Premier Janvier le 05/02/2020 16:46 | Alerter
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La confusion entre le réel et ce qui existe est un passage obligé.
J'ai été moi aussi quasi anti tout.
A l'age de 20 ans environ.
Puis ça me l'a refait vers l'age de 26 ans.
Depuis plus rien. Lol.
Et là les curieux se demande, depuis c'est à dire!
Depuis l'an 26 après moi pardi. Lol.
Lorsque l'on écrit, on est déjà obligé de dire son sexe, l'age pour le moment pas encore donc je le garde pour moi. Lol.
Bref. Depuis j'ai compris que rien ne servait à rien, que rien n'avait de sens, que tout le monde le savait et que je n'avais rien découvert.
On a heureusement pas d'autre choix que de devoir penser, et donc faire du réel dont on a pourtant saisi qu'il n'était qu'une illusion un vrai réel.
Ce qui fait que l'on éprouve le besoin, la nécessité de dire ce que l'on pense d'une chose ou une autre n'est pas le fait de la faire connaitre.
On sait que d'autres que nous le savent.
Ce que l'on cherche n'est pas non plus à etre addoubé, validé ou pas mais le pourquoi personne ne fait rien pour faire du réel le vrai réel, celui qui devrait etre.

4.Posté par bonheur99210 le 28/02/2020 23:47 | Alerter
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16 ans et déjà diabolique

5.Posté par bonheur99210 le 28/02/2020 23:50 | Alerter
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Et blasphème la religion de tes ancêtres pas celle des autres. On blasphème quand on est croyant à la base et qu on se retourne contre sa propre religion. Tu fais juste manquer de respect à une religion que tu ne connais même pas, bouffonne de service,


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