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Points de vue

Les stéréotypes raciaux se sont-ils arrêtés aux frontières du pays des droits de l’Homme ?

Rédigé par Lylia et Dounia Bouzar | Lundi 8 Juin 2020 à 17:55

           


© Pixabay / Patrick Behn
© Pixabay / Patrick Behn
Les images insoutenables de l’interpellation de George Floyd sont venues raviver le dossier d’Adama Traoré ou encore celui du jeune Théo en tant que symboles de l’existence de violences policières non conformes à l’éthique et aux postures professionnelles des forces de l’ordre dans un pays démocratique et égalitaire tel que la France. De nombreuses voix dénoncent le parallèle fait par les manifestants entre l’affaire George Floyd et l’affaire Adama Traoré en affirmant que le racisme n’est pas en cause lorsqu’il s’agit de la police française, contrairement aux États-Unis.

Afin d’appuyer ce point de vue, certains éditorialistes affirment même que la dénonciation par les manifestants d’un « racisme systémique » est un « terme horrible qui cache en réalité un contre-racisme qui ne dit pas son nom ». Entendez donc un « racisme anti-blancs ». Et certains d’ajouter que, si « la France était raciste, elle n’aurait pas élu un acteur tel qu’Omar Sy personnalité préférée des Français »

Le propre du stéréotype est de devenir une vérité qui n’est plus questionnée

Pourquoi dans une nation comme la France qui s’est bâtie sur de très fortes valeurs démocratiques et égalitaires, est-il est encore plus difficile que dans d’autres pays de s’interroger sur la persistance de certains stéréotypes raciaux et sur leurs conséquences ? Pourquoi la France a-t-elle toujours autant de mal à reconnaître le décalage entre sa devise républicaine et certains dysfonctionnements de la réalité sociétale ? N’est-ce pas ce déni, plus que les actes racistes eux-mêmes, qui devient insupportable pour les jeunes biberonnés aux droits de l’Homme ?

Car que l’on soit conscients ou inconscients du poids de nos stéréotypes dans notre vie quotidienne, ces derniers se transforment inévitablement en préjugés et nous conduisent alors à prendre des décisions, que nous estimons fondées, mais qui résultent pourtant de l’intériorisation de biais genrés, raciaux, religieux, etc. Le propre du stéréotype est de devenir une vérité qui n’est plus questionnée, tant il intériorisé d’une manière inconsciente. Le préjugé entraîne une réaction réflexive qui n’est plus du registre de la pensée mais de la croyance et de l’automatisme.

Comment déconstruire des préjudices subis en raison d’un préjugé racial sans pour autant entériner les catégories que l’on veut justement combattre ?

Tout commence par un processus de catégorisation : on appréhende un individu « visiblement différent » à partir de la représentation (négative ou positive) que l’on a de ce que l’on perçoit comme « son groupe », en le réduisant à cette caractéristique identitaire et en oubliant les autres : son niveau social, son parcours culturel, familial, etc. Les « Noirs » courent vite ; les « Noirs » puent… Faire des catégories positives ou négatives n’est jamais neutre. Cela revient à poser les questions d’une certaine façon et à en occulter d’autres. Un groupe de personnes est ramené à un seul critère d’identification : ici l’origine ethnique, ici la religion. Et l’individu, défini par les autres, ne peut plus se déterminer librement.

Ainsi, tous les protagonistes qui se combattent sur la question du racisme policier sur les plateaux télévisés parlent des « Noirs », reprenant ainsi cette catégorisation qui peut être raciale (affirmation de différences constitutives d’une population) et pas forcément raciste (dévalorisation de ces différences réelles ou imaginaires). Comment déconstruire des préjudices subis en raison d’un préjugé racial sans pour autant entériner les catégories que l’on veut justement combattre ? Sans légitimer l’existence d’une différence surdéterminante, qui réduirait l’individu en question à une seul de ses références ?

Peut-être qu’il faut accepter de commencer par nommer les choses. De nombreuses études ont montré que le préjugé est véhiculé par les faits historiques, les mythes nationaux, les contextes politiques, l’intégration des normes sociales, familiales, nationales, mais aussi, et oui, par les publicités, les films et les livres (y compris parfois ceux de l’Éducation nationale…) Et ceci dès l’âge de cinq ans, comme le montre cette vidéo qui prouve que des enfants ont intégré le stigmate « arabe = voleur » dès l’école maternelle !

Des stigmates ancestraux à l'origine du racisme d'aujourd'hui

Il n’est pas nécessaire de vivre dans un pays qui a connu la ségrégation raciale pour être imprégné de ces stigmates. Ce sont justement ces stigmates ancestraux qui ont permis l’esclavage, la colonisation, l’apartheid, la ségrégation raciale et le racisme. Avec la Controverse de Valladolid en 1550, le dominicain Bartholomé de Las Casas est arrivé à convaincre ses coreligionnaires que les Indiens avaient une âme pour interdire leur esclavage.

Mais, dans le même temps, ceci les a immédiatement menés à des conclusions contraires pour les « Noirs », permettant et généralisant la traite négrière. Il a aussi permis, entre autres, les zoos humains au Jardin d’acclimatation de Paris. Et c’est bien l'anthropologue français Georges Vacher de Lapouge, anticlérical et socialiste militant, qui développa en 1889 la théorie raciste de suprématie blanche de l’Allemand Arthur de Gobineau, auteur de Essai sur l'inégalité des races humaines.

Notre pays des droits de l’Homme a du mal à reconnaître les stigmatisations et les discriminations de manière générale, car il a promu le concept d’égalité comme socle de la Nation. Jusqu’à une période récente, le problème n’était pas nommé. Il a fallu attendre 1998 pour que le rapport du Haut conseil à l’intégration commence à lever le tabou. Mais les discriminations liées à l’origine, la couleur de peau et la religion sont restées délicates à aborder.

Sans lutte contre les catégorisations, il n’existe pas de lutte contre les discriminations

L’expression « promotion de l’égalité des chances », notamment à travers la loi du 2 avril 2006, a restreint le débat sur le plan socio-économique. Le préjugé racial n’était donc pas nommé. A peine reconnu officiellement, il disparaissait à nouveau dans le flot des autres discriminations… Il ne s’agit pas de minimiser la dimension sociale du parcours des discriminés. Ni de nier que les catégorisations sont le résultat de rapports de pouvoirs politiques et économiques. Mais réduire les stigmatisations et des discriminations à la question sociale peut amener à récuser le préjugé racial des discriminants en accusant les victimes de ne pas avoir acquis « les codes », de « rejeter les Blancs », ce qui inverserait l’effet de causalité ancestrale.

Sans lutte contre les catégorisations, il n’existe pas de lutte contre les discriminations. C’est le seul moyen de traiter le processus et non le symptôme. Le processus de catégorisation à la base du processus discriminatoire ne fait que passer par la police. C’est la société toute entière qui, ayant un doute sur la similitude de certains êtres humains, ne les laisse pas prendre n’importe quelle place. Pour que tous les Hommes soient libres et égaux, encore faut-il reconnaître qu’ils aient tous « quelque chose en commun ». Ce n’est pas « le droit à la différence » qui pose problème mais « le droit à la similitude » lorsqu’on a une différence visible. Et qu’on refuse de l’effacer.

Les discriminations ne sont qu’un symptôme qui révèle le cadre normatif inconscient le plus souvent dans lequel on classe hiérarchiquement les uns et « les autres ». Chaque société construit sa perception de l’altérité en fonction de son histoire, définit ses « codes de la différence » à travers des concepts élaborés pour désigner l’Autre. La classification est le fruit d’interactions entre groupes et individus qui ont intériorisés ces codes. Car, comme le rappelle le sociologue Pap Ndiaye, « être Noir n’est ni une essence ni une culture, mais le produit d’un rapport social : il y a des Noirs parce qu’on les considère comme tels ».

Combattre les préjugés demande de s’attaquer aux causes structurelles

Ces préjugés raciaux ou racistes, qui renaissent au sein de groupuscules extrémistes à chaque crise économique, sous le couvert de patriotisme et de nativisme, traversent les frontières à la vitesse d’Internet. Ils font partie de la liberté de pensée des citoyens dans leur vie quotidienne. Mais lorsqu’ils resurgissent dans des pratiques professionnelles, ils engendrent des ruptures graves d’éthique qui sont inacceptables. A fortiori lorsqu’on est policier, on doit incarner la neutralité et l’impartialité de l’État vis-à-vis de tous ses citoyens.

Un fonctionnaire ne peut être influencé par ses subjectivités personnelles dans son comportement professionnel. Un policier doit incarner la loi pour tous et non pas imposer sa propre loi. Combattre les préjugés demande de s’attaquer aux causes structurelles, d’identifier tous les leviers institutionnels qui les perpétuent.

Bien sûr que la stigmatisation et les discriminations relèvent d’un processus complexe et systémique, qui ne demande pas une comptabilisation des effectifs mais qui exige de l’analyse et de la déconstruction des catégories de pensée dominante ancestrale en s’appuyant sur des éléments juridiques, psychologiques, sociaux, politiques, anthropologiques, historiques, économiques, managériaux... C'est cette déconstruction qui est la grande absente des débats. Cela devrait être une préoccupation politique majeure des gouvernants, pour pouvoir appliquer la devise républicaine, justement parce que nous sommes la France et non les Etats-Unis.

*****
Lylia Bouzar et Dounia Bouzar sont auteures de Combattre le harcèlement au travail et décrypter les mécanismes de discrimination (Albin Michel, 2013).

Lire aussi :
Racisme et sexisme : la haine de milliers de policiers réunis dans un groupe Facebook exposée (vidéo)
« Réveillons-nous » : le vibrant appel d’Omar Sy contre les violences policières en France




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1.Posté par Premier Janvier le 08/06/2020 18:27 | Alerter
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Moi je crois que basané égale étranger. Tout simplement.
Que l'on croit avoir dépassé cela, que l'on fait comme si tandis que c'est faux.
Je crois que l'on a pas encore dépassé le premier échelon et que l'on fait semblant que si. Du coup ça ne marche pas bien sur.

2.Posté par Premier Janvier le 08/06/2020 18:43 | Alerter
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Nous autres sommes blancs. Mais blanc n'est pas une origine. Par exemple il y a des tunisiens qui ont des traits européens. Je veux dire qu'il n'y a pas qu'une affaire de couleur dans cette histoire d'origine. Après comment ça s'explique je ne sais pas. Mais bon, il faut commencer par le début. C'est ce que je veux dire.

3.Posté par Premier Janvier le 08/06/2020 19:08 | Alerter
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Le vrai racisme c'est dénigrer, inférioriser une origine.
Mais français par exemple n'est pas une origine. C'est une nationalité.
J'ai un grand père malgache. Personne ne s'en aperçoit. Je suis un "vrai blanc". C'est donc une perception. Mon grand père est par contre lui un "vrai" malgache. Il y a dans cette affaire une histoire de degré. De quantité. En quelque sorte comme si nous étions des choses. Après je dis ce qui me vient, je ne suis pas spécialiste.

4.Posté par Premier Janvier le 08/06/2020 20:02 | Alerter
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On sait de cette affaire de couleur de peau et donc d'origine, de racine qu'elle a un rapport avec une supposée infériorité.
Mais alors pourquoi parle t'on toujours plus de la couleur des dits inférieurs plutôt que de l'origine de la dîtes infériorité.
Dire d'un noir qu'il est noir c'est dire du vent.
Ce n'est pas de lui dont il faut parler mais de ce dont on dit de lui, ce que l'on dit de nous même donc.
Hors on ne le fait jamais.
On ne fait toujours que parler de l'effet et jamais de la cause. Du noir donc mais jamais de nous même.

5.Posté par Premier Janvier le 08/06/2020 20:46 | Alerter
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Basané égale origine. J'ai trouvé ça.
Origine pas très ragoutante.
Mais bon ça ce n'est pas une trouvaille.
Et là évidemment comme bon nombre d'entre nous je cale.
D'ou nous provient ce cadeau, cet extraordinaire cadeau, on ne le sait pas.

6.Posté par Premier Janvier le 09/06/2020 18:31 | Alerter
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Moi je crois que l'on a conscience d'être semblables. D'instinct.
Que même très différents on sait que l'on est les mêmes.
Je le sais puisque comme tout le monde j'ai été enfant.
Que la conscience d'une différence nous inculquée, imposée.
On ne sait pas bien qui, puisque c'est une éducation (l'école , nos géniteurs eux mêmes, tout ce que l'on peut connaitre et apprendre dès lors que l'on est né) mais des modèles, des représentations, nous sont greffés que l'on intègre et valide.
Des grands et donc une valeur sure ne peuvent pas nous avoir dit autre chose qu'une vérité, un vrai savoir. Comment pourrait t'ils nous avoir roulé.
Pour quelle raison. Ne serait-ce que pour se protéger soi même c'est une idée impossibilité à envisager. On ne peut nous avoir dit que du vrai, du juste.

7.Posté par Premier Janvier le 09/06/2020 18:42 | Alerter
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Pardon. Lire c'est une idée impossible à envisager bien sur.
Ou une impossibilité à envisager. Lol.

8.Posté par Premier Janvier le 09/06/2020 18:47 | Alerter
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Je suis sur des enfants dont on dit qu'ils ont besoin d'être éduqué, et c'est vrai bien sur, qu'il y a des choses dont ils ont conscience sans qu'il soit besoin de leur en dire une formule. De ce logiciel qu'il n'appartient qu'aux adultes.

9.Posté par francois.carmignola@gmx.com le 10/06/2020 12:03 | Alerter
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Etrange article et surtout étrange citation en forme de dénonciation de Las Casas par un article qui justement lui fait justice et l'exonère de sa responsabilité dans l'esclavage des africains !!!

Sinon, le problème des stéréotypes est qu'il s'applique aussi aux blancs et un blanc particulier (européen ou maghrébin) ne peut en aucun cas, donc, et il conviendrait de le rappeler, être porteur a priori de stéréotypes coupables envers les noirs sauf à affirmer l'accusation symétrique, elle aussi fausse.

Un point au sujet des affaire Traore et Thomas, toutes les deux jugées dix fois et innocentant complètement les forces de police ou de gendarmerie impliquées. Il y a des exemples de violence étatiques injustifiées, mais ces deux affaires n'en sont pas.

Pour finir et contrairement à Pap Ndiaye, je crois qu'on peut dire qu'il existe objectivement des humains à peau noire et même s'ils peuvent avoir des types physiques et des origines ethniques très différentes, cela n'enlève rien à la chose et je dirais: "et alors ?".

10.Posté par Premier Janvier le 10/06/2020 18:15 | Alerter
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Je crois que l'on confond le vrai et le réel.
Des nos bases elles mêmes qu'elles sont le problème.
Je vais tenter de m'expliquer. Avec pour exemple quelque chose que tout le monde connaît. L'art par exemple.
Je crois, pour dire du concret de grands films par exemple, le mot classique sert à les résumer, qu'ils incarnent cet inconscient (une norme, une éducation).
La sculpture par exemple (les statues grecques, un top du top) Et c'est vrai, il l'est.
Pourquoi. Parce qu'une symétrie parfaite ne peut être reconnue que comme étant une merveille. En vérité ces merveilles, ces admirables représentations sont un talent qui nous est révélé et pas une vérité.
Ces impeccables modèles sont une technique, un procédé.
Comme nous le ferions aujourd'hui avec un papier calque, ces artistes reproduisaient un moulage du coté d'un profil sur l'autre profil. Profil droit sur le profil gauche à l'identique. Tandis que ça n'existe pas.
Rien d'humain donc mais l'illustration parfaite d'une représentation humaine.
Une projection donc. L'illustration d'une perfection qui n'existe pas.
Des artistes par une technique ont dit ce que peut être l'art. Une suggestion. Tenter de démontrer de ce qui n'existe pas (la perfection) que ça existe.
Il y a confusion dans notre esprit entre ce qui existe (ce qui peut ne pas être réel) et la réel (le vrai).
Nous avons ce pouvoir. Qui est confondu avec nous sommes le pouvoir.
Et donc confusion entre pouvoir et réalité.
Je crois ça. Que tout vient de là. De la confu...  

11.Posté par Premier Janvier le 11/06/2020 17:14 | Alerter
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Hop hop hop. Ou vous allez François.
L'esclavage des Africains dites vous. Non. Esclavage tout court.
Dès lors que l'on ajoute un adjectif aux choses (aux faits) ce que ce n'est plus vraiment d'eux dont on parle.
L'esclavage est une pensée politique, un moyen, un procédé et pas une identité.
Vous vous égarez comme d'habitude.
Autrefois les personnes appartenaient à des maîtres.
Il y a avait ce logiciel. Il y avait des penseurs et des choses pour les exécuter. Les gens étaient des choses. On ne peut pas transposer la pensée d'aujourd'hui sur l'Histoire. Et ce que vous faites tout le temps.
Vous êtes ici et aujourd'hui et donc hier est aussi ici et aujourd'hui. Du coup c'est vous même que vous écrivez et pas un intellect.
Un intellect a besoin d'avoir une éducation, un savoir. Potentiellement du faux d'ailleurs, mais c'est savoir le déceler qui fait de l'intellect qu'il peut nous offrir une vraie perspective et pas un horizon singulier.

12.Posté par Premier Janvier le 11/06/2020 17:20 | Alerter
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Chez les Romains, les Egyptiens, les Africains, autrefois chez toutes les identités les gens appartenaient à des maîtres. Il y avait les biens nés et les autres. Ces derniers étaient des serviteurs, des esclaves, le mot esclaves vient de là. Des individus sensés être des serviteurs. Ca n'avait fondamentalement rien de racial. Envers les noirs au regard des blancs par contre si.
Il y a avait une supposée infériorité non pas sociale mais raciale. Hors vous faîtes de deux différents une seule et même chose.
Pourquoi vous seul le savez.

13.Posté par Premier Janvier le 11/06/2020 17:34 | Alerter
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Vous vous prenez pour la justice elle même. Comme d'habitude.
Vous alors vous êtes extraordinaire. Ca vaut le coup de vous lire.
Vous dîtes carrément la justice. Du jugement d'une affaire qu'elle doit être ceci et d'une autre qu'elle doit être cela.
Si vous n'existiez pas il faudrait vous inventer.
Perso je ne connais rien des affaires que vous citez. C'est la première fois que je lis ces noms.
J'ai un peu de jugeotte. Je sais bien de ce que vous dîtes que vous l'avez lu ailleurs. Que comme moi vois ne connaissez pas ces gens et vous ne faîtes que répéter ce que vous avez lu quelque part et choisit de valider.
En résumé que vous régurgitez un prémaché.

14.Posté par francois.carmignola@gmx.com le 11/06/2020 19:40 | Alerter
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@Premier Janvier
"esclavage tout court": non, c'était la question que je discutais. Les indiens étaient mis en esclavage aussi, mais cela ne fonctionnait pas, d'où le transport d'esclaves depuis l'Afrique noire, dénoncé AUSSI par Las Casas.

L'esclavage à l'époque coloniale (à partir du XVIIème siècle) n'était plus pratiqué en Europe et ne concerna que des noirs africains entre Afrique et Amérique, cela du fait d'offres et de pratiques courantes en Afrique et qui furent encouragées.

L'esclavage n'est pas du tout simplement la condition d'être serviteur et ne doit absolument pas être banalisé comme vous le faites. Il s'agit d'une forme de négation de la condition d'être humain et son identification à la forme la plus abjecte du racisme est parfaitement justifiée.
La volonté nazie de mettre les "slaves" en esclavage car racialement inférieurs en est un exemple.

15.Posté par francois.carmignola@gmx.com le 11/06/2020 19:45 | Alerter
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@Premier Janvier
Il existe des informations fiables mises en public, dont des rapports de gendarmerie et de justice, et qui permettent, notamment plusieurs années après les faits, d'émettre des avis, discutables certes, mais fondés.

Bien sur si vous n'en avez jamais entendu parler, vous n'avez pas d'avis sur la question, simplement un avis général et univoque sur tout ce que je dis et qui n'est pas très charitable...

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