Sur le vif
SOS Racisme a déclaré, dimanche 5 janvier, son intention de poursuivre les « quenelles » dès lors qu’elles sont effectuées dans des lieux où elles « ne laissent pas de doute » sur leur caractère antisémite, à savoir devant des lieux symboliques pour les juifs à l’instar des synagogues et des mémoriaux de la Shoah.
« A partir de maintenant, nous poursuivrons la diffusion des images de quenelle et leurs auteurs dès lors que le contexte ne laisse pas de doute sur le message et l'injure à l'encontre de la communauté juive », a expliqué Me Patrick Klugman, l’avocat de l’association.
Même son de cloche pour la Licra qui a annoncé dimanche qu'elle va porter plainte à Bordeaux pour injure à caractère raciste concernant des quenelles réalisées ces derniers mois devant la synagogue de Bordeaux et dont elle a pris récemment connaissance. A Toulouse, le parquet a informé avoir ordonné mi-décembre une enquête après la diffusion sur internet de la photo d'un individu faisant une quenelle devant l'école juive que Mohamed Merah avait attaqué en mars 2012.
SOS Racisme a aussi indiqué, par la voix de son avocat, « étudier toutes les possibilités juridiques d'engager la responsabilité de ceux qui permettent à l'entreprise commerciale de Dieudonné de prospérer », notamment « les distributeurs de billets » dont la Fnac. Un porte-parole de l'enseigne avait déclaré à l'AFP le 28 décembre que la Fnac ne faisait pas la promotion du spectacle de Dieudonné mais qu'elle vendait les billets, assurant toutefois qu'elle arrêtera la vente en cas d'interdiction comme le souhaite le ministre de l'Intérieur Manuel Valls. Celui-ci s'apprête à publier une circulaire demandant aux préfets d'interdire les représentations de Dieudonné dès lors que c’est possible.
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Même son de cloche pour la Licra qui a annoncé dimanche qu'elle va porter plainte à Bordeaux pour injure à caractère raciste concernant des quenelles réalisées ces derniers mois devant la synagogue de Bordeaux et dont elle a pris récemment connaissance. A Toulouse, le parquet a informé avoir ordonné mi-décembre une enquête après la diffusion sur internet de la photo d'un individu faisant une quenelle devant l'école juive que Mohamed Merah avait attaqué en mars 2012.
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