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Sur le vif

Leonarda : la demande d’asile de sa famille rejetée

Rédigé par La Rédaction | Mardi 28 Janvier 2014 à 12:16

           


Le tribunal administratif de Besançon (Doubs) s’est prononcé, mardi 28 janvier, contre la demande d’asile demandée par les parents de Leonarda Dibrani.

L’expulsion de cette collégienne rom de 15 ans avait fait grand bruit en octobre 2013. La gauche s’était offusquée après qu’elle fut arrêtée par la police alors qu’elle participait à une sortie scolaire, pour être expulsée avec sa famille vers le Kosovo, le 9 octobre.

Des lycéens s’étaient également mobilisés pour demander le retour de la jeune fille et François Hollande, en personne, avait réagi en proposant à Leonarda de rentrer en France, mais sans sa famille. Cette dernière avait refusé, voulant à tout prix revenir avec ses proches.

Depuis, ses parents ont engagé une procédure pour annuler la décision préfectorale de leur expulsion. Ils déplorent notamment avoir été renvoyé au Kosovo, le pays d’origine du père, Resat Dibrani. Six enfants du couple sont nés en Italie et un en France, et non pas au Kosovo, argue ainsi l’avocate de la famille, Me Brigitte Bertin. Après leur expulsion, le père avait avoué avoir menti sur l'origine de sa famille afin d'être accueilli en France.

« Ils (les autorités françaises) auraient mieux fait de nous tuer car ici ce n'est pas une vie, ce n'est pas de la justice mais de l'injustice, je vais me tuer car ici nous n'avons pas de vie », a réagi en pleurs Leonarda, en apprenant la décision du tribunal administratif. « Ma patrie c'est la France, ici nous mourrons de faim (...) nous avons été envoyés ici pour mourir. L'avocat nous dit de ne pas désespérer car nous avons le droit de faire appel mais je ne crois plus en la justice », a-t-elle ajouté. « Nous sommes des Roms, mais nous avons le droit de vivre », s’est indigné son père.

La famille Dibrani vit actuellement à Kosovska Mitrovica, dans le nord du Kosovo, où elle est logée par les autorités locales. Mais les membres de cette fratrie n’envisagent leur avenir qu’en France, où ils vivaient depuis janvier 2009.

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Réagissez ! A vous la parole.

1.Posté par etoile127 le 28/01/2014 16:43 | Alerter
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Tu m’étonne qu'ils veulent vivre ici,tout était GRATUIT pour eux,meme l'appartement,l’école Leonarda n'avait que faire.
« Ils (les autorités françaises) auraient mieux fait de nous tuer car ici ce n'est pas une vie, ce n'est pas de la justice mais de l'injustice, je vais me tuer car ici nous n'avons pas de vie »,Elle devarit aller dire cela aux enfants Syriens ou Palestiniens ou Irakiens


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