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Points de vue

Le voile ou le choc des représentations – Comment le hijab a pris des qualités spirituelles qu’il n’a pas (3/3)

Rédigé par | Vendredi 11 Septembre 2020 à 11:30

           


©  Pixabay/Janislylove
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Rappelons que cette étude n’a d’autres ambitions que de déconstruire les perceptions (subjectives au niveau psychologique, relatives au niveau social) que les individus et la société ont sur le port du voile. Il ne s’agit pas de se positionner au niveau théologique ni au niveau du droit musulman d’ailleurs. La grande majorité des savants musulmans font du port du voile une obligation, c’est un fait. Nous n’en discuterons pas la pertinence. De même il ne s’agit pas de porter un quelconque jugement de valeur.

Il est néanmoins possible de discuter des fondements de cette prescription, des causes avancées par les théologiens et prédicateurs.

Dans le premier volet, nous avons tenté de démontrer que les représentations autour du voile s’inscrivaient dans des histoires et des psychosociologies fort différentes. Il en découle des imaginaires inconciliables dans lesquels le voile renvoie à l’idée de la prééminence des êtres sur les corps pour les uns, alors que pour d’autres il est empreint de sexisme et assimilé à une pratique rétrograde. A contre-courant d’une libération des corps et des mœurs, le voile renverrait à des reliquats d’un ordre social archaïque et patriarcal

Puis, dans un deuxième volet, nous avons tenté de déconstruire les préjugés, sur le voile et sur les femmes voilées, véhiculés par des opposants modernistes qui inconsciemment (ou pas) contribuent par le dévoilement à alimenter une forme d’aliénation où le corps de la femme devient un faire-valoir quand il n’est pas objet de consommation.

De manière à dresser un panorama assez global de la question, il convient aussi de faire une critique du discours musulman (entendu comme discours des différents acteurs du champ islamique). Nous allons donc pointer dans cette dernière partie les incohérences dans le discours des imams, des prédicateurs, voire même des théologiens. Nous invitons donc toute personne sérieuse et soucieuse des questions liées à l’islam et aux musulmans d’apporter leur éclairage sans tomber dans la véhémence, voire l’insulte. Les musulmans doivent pouvoir débattre sereinement de ces questions.

Les raisons à l'origine d'une obligation du voile

Comme annoncé, nous allons partir de l’avis très majoritairement répandu que le port du voile est une obligation religieuse formulée par Dieu dans le Coran. La raison unanimement évoquée est celle qui a trait à la pudeur. Les femmes doivent ainsi se couvrir le corps à l’exception des mains et du visage selon la tradition prophétique, le voile (au sens de foulard) étant tout simplement un vêtement qui couvre les cheveux.

« O Prophète ! Dis à tes épouses, à tes filles, et aux femmes des croyants, de ramener sur elles leurs grands voiles : elles en seront plus vite reconnues et éviteront d'être offensées. Dieu est Pardonneur et Miséricordieux. » (Sourate 33, verset 59)

« Et dis aux croyantes de baisser leurs regards, de garder leur chasteté, et de ne montrer de leurs atours que ce qui en paraît et qu'elles rabattent leur voile sur leurs poitrines; et qu'elles ne montrent leurs atours qu'à leurs maris, ou à leurs pères, ou aux pères de leurs maris, ou à leurs fils, ou aux fils de leurs maris, ou à leurs frères, ou aux fils de leurs frères, ou aux fils de leurs sœurs, ou aux femmes musulmanes, ou aux esclaves qu'elles possèdent, ou aux domestiques mâles impuissants, ou aux garçons impubères qui ignorent tout des parties cachées des femmes. Et qu'elles ne frappent pas avec leurs pieds de façon que l'on sache ce qu'elles cachent de leurs parures. Et repentez-vous tous devant Dieu, ô croyants, afin que vous récoltiez le succès. » (Sourate 24, verset 31)

Les deux versets montrent clairement les raisons (causes) à l’origine du voile. Il s’agit d’une part de protéger les musulmanes des offenses provenant des non musulmans et, d’autre part, de leur demander de couvrir leurs atouts. La ‘illa (la cause à l’origine de l’obligation ou de l’interdiction) comme on dit dans les usul (fondements du droit) est bien la pudeur et la protection. La pudeur est définie par le Larousse, comme une « disposition à éprouver de la gêne devant ce qui peut blesser la décence, devant l'évocation de choses très personnelles et, en particulier, l'évocation de choses sexuelles ».

Les cheveux des femmes sont donc un atour qu’elles doivent dissimuler pour ne pas susciter d’attirance et garder ainsi une certaine décence. Selon le lexique du droit musulman, les cheveux font partie de la « nudité » (awra) qu’il convient de couvrir.

Partant de là, on doit admettre plusieurs conséquences, au risque de tenir un discours mensonger ou incohérent. Si Dieu (pas un hadith ou des interprétations de théologiens) prescrit le voilement en lien avec la pudeur, alors une femme qui ne le porte pas est moins pudique que celle qui le porte. Cela ne signifie nullement que la pudeur se limite au voile mais sa prescription dans le Coran dénote son importance. On ne peut à la fois se montrer critique envers ceux qui relativisent la prescription tout en minimisant les conséquences sur celles qui ne le portent pas. Dit autrement, si le voile est une prescription (inscrite dans le Coran) qui n’est pas secondaire, alors celles qui ne le portent pas commettent une faute (grave).

Voilement, spiritualité et subjectivation

Du point de vue sociologique, chercher à comprendre les comportements individuels peut inviter à procéder par deux démarches différentes : l’objectivation ou la subjectivation.

La subjectivation consiste à utiliser une démarche compréhensive en interrogeant les acteurs concernés. Il convient effectivement d’interroger les musulmanes sur leurs motivations et donc les raisons qui les poussent à porter le voile. Le plus souvent, les femmes voilées évoquent la dimension spirituelle. Une certaine proximité avec Dieu les amène à faire le choix du port du voile. Plus encore, le fait de porter le voile produirait en elles une plus grande proximité avec le Divin. C’est en ce sens qu’elles affirment que le voile tient pour elles d’une démarche ou d’un cheminement spirituel. Dieu les invite à porter le voile et porter le voile rapproche de Dieu.

Sans remettre en cause le rapport intime au voile, on peut aussi s’interroger sur ses soubassements psychologiques. Cet élan spirituel naîtrait-il pas seulement après que l’on ait admis que le port du voile est obligatoire et que le porter, c’est plaire à Dieu ? Ne s’agit-il pas de se laisser convaincre d’une obligation puis de s’y conformer, démarche engendrant quiétude et relevant désormais de la quête spirituelle ? N’y a-t-il pas une forme de fétichisme ?

Nous savons pertinemment que le cheminement spirituel n’est pas attaché à un vêtement en particulier et que certaines musulmanes peuvent garder une réelle spiritualité même après avoir renoncé au voile. En conséquence, n’est-il pas davantage question de psychologie que de spiritualité ? Plus on croit que le voile est obligatoire, plus on se conforme à la volonté divine et plus on développe une proximité avec Dieu. Ce n’est pas le voile qui est de l’ordre de la spiritualité mais bien la croyance que l’on peut avoir de son caractère obligatoire.

Port du voile et objectivation

Par l’objectivation, il n’est plus question de partir de la perception de l’individu, au demeurant trop relative ou subjective, mais d’analyser le port du voile comme un fait social, un phénomène extérieur à lui. Nous concernant, nous allons tout simplement interroger le statut du voile en islam et les causes de sa prescription.

Comme il a été dit plus haut, le port du voile est une pratique liée à la pudeur, donc une des dimensions de l’éthique. Le voile est une modalité particulière mais pas unique de se couvrir la tête et les cheveux, sachant que la musulmane est sensée se couvrir une bonne partie de son corps. Du point de vue islamique, la prescription ne tient pas de l’ordre de la spiritualité mais du droit civil (mou’amalat). Il ne semble pas cohérent d’invoquer la spiritualité au sujet de la question du voile. Nous ne parlons pas ici des perceptions individuelles que peut avoir un croyant quelconque (et qui motiverait ses actes) mais de la cause première (la ‘illa) à l’origine de la prescription. Nous devons ramener le voile (hijab) à sa réalité première : il s’agit d’un vêtement. Il ne s’agit ni d’un signe religieux ni d’une pratique cultuelle ou spirituelle.

Il est d’ailleurs étrange que certains lui donnent une telle valeur spirituelle mais n’accorde aucune considération de ce type à d’autres vêtements comme, par exemple, une chemise ou le pantalon pour les hommes. N’a-t-on jamais entendu un jour un homme dire « Je porte une chemise pour me rapprocher de mon Seigneur » ou « Je me laisse pousser la barbe pour devenir plus pieux ou gagner en spiritualité » ? Le parallèle peut paraître excessif pourtant porter le voile ou un tout autre vêtement relève de la même logique.

Dans les faits, c’est une certaine force spirituelle qui encourage à porter le voile (quand on est convaincu du caractère obligatoire) et non le port du voile qui participe à l’éducation spirituelle.

On nous fera observer qu’en islam toute action est spirituelle si on y met l’intention de plaire à Dieu. Certes, mais cette intention ne participe qu’à l’octroi d’une valeur (religieuse) à la pratique vestimentaire ou toute autre action, elle n’est pas de l’ordre de la spiritualité.

Les pratiques spirituelles développant une proximité avec le divin sont incontestablement identifiables comme le dhikr ou la prière. Elles contribuent par elles-mêmes à la conscience de la présence divine. Ce n’est absolument pas le cas avec le port du voile qui demeure un simple vêtement, expression d’une certaine pudeur.

Le port du voile entre liberté et contrainte

Nous entendons souvent des prédicateurs affirmer que le port du voile tient à l’intimité et qu’il appartient à la musulmane de choisir librement de le porter ou pas. Cette affirmation nous paraît discutable à plus d’un titre.

Tout d’abord, il faut rappeler que le port du voile entre dans le cadre des obligations du droit civil, al mou’amalat. Le droit civil (dans sa dimension contraignante) fait-t-il une place au libre arbitre de l’individu ? Le droit civil s’applique à tous de la même manière sans laisser de marge de manœuvres. Il n’y a pas de liberté en la matière. Le port du voile est prescrit quand la femme sort de son domicile et se retrouve dans l’espace public. Il renvoie donc bien à une relation horizontale et beaucoup moins à une relation verticale. Si le voile avait une dimension d’intimité, de proximité avec le Très-Haut, la prescription serait valable aussi bien dans l’espace public que dans l’espace privé. Il en est ainsi par exemple du jeûne qui est une pratique cultuelle et spirituelle, établissant un lien intime avec Dieu.

D’ailleurs, dans la période classique de l’islam, on n’interroge nullement le degré de foi ou de spiritualité de la personne s’agissant de la prescription du voile. Le port du voile s’impose à toute femme peu importe son degré de foi, même hypocrite soit-elle.

On peut certainement observer un glissement sémantique au sujet du voile. D’un simple vêtement signe de pudeur, il prend des qualités spirituelles qu’il n’a pas à l’origine. Cette évolution peut s’expliquer par la contrainte de l’environnement juridique et social qui, dans des sociétés d’égalité des droits et de liberté de conscience, ne peut théoriquement imposer le port d’un vêtement particulier. On peut aussi retenir comme explication la primauté de l’individu sur le collectif (processus d’individualisation) où la contrainte sociale n’a plus grand effet sur les choix de vie des individus. Dit autrement, ne pouvant imposer par le droit et la contrainte sociale, on invoque la spiritualité et la liberté individuelle.

En conclusion, il n’est pas légitime islamiquement d’avancer l’argument de la liberté individuelle pour une question qui concerne le droit civil et l’ordre social. Cette question ne diffère en rien d’autres questions comme celles de la tenue vestimentaire des hommes (couvrir sa « awra » ou partie du corps à ne pas montrer), de l’interdiction de la consommation et de commercialisation de d’alcool, de l’usure…

Enfin, il parait contradictoire ou paradoxal de déclarer qu’une pratique est obligatoire tout en affirmant qu’on est libre d’y souscrire ou pas ; personne n’oserait tenir un tel discours au sujet d’obligations comme la prière. De même, cette liberté n’a plus réellement de sens si celle-ci est contrebalancée par un discours culpabilisant faisant du port du voile une obligation à laquelle la femme doit se plier. Il s’agit d’une injonction paradoxale pour une catégorie de femmes qui portent le voile mais qui souhaiteraient l’enlever ou encore qui ne le portent pas mais se sentent coupables de ne pas s’y conformer.

Un voile comme marqueur identitaire

Comme nous l’avons indiqué plus haut, le voile a un sens précis en islam, correspondant à l’expression d’une éthique vestimentaire en lien avec la valeur de pudeur. Il n’a pas réellement de connotation spirituelle.

Aujourd’hui, le port du voile porte une multitude de sens qui s’éloigne parfois de la visée première de cette pratique. On porte le voile sur les podiums des défilés de mode, sur les chaines de Youtubeuses qui délivrent des secrets de beauté, sur les scènes de spectacle, dans les défilés de protestation avec le poing levé… Ce voile prend aussi des formes fort différentes qui ne ressemblent plus vraiment au voile des années 1980 ou 1990.

Par opposition au voile « austère » respectant parfaitement les exigences imposées par le droit musulman, le voile devient un vêtement (parfois de mode) qui se voudrait le moins encombrant possible. Ce couvre-chef, dans certains cas, ne couvre plus le cou ni les oreilles pour se limiter à la chevelure. Le voile classique est remplacé par un béret, un turban, un châle, un bonnet… Chez certaines musulmanes, il semblerait donc qu’il y ait une forme d’adaptation, de souplesse par laquelle elles tentent de concilier le respect d’une prescription (que l’on n’ose remettre en cause) et les inconvénients du voile tel qu’il devrait être porté. On pourrait se poser la question du sens de ce voile « light » et qu’elle serait sa portée au niveau éthique et spirituel.

On rencontre ainsi de plus en plus d’universitaires, de responsables associatives, de chefs d’entreprises qui arborent un simple turban, ne semblant pas vouloir couper avec cette pratique, tout en ne croyant plus vraiment à l’obligation de s’y conformer de manière stricte. Cette évolution peut être différemment appréciée, cela peut s’expliquer par la contrainte professionnelle ou bien encore une nouvelle interprétation du sens du voile ainsi qu’une nouvelle praxis.

On voit aussi des militantes qui arborent une forme de voile qui les étiquette et les place dans une « historicité » particulière. On retrouve cela chez les militantes « postcoloniales » ou « décoloniales ». Dans ce cas-là, le voile devient un objet politique (et non religieux) et un marqueur identitaire. Ce couvre-chef n’a plus du tout le même sens que le voile évoqué dans les versets coraniques.

Lire aussi : Quels postulats implicites déterminent l’approche des « islamo-identitaires » ?

Des crispations qu’il faut déconstruire

Cette dernière partie vient clore une analyse qui montre que la question du voile tient avant tout à des perceptions, spécialement portée sur la femme (et le corps de celle-ci) dans une culture donnée. Ces représentations engendrent des crispations qu’il faut déconstruire afin d’en atténuer les conséquences fâcheuses.

Ces perceptions ou interprétations ont évolué dans le temps. C’est ainsi que, du point de vue théologique, le sens du port du voile a glissé de la pudeur vers la spiritualité. Cette évolution herméneutique soulève des interrogations qu’il faut clarifier. Cela est essentiel pour que toute pratique soit admise en connaissance de cause.

*****
Djilali Elabed est enseignant en sciences économiques et sociales.

Lire aussi :
Ce que le voile cache de l’islam
Tareq Oubrou face aux « islamo-identitaires » : poser les enjeux du débat
Femmes musulmanes sous les tirs croisés


Djilali Elabed
Djilali Elabed est enseignant en sciences économiques et sociales et spécialiste de la pensée de... En savoir plus sur cet auteur


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1.Posté par francois.carmignola@gmx.com le 12/09/2020 10:21 | Alerter
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Tout en voulant vous féliciter pour vos analyses, je continue: vous n'avez pas évoqué deux choses qui relèvent d'une part de l'historique, d'autre part du permanent.

Ainsi donc, vous refusez d'évoquer la contrainte du voile comme phénomène historique récent, lié à la résurgence de l'islamisme dans les sociétés musulmanes. Le tchador en Iran bien sur accompagna la révolution sectaire islamique en Iran, et la guerre civile en Algérie fut précédée par une "mode" du voile qui s'imposa brutalement. Les mêmes tensions furent observées partout ailleurs, y compris en France même, les obligations les plus sévères en ce domaine étant bien sur celles imposées par l'Etat islamique lui même...

Je pense que vous avez tort d'ignorer cette dimension.

Le deuxième aspect est lié à l'injonction religieuse. Comme tout le monde le sait, l'islam comme religion de la soumission à Dieu, est fortement marquée par une réflexion perpétuelle sur le licite et l'illicite, et plus généralement sur les comportements que l'on doit avoir sur ordre divin, que ceux-ci soient privés ou publics.
Le voile s'inscrit ainsi dans le dispositif islamique global avec la circoncision, les interdits alimentaires, l'obligation du jeune et des rythmes de prière.

Ces pratiques sont Identifiées à tort à du "culturel", alors qu'elles sont avec le prétexte de l'obligation religieuse destinées à imposer activement un ordre judiciaire et social particulier, celui d'un islam impérial fantasmé, qu'il soit celui des compagnons du...  

2.Posté par Premier Janvier le 14/09/2020 21:53 | Alerter
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Je ne suis pas d'accord avec vous François.
Vous commentez ce qui existe, ici un objet (le foulard) et le critiquez.
Jusque là pas de problème.
Là ou ça le devient c'est lorsque l'on se met à dire d'un objet qu'il est une chose.
D'un outil. Une fonction qu'il est un fait, une vérité.
Hors on ne peut dire d'un objet qu'il est ce que l'on dit qu'il est que par rapport à soi.
Vous donnez du crédit à ce que vous voulez contredire et ne savez pas vous en apercevoir.
Vous confondez objet (outil) et chose (fait).
Votre problème François est que vous voyez les religions comme étant extérieures au monde. Non pas une philosophie humaine mais quelque chose comme étant au dessus d'elle. Vous êtes un très fervent croyant. Vous voyez dans les religions une perfection. Un idéal.
Preuve en est vous confondez objet et chose en en accusant les autres (les religions).
Pour moi un foulard est un objet et n'est que cela.
J'admets que d'autres puisse estimer d'un objet qu'il leur soit nécessaire, qu'il puisse avoir le sens qu'ils disent qu'il a, mais jamais je ne pourrais faire d'un objet une nécessité en le contredisant dans un même temps.
Pour moi seuls ceux dont je dis que pour moi ils me sont nécessaires qu'ils le sont vraiment.
Ils sont pour moi ceux qui me rendent service. Ont un effet. Mon four micro onde par exemple.
Répéter le point de vue d'un autre est le narrer.
Mais en faire un essentiel tout en le rejetant, il y a un os quelque part.
Et c'est pourtant ce que vous semblez dire.
Con...  

3.Posté par Premier Janvier le 14/09/2020 22:02 | Alerter
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Vive le foulard. Juste pour enquiquiner ceux qui voient dans les objets des choses.
Vive mon four micro onde aussi. Lol.

4.Posté par Premier Janvier le 14/09/2020 22:21 | Alerter
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François. Obligation et interdit ne sont pas contraires mais synonymes.
Vous ne savez pas vous en apercevoir mais vous ne contredisez pas. Vous abondez.
Tandis que vous prenez la posture de vouloir contredire vous parlez la même langue.
Le foulard un sacré ou le foulard ce grand satan sont équivalents. Identiques.
Il est un objet et n'est que cela. C'est ce que vous devriez en dire normalement.
C'est ce que vous devriez en dire si vous pensiez du foulard (ou de n'importe quel objet) qu'ils en sont.
J'invente mais si je dis du bois qu'il ne peut être qu'un chauffage vous allez le défendre tout en le contredisant et roule ma poule. Z'avez vu un peu. Je pense moi. Je ne suis pas n'importe qui. C'est ce que vous semblez vouloir dire. Je pense moi.
Et ça peut se tenir. Tout est là. J'ai moi un discours qui se tient.
Tandis qu'en vérité il vaut pas un clou.

5.Posté par François Carmignola le 14/09/2020 22:24 | Alerter
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Là je trouve que vous me faites un mauvais procès. Je ne voulais qu'être descriptif...
Ce que vous appelez le "foulard" et qui est en fait un voile islamique, un hijab peut être décrit suivant deux modalités supplémentaires (un élément de la propagande mondiale islamiste récente historiquement d'une part, et un aspect de la bien connue domination culturelle islamique d'autre part).
Je ne voulais rien critiquer du tout...

Votre différence objet/chose par ailleurs est bien subtile...En fait vous me reprochez de décrire une nécessité (celle du port du voile) telle que vue par certains et cela de deux manières différentes. Vous appelez "chose" ces descriptions. Il est clair que je suis absolument contre ces "choses" et vous semblez refuser que je puisse simplement expliquer pourquoi.
Et bien c'est le contenu de ces descriptions qui exprime le "pourquoi".
Je suis effectivement (autant le dire) absolument opposé aux deux choses que je décris, mais qui n'en sont pas moins des réalités, que je reproche à l'auteur de l'article de passer à l'as, sans doute parce que cela le gêne...

6.Posté par François Carmignola le 14/09/2020 22:30 | Alerter
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Au sujet de votre équivalence obligation/interdit et de votre affirmation que je suis en fait un croyant...

Vous utilisez un type d'argumentation que je qualifierais de "jésuitique", car très utilisé par les intellectuels jésuites. Il s'agit du sophisme qui consiste à suggérer que parce qu'on parle de quelque chose, par exemple "Dieu", on y croit nécessairement un peu. Et hop à partir de là on embarque sa victime.
Chercheriez-vous à me convertir ?

7.Posté par Premier Janvier le 14/09/2020 22:42 | Alerter
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On en veut au foulard parce qu'il est un objet féminin. Preuve en est, on n'en veut pas au turban, à la kippa ou autres objets masculins.
S'il était réellement question d'évoquer un objet ceux là devraient être également vilipendés. Hors ils ne le sont pas. Comme si leurs genres (masculin) l'interdisait.
C'est là ou on s'aperçoit que ce ne sont pas des objets qui critiqués, ni les religions mais en vérité un objet et une religion.

8.Posté par Premier Janvier le 14/09/2020 22:44 | Alerter
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Il manque un mot pardon.
... pas les objets qui sont critiqués ni les religions mais...

9.Posté par François CARMIGNOLA le 15/09/2020 10:26 | Alerter
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Vous persistez à appeler "foulard" le hijab, le tchador, le voile islamique rendu obligatoire par les tenants sectaires d'une religion autoritaire.
Il n'a de féminin que les 148 coups de fouet auxquels on a condamné une avocate qui se présenta sans voile (...) devant un tribunal iranien.
Ne négligez pas cela s'il vous plait: certaines femmes sont forcées contre leur gré de le porter...

10.Posté par Premier Janvier le 18/09/2020 22:41 | Alerter
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Une religion autoritaire. Non mais n'importe quoi.
Les religions ne sont pas des personnes.
Vous confondez, amalgamez le sens des choses. Et donc vos propres sens. En un mot vous ne savez pas décrypter le monde qui qui vous entoure.
Ne sachant pas le faire vous vous inspirez d'un prêmaché pour le dire.
Ca ou bien vous l'utilisez sournoisement (le prêmaché). En quelque sorte vous récitez un chapelet.
Les faits que vous dîtes n'ont pas de rapport avec les religions. Ils sont des faits. Je n'en ai jamais entendu parlé mais ce que vous dîtes s'il a eu lieu sont un évènement, et pas une religion.
Les faits qui ont pu se produire dans l'Histoire ou ceux qui peuvent se produire aujourd'hui ne sont pas une vérité. Ils ne peuvent pas l'ëtre puisque cette dernière (la vérité) n'existe pas.
On se lit depuis un certain temps et je sais de vous que vous n'êtes pas un abruti. Que vous le faîtes juste.
Je ne sais pas bien à quelles fins mais vous utilisez les événements en ayant pleinement conscience. Ca ou bien alors je me trompe sur vous et vous êtes complètement abruti.

Et vous ne pouvez pas ne pas le savoir.

11.Posté par Premier Janvier le 18/09/2020 23:02 | Alerter
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Moi je parle en athée. Un raisonnement. Une logique qui m'est propre.
Le foulard est pour moi un objet.
Quand à vous, vous vous positionnez en croyant. Le foulard islamique est pour vous le foulard islamique. C'est là ou il y a un problème chez vous.
Vous ne pouvez pas dire d'un objet qu'il est cela et ne peut être que cela dans un même temps le réfuter. Ca ne tient pas. Ca ne peut pas tenir.
Ce que vous faites c'est juste utiliser ce dernier juste (le foulard) afin d'asseoir une position contraire.
Vous faites juste l'impasse sur le fait que les contraires ne sont pas opposés mais synonymes.
C'est complètement schizophrène. Contradictoire.
A partir d'un discours, une opinion foulard. Tatouage. Ou n'importe quoi. Réciter ce que l'autre en dit pour asseoir une opinion contraire n'a pas de logique, de sens. Et c'est pourtant ce que vous faîtes. D'ou le fait que votre discours ne peut que n'avoir pas de sens. Malheureusement pour vous à moins que votre interlocuteur soit complètement abruti ça ne peut que se percevoir.
Après je comprends que l'on puisse utiliser n'importe les moyens qui sont à sa portée pour convaincre, tenter de faire se rallier mais ça ne tient pas, ça ne vaut pas un clou.

12.Posté par Premier Janvier le 18/09/2020 23:27 | Alerter
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Vous dîtes:
""Vous persistez à appeler "foulard" le hijab, le tchador, le voile islamique rendu obligatoire par les tenants sectaires d'une religion autoritaire.""
Ce passage en dit long et dit l'essentiel.
Un objet n'est pas un objet. C'est ce que vous dîtes.
En lui validant une connotation religieuse comme par miracle il n'en serait plus un.
Vous ne pouvait dire cela que parce que d'autres ont pu le dire.
Là est toute votre argumentation. C'est là ou il y a un problème.
D'une conclusion que vous dites pourtant réfuter vous assénez son contraire. Un objet n'est pas un objet. Il a une valeur. Un sens. Celui que je contredis et pourtant valide.
En résumé heureusement qu'il est là (celui qui dit le contraire de vous) autrement vous seriez dans l'impossibilité de dire la même chose que lui en prenant la posture d'en dire le contraire.
C'est compliqué à dire, à décrypter. Vous êtes intelligent et profitez de cela juste.
Tout est là dans cette affaire de foulard.
Vous êtes un coquin. Vous me faites user ma salive pour rien. Je sais de vous que vous n'êtes pas un abruti, que vous le faites juste.

13.Posté par Premier Janvier le 18/09/2020 23:44 | Alerter
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Comme je le disais plus haut, turban, kippa, tonsures etc, personne n'en a rien à foutre. Haro sur le foulard.
Il y a un problème quelque part.
Dès lors qu'il concernent les hommes, les mecs peuvent porter ce qu'ils veulent.
Traditions à la con. Que nenni. On est des mâles nous. C'est donc normal chez nous. Tout à fait normal. Puisque l'on est de mâles. Et roule la poule.

14.Posté par francois.carmignola@gmx.com le 19/09/2020 14:20 | Alerter
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L'islam est une religion TRES autoritaire, pleine de contraintes et d'obligations, en particulier concernant la vie de tous les jours, l'habillement, la manière de manger etc.
Vous pouvez le nier, mais peut être ne la connaissez-vous pas, après tout.
En français, le terme s'applique à des religions, et pas seulement aux personnes, par exemple ceux qui exigent que soient accomplies strictement toutes les obligations en question.

Décidément vous insistez absolument pour appeler "foulard" le "hijab", vêtement réglementaire d'une petite armée de sectaires acharnés à imposer à une population racisée passive le port de l'uniforme de l'islam politique.
L'objet dont vous parlez n'est pas neutre: il est obligatoire et porté en rapport.

Vous revenez avec votre argumentation qui ferait de moi un croyant donnant une valeur que vous prétendez nier. Cette valeur (nulle pour vous) que je nierai ferait que je me contredit. Bien trouvé, mais nier aveuglément toutes les explications et justifications d'une pratique qui se trouve précisément autoritaire, par exemple en violant allègrement les libertés des personnes dans pas mal d'occasion et bien cela est irrespectueux.
C'est d'ailleurs pour cela que vous niez le caractère "autoritaire" de la chose, vous recherchez la cohérence, cela est naturel...

Votre argument sur les signes religieux visibles portés par des hommes pourrait avoir une certaine validité mais vous versez dans l'hypocrisie qui consiste à assimiler le signe à une liberté que je...  

15.Posté par Premier Janvier le 21/09/2020 02:09 | Alerter
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Vous alors vous êtes extraordinaire.
Vous êtes obnubilé par les idées des autres ( ici la religion). C'est là ou déraisonnez.
Vous êtes viscéralement croyant. Vous vous positionnez en tant que croyant. Vous avez un grave problème avec vous même.
Vous et moi avons pourtant la même croyance. Celle de ne pas en avoir.
Pourquoi avez-vous besoin de vous inspirer des idées d'un autre pour dire, parler, répondre.
Ou de faits qui vous sont rapportés.
Faits que vous faites devenir une religion.
Moi lorsque je parle j'ai l'habitude de dire ce que je pense des choses. Sans éprouver le besoin de les valider pour ensuite les contredire.
De dire des choses que j'évoque qu'elles émanent d'un autre en en faisant une essence, une nature pour ensuite le contredire.
Ca n'a strictement aucun sens.
Je n'ai rien compris de cette histoire de coups de fouets. Mais le mec dont vous parlez, ou son commanditaire est un fait, une mentalité qui n'a pas demandé à être validé pour ensuite être réprouvé.
Vous le faites de votre propre chef. Vous parlez de vous, que de vous même et ne savez pas vous en apercevoir.
Je ne sais pas bien quel est votre logiciel mais il y a un problème quelque part.

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