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Sur le vif

Le bilan 2017 des actes islamophobes en France dévoilé

Rédigé par | Mardi 10 Octobre 2017 à 15:48

           


Le bilan 2017 des actes islamophobes en France dévoilé
L’Observatoire national contre l’islamophobie a livré, lundi 9 octobre, son bilan des actes antimusulmans pour la période allant du 1er janvier au 30 août 2017. Celui-ci rapporte que 82 actes ont été recensés par le ministère de l’Intérieur, contre 134 en 2016 pour la même période, correspondant à une baisse de 38,8 %.

L’Observatoire distingue les menaces, au nombre de 31 en 2017 (contre 84 en 2016), des actions qui s'élevaient à 51 en 2017 (contre 50 en 2016). Parmi les 51 actions, 42 ont concerné des lieux de cultes.

Abdallah Zekri, président de l’Observatoire, rappelle que « ces chiffres sont au-dessous de la réalité, car nombre de responsables de lieux de culte ou tout simplement de citoyens français de confession musulmane sont encore réticents pour se rendre dans les commissariats ou gendarmeries pour déposer plainte ».

Toutefois, il note bien une baisse en l'expliquant par « la mise en place d’une politique de sécurisation des lieux de culte par les pouvoirs publics », notamment en matière de vidéosurveillance. Toutefois, les mosquées restent tout autant des cibles et le nombre de profanations de diminue pas. Par ailleurs, Abdallah Zekri pose la question du nombre d’affaires résolues et de condamnations effectives, des chiffres qui sont, pour l’instant, manquants.

Un appel à traiter l'islam comme les autres religions

L’Observatoire national contre l’islamophobie, s’inquiétant toujours autant de la montée de la « cyberhaine » mais aussi de la « discrimination d’origine institutionnelle », appelle en conséquence la classe politique française « à ne plus se taire et à s’exprimer sur la question de l’islamophobie ». Il demande aussi à la presse de « dénoncer cette haine de l’autre qui porte atteinte au "vivre ensemble" » et prie les responsables des autres religions à faire preuve de « plus de solidarité », en rappelant qu'il n'existe « pas de discrimination plus ou moins grave, car pour la victime, la discrimination est toujours synonyme de privation de dignité et d’humiliation inacceptable ».

« Les musulmans de France sont préoccupés par le regard négatif que certains Français portent sur la religion musulmane. Si nous réfutons tout lien entre islam et terrorisme, nous affirmons que la religion musulmane ne peut sécréter aucune force de violence et nous appelons à ce que notre religion et l’exercice de son culte soient considérés et traités avec les mêmes principes et règles qui régissent les religions et cultes historiquement installés en France », conclut l'organe rattaché au CFCM.

Lire aussi :
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1.Posté par Melen le 10/10/2017 23:20 | Alerter
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Islam, islamisme, djihadisme sont différents.
Islam religion, islamisme partis politique musulmans, djihadisme extrémisme terrorisme.
On a amalgamé les trois par racisme.
On a fait de islam, islamisme, djihadisme une seule et meme chose.
Aujourd'hui on en est à islam égale terrorisme.
L'explication au terrorisme serait à chercher dans le coran.
Expliquer c'est excuser, c'est le coran.
Les musulmans ne peuvent rien contre la puissance médiatique islamophobe. Il ne peut donc qu'y avoir haine et rejet à l'endroit des musulmans. Le seul organisme qui lutte contre est le ccif, des élus, l'Etat lui meme donc, des associations anti raciste, encore l'Etat donc, des universitaires, des journalistes, des sociologues, des historiens..... tentent de le délégitimer.
Il n'est pas possible pour les musulmans de rivaliser, la machine est trop puissante.
C'est un racisme institutionnalisé, un racisme d'Etat.
Les musulmans et leur confession sont viscéralement détestées.
Il ne reste plus aux musulmans qu'à se fédérer, à se communautariser et pourquoi vivre en autarcie, pleins de communautés de par le monde le font, ça n'empeche pas de vivre.
La dernière phrase c'est pour la vanne.
On a pas l'air d'en etre encore là, c'est l'Etat qui a les cartes en main. C'est lui qui fait l'avenir, c'est son racisme à lui. L'Europe et ses institutions ne sont d'ailleurs pas en reste sur ce point.


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