Connectez-vous S'inscrire

Sur le vif

Le Conseil constitutionnel entérine le principe de gratuité des études universitaires

Rédigé par Lina Farelli | Vendredi 11 Octobre 2019 à 15:22

           


Le Conseil constitutionnel entérine le principe de gratuité des études universitaires
Le Conseil constitutionnel a entériné, vendredi 11 octobre, le principe de gratuité des études universitaires, tout en admettant que le coût des droits d’inscription doivent uniquement être « modiques ». Cette décision très attendue par des syndicats et des associations d’étudiants et d’enseignants sonne comme un camouflet pour le gouvernement qui a adopté, en avril 2019, un décret fixant les droits d’inscription des étudiants étrangers extra-européens à 2 770 euros pour la licence (contre 170 eiros) contre 3 770 euros pour le master et le doctorat (contre 243 et 380 euros).

Cette décision avait été fortement contesté, y compris par les présidents d’universités, nombreux à avoir annoncé leur refus d’instaurer la hausse.

« La nation garantit l’égal accès de l’enfant et de l’adulte à l’instruction », stipule le préambule de la Constitution du 27 octobre 1946. C’est à ce même texte que s’est référé le Conseil constitutionnel qui a déclaré avoir « déduit de façon inédite du treizième alinéa du préambule de la Constitution (…) que l’exigence constitutionnelle de gratuité s’applique à l’enseignement supérieur public ».

Cette décision devra conduire le Conseil d’État à statuer en faveur des associations estudiantines qui l’ont saisi après le décret du 19 avril pour contester un dispositif « discriminatoire ». Le 24 juillet dernier, le Conseil d’Etat a décidé de surseoir son jugement en demandant un examen de constitutionnalité auprès du Conseil constitutionnel. C'est désormais fait. La décision du Conseil d'Etat est maintenant attendue.

A ce jour, seule une poignée d'universités françaises ont instauré la hausse sans précédent des droits d'inscription voulue par le gouvernement pour les étudiants extracommunautaires.

Lire aussi :
Rentrée 2019 : ces universités qui n’appliqueront pas la hausse des droits d’inscription aux étudiants étrangers




Réagissez ! A vous la parole.

1.Posté par francois.carmignola@gmx.com le 12/10/2019 17:39 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler
Vu les longueurs impressionnantes des files d'attentes d'étudiants devant les ambassades de France à Tunis, Alger et Rabat, la mesure était d'importance pour éviter un nouveau printemps arabe...

2.Posté par Mythopasmytho le 14/10/2019 21:10 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler
Vous voulez dire extra européen égale africain François. Ca alors! Personne ne l'aurait soupçonné.

3.Posté par Mythopasmytho le 14/10/2019 21:20 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler
Et pourquoi pas Sénégalais hein François.
Noirs, les gens osent moins.
C'est curieux mais les gens ont beaucoup plus de mal à citer les Noirs.
Et oui. On est pas raciste nous. Lol.
Noir rien que le mot n'ose etre prononcé. C'est drole non!

4.Posté par Mythopasmytho le 14/10/2019 21:26 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler
Le racisme anti arabe n'existe pas.
On est anti musulman. Oups Islam iste.
Les arabes ne sont pas noirs. Ils ne sont pas africains.
On est pas raciste nous. On sait se tenir.


SOUTENEZ UNE PRESSE INDÉPENDANTE PAR UN DON DÉFISCALISÉ !